Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 17/06/2019 - Un Néo-Zélandais de 44 ans a été incarcéré mardi pour 21 mois, après avoir partagé la vidéo que l'auteur du carnage dans les mosquées de Christchurch a filmée et diffusée en direct sur Facebook, ont rapporté des médias locaux.
Philip Arps, qui se présente comme un suprémaciste blanc, avait été arrêté à Christchurch quatre jours après que l'extrémiste australien Brenton Tarrant a ouvert le feu dans deux mosquées de Christchurch - la plus grande ville de l'île du Sud - tuant 51 fidèles et en blessant des dizaines, le 15 mars dernier.
M. Arps a plaidé coupable de diffusion de contenus répréhensibles.
Selon le tribunal du district de Christchurch, il a distribué les images de la tuerie à une trentaine de personnes et a été en possession d'une autre version, modifiée afin d'y inclure une mire et un "décompte des meurtres", a rapporté le New Zealand Herald.
"C'était en fait un crime de haine contre la communauté musulmane," a déclaré le juge Stephen O'Driscoll. Il était "particulièrement cruel" de partager cette vidéo dans les jours suivant la tuerie, quand les familles attendaient toujours des nouvelles de leurs proches, a-t-il souligné.
Le juge a estimé que Philip Arps avait entrepris de "glorifier" la mort de musulmans et que toute sanction autre qu'une incarcération était inappropriée, selon Radio New Zealand.
Le responsable de la censure néo-zélandaise, David Shanks, avait qualifié la vidéo de la tuerie de contenu répréhensible, ce qui faisait de la diffusion de la séquence un crime passible de 14 ans de prison.
Philip Arps avait déjà été condamné en 2016 pour avoir déposé une tête de porc à la mosquée al-Noor, l'une des deux attaquées en mars, a rapporté Newshub.
Brenton Tarrant, inculpé pour la tuerie de Christchurch, a plaidé non coupable la semaine dernière de tous les chefs d'accusation. Son procès débutera en mai 2020.
Philip Arps, qui se présente comme un suprémaciste blanc, avait été arrêté à Christchurch quatre jours après que l'extrémiste australien Brenton Tarrant a ouvert le feu dans deux mosquées de Christchurch - la plus grande ville de l'île du Sud - tuant 51 fidèles et en blessant des dizaines, le 15 mars dernier.
M. Arps a plaidé coupable de diffusion de contenus répréhensibles.
Selon le tribunal du district de Christchurch, il a distribué les images de la tuerie à une trentaine de personnes et a été en possession d'une autre version, modifiée afin d'y inclure une mire et un "décompte des meurtres", a rapporté le New Zealand Herald.
"C'était en fait un crime de haine contre la communauté musulmane," a déclaré le juge Stephen O'Driscoll. Il était "particulièrement cruel" de partager cette vidéo dans les jours suivant la tuerie, quand les familles attendaient toujours des nouvelles de leurs proches, a-t-il souligné.
Le juge a estimé que Philip Arps avait entrepris de "glorifier" la mort de musulmans et que toute sanction autre qu'une incarcération était inappropriée, selon Radio New Zealand.
Le responsable de la censure néo-zélandaise, David Shanks, avait qualifié la vidéo de la tuerie de contenu répréhensible, ce qui faisait de la diffusion de la séquence un crime passible de 14 ans de prison.
Philip Arps avait déjà été condamné en 2016 pour avoir déposé une tête de porc à la mosquée al-Noor, l'une des deux attaquées en mars, a rapporté Newshub.
Brenton Tarrant, inculpé pour la tuerie de Christchurch, a plaidé non coupable la semaine dernière de tous les chefs d'accusation. Son procès débutera en mai 2020.