BERLIN, 29 février 2012 (AFP) - Acheter de la saucisse en regardant le cochon droit dans les yeux, c'est ce que propose l'Allemand Dennis Buchmann, créateur de "Meine kleine Farm" (Ma petite ferme), un site de vente sur internet qui veut rappeler aux consommateurs "que derrière la viande il y a un animal".
Le concept est simple : chaque emballage est illustré d'une photo du porc qui a fourni la viande des saucisses. On peut également voir les bêtes en entier sur internet, une façon de prouver qu'elles ont été élevées dans de bonnes conditions et de justifier un prix plus élevé que dans le commerce.
Dennis Buchmann, un trentenaire, veut rendre le public plus conscient de ce qu'il mange.
Il envisage de créer un "permis cochon". Un "groupe de cinq ou six amis par exemple" pourra passer commande d'un cochon âgé d'une semaine, lui rendre visite pendant les 7 à 10 mois d'élevage, avant son abattage. Ils obtiendront leur "permis" après avoir répondu à des questionnaires sur l'élevage, démontrant leur intérêt et leurs connaissances pour le sujet.
"L'important, c'est que les cochons aient eu une belle vie", explique le créateur du site (www.meinekleinefarm.org), qui n'élève pas lui-même ses cochons mais les achète à un éleveur des environs de Berlin.
La personnalisation a des "limites", dit Dennis Buchmann qui refuse de baptiser les bêtes et préfère les appeler par des numéros. "Ce sont des animaux nés pour être mangés, pas des animaux domestiques", dit-il.
Depuis le lancement du site en novembre, six cochons ont été vendus. Les trois premiers ont été abattus. Les cochons 4, 5 et 6, sont encore vivants mais ont déjà trouvé preneurs, sous forme de saucisses, farce ou fromage de tête.
Le concept est simple : chaque emballage est illustré d'une photo du porc qui a fourni la viande des saucisses. On peut également voir les bêtes en entier sur internet, une façon de prouver qu'elles ont été élevées dans de bonnes conditions et de justifier un prix plus élevé que dans le commerce.
Dennis Buchmann, un trentenaire, veut rendre le public plus conscient de ce qu'il mange.
Il envisage de créer un "permis cochon". Un "groupe de cinq ou six amis par exemple" pourra passer commande d'un cochon âgé d'une semaine, lui rendre visite pendant les 7 à 10 mois d'élevage, avant son abattage. Ils obtiendront leur "permis" après avoir répondu à des questionnaires sur l'élevage, démontrant leur intérêt et leurs connaissances pour le sujet.
"L'important, c'est que les cochons aient eu une belle vie", explique le créateur du site (www.meinekleinefarm.org), qui n'élève pas lui-même ses cochons mais les achète à un éleveur des environs de Berlin.
La personnalisation a des "limites", dit Dennis Buchmann qui refuse de baptiser les bêtes et préfère les appeler par des numéros. "Ce sont des animaux nés pour être mangés, pas des animaux domestiques", dit-il.
Depuis le lancement du site en novembre, six cochons ont été vendus. Les trois premiers ont été abattus. Les cochons 4, 5 et 6, sont encore vivants mais ont déjà trouvé preneurs, sous forme de saucisses, farce ou fromage de tête.