WELLINGTON, 23 jan 2013 (AFP) - Un Néo-Zélandais s'est attiré les foudres des félinophiles en proposant d'éradiquer les chats afin de sauver de leurs griffes les espèces sauvages comme le célèbre kiwi, emblème national de l'archipel.
Gareth Morgan, un homme d'affaires devenu ambassadeur de l'Unicef et défenseur de l'environnement, se prévaut d'une étude montrant qu'un chat tue en moyenne au moins 13 oiseaux ou animaux endémiques par an.
Un fléau dans un pays qui a déjà perdu de nombreuses espèces de volatils et où 37% des espèces vivantes sont menacées par des prédateurs introduits, plaide-t-il.
Sa solution? Que les propriétaires de chats les enferment ou les confinent dans un espace clos, jusqu'à la fin de leur vie, sans les remplacer à leur décès.
"Evidemment je ne suis pas en train de vous suggérer d'aller sans plus attendre faire un sort à votre ami à fourrure d'un coup sur la tête", écrit Gareth Morgan dans une tribune publiée mercredi par le Dominion Post.
"Mais si vous êtes préoccupés par les enjeux de conservation, vous devez reconnaître que nous protégeons un tueur-né", dit-il.
Des propos qui ont fait se dresser le poil de nombreux lecteurs sachant que près d'un foyer sur deux possède un chat, selon une étude réalisée en 2011 par le Conseil national des animaux de compagnie.
"Je réponds à Gareth Morgan de nous laisser vivre en paix", a feulé le directeur de la Société pour la prévention des traitements cruels contre les animaux (SPCA).
Plus sérieusement, un biologiste de l'institut de recherche public Landcare, John Innes, invalide les arguments de Gareth Morgan, soulignant que les chats chassent également des nuisibles comme le rat.
"Personne n'a jamais calculé le nombre d'oiseaux que ces rats tuent par rapport au chat. Je ne dis pas qu'ils (les chats) sont bons pour les oiseaux, mais ce n'est pas une idée totalement farfelue", a-t-il avancé.
ns/mfc/ami/gab/fw
Gareth Morgan, un homme d'affaires devenu ambassadeur de l'Unicef et défenseur de l'environnement, se prévaut d'une étude montrant qu'un chat tue en moyenne au moins 13 oiseaux ou animaux endémiques par an.
Un fléau dans un pays qui a déjà perdu de nombreuses espèces de volatils et où 37% des espèces vivantes sont menacées par des prédateurs introduits, plaide-t-il.
Sa solution? Que les propriétaires de chats les enferment ou les confinent dans un espace clos, jusqu'à la fin de leur vie, sans les remplacer à leur décès.
"Evidemment je ne suis pas en train de vous suggérer d'aller sans plus attendre faire un sort à votre ami à fourrure d'un coup sur la tête", écrit Gareth Morgan dans une tribune publiée mercredi par le Dominion Post.
"Mais si vous êtes préoccupés par les enjeux de conservation, vous devez reconnaître que nous protégeons un tueur-né", dit-il.
Des propos qui ont fait se dresser le poil de nombreux lecteurs sachant que près d'un foyer sur deux possède un chat, selon une étude réalisée en 2011 par le Conseil national des animaux de compagnie.
"Je réponds à Gareth Morgan de nous laisser vivre en paix", a feulé le directeur de la Société pour la prévention des traitements cruels contre les animaux (SPCA).
Plus sérieusement, un biologiste de l'institut de recherche public Landcare, John Innes, invalide les arguments de Gareth Morgan, soulignant que les chats chassent également des nuisibles comme le rat.
"Personne n'a jamais calculé le nombre d'oiseaux que ces rats tuent par rapport au chat. Je ne dis pas qu'ils (les chats) sont bons pour les oiseaux, mais ce n'est pas une idée totalement farfelue", a-t-il avancé.
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