Gustavia, France | AFP | lundi 10/12/2017 - Ultime voyage pour Johnny Hallyday: le chanteur est inhumé lundi à Saint-Barthélemy, île antillaise où il possédait une villa, au terme d'une quasi-semaine d'hommages ponctuée par un hommage populaire réussi sur les Champs-Elysées.
La dépouille du chanteur, décédé dans la nuit de mardi à mercredi d'un cancer des poumons, est arrivée dimanche en milieu d'après-midi à Saint-Barthélemy (environ 21h00 heure française). 62 passagers l'accompagnaient dont sa femme Laeticia et leurs filles Joy et Jade, son manager Sébastien Farran et son guitariste Yarol Poupaud ou encore l'acteur Jean Reno.
La dépouille a été acheminée au funérarium de Saint-Jean où a été organisée une veillée publique, en présence de plusieurs centaines de personnes, souvent vêtues de blanc, couleur du deuil aux Antilles, a constaté l'AFP.
Peu de fans de métropole ont pu faire le déplacement mais une famille a dormi dans la rue pour être présente à la veillée et à l'enterrement. "On voulait venir (...) pour l'accompagner jusqu'au bout", expliquent Jean-Pierre et Chantal, venus de banlieue parisienne.
Isabelle Goetz est venue de Washington, où elle vit depuis 25 ans. Dès l'annonce de l'inhumation à Saint-Barthélemy, elle a sauté dans un avion, s'est rendue au cimetière de Lorient "tracer un coeur dans le sable".
"J'avais l'habitude de le voir dans mon magasin, c'était mon chéri. Voir ce cercueil, ça m'a fait mal", confie les larmes aux yeux une habitante de St-Barth vêtue d'un t-shirt à l'effigie de Johnny.
A Saint-Barthélemy, dévastée en septembre par l'ouragan Irma, Johnny reposera dans le cimetière marin de Lorient qui borde la baie du même nom, prisée des surfeurs. L'inhumation est prévue lundi à 16 heures locales (21h00 heure de Paris). La cérémonie doit réunir environ 80 proches du chanteur, avec un court office prononcé directement au cimetière, sans passer par l’église de Lorient.
L'emplacement qui accueillera la tombe du chanteur a été creusé samedi matin. Depuis vendredi, le petit cimetière se remplit de journalistes et de caméras, sous l’œil mauvais des habitants dont la quiétude est troublée. Ils craignent que la tranquillité de la famille en deuil, principe fondamental dans la culture locale, ne soit dérangée par les médias.
- Un 'honneur' pour l'île -
Du côté des autorités, depuis jeudi, c’est le branle-bas de combat sur cette petite île de 21 km2, peu adaptée à l’accueil d’un tel événement. Les réunions s’enchaînent pour préserver au mieux l’intimité de la famille Hallyday. La préfète déléguée de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Anne Laubiès, a atterri sur l’île samedi matin.
Johnny "m'avait confié à plusieurs reprises qu'il voulait être enterré ici, qu'il ne voulait pas aller au Père Lachaise", a expliqué le président de la collectivité Bruno Magras, qui considère ce choix comme un "honneur".
"C’est un don de sa personne, après Irma, ça va nous aider à sortir la tête de l’eau et nous amener des touristes français", espère de son côté Nicolas, dont la maison est située juste en face de la future tombe de Johnny Hallyday.
Mais d'autres habitants sont plus sceptiques. "L’île est trop petite, le cimetière aussi, ça va être ingérable", s’inquiète un natif de l’île.
Si le chanteur français Michel Polnareff a jugé "étrange que l'on soustraie l'enveloppe de Johnny à son public", ses admirateurs respectent dans leur majorité la volonté du rocker et de sa famille.
"Je suis vraiment triste que maintenant Johnny sera si loin de nous tous qui l’aimons tant", a regretté Sylvie Vartan, qui fut la première épouse du chanteur.
Après trois jours d'hommages ininterrompus, Johnny Halliday a eu droit à un "hommage populaire" samedi à Paris en présence de centaines de milliers de fans venus de toute la France.
Emmanuel Macron a pris la parole pour rendre hommage à "une part de nous-mêmes, une part de la France" devant l’église de la Madeleine où s'étaient réunis, outre Laeticia, l'ex-femme de la star Sylvie Vartan, son fils David Hallyday, son ancienne compagne Nathalie Baye et sa fille Laura Smet.
La dépouille du chanteur, décédé dans la nuit de mardi à mercredi d'un cancer des poumons, est arrivée dimanche en milieu d'après-midi à Saint-Barthélemy (environ 21h00 heure française). 62 passagers l'accompagnaient dont sa femme Laeticia et leurs filles Joy et Jade, son manager Sébastien Farran et son guitariste Yarol Poupaud ou encore l'acteur Jean Reno.
La dépouille a été acheminée au funérarium de Saint-Jean où a été organisée une veillée publique, en présence de plusieurs centaines de personnes, souvent vêtues de blanc, couleur du deuil aux Antilles, a constaté l'AFP.
Peu de fans de métropole ont pu faire le déplacement mais une famille a dormi dans la rue pour être présente à la veillée et à l'enterrement. "On voulait venir (...) pour l'accompagner jusqu'au bout", expliquent Jean-Pierre et Chantal, venus de banlieue parisienne.
Isabelle Goetz est venue de Washington, où elle vit depuis 25 ans. Dès l'annonce de l'inhumation à Saint-Barthélemy, elle a sauté dans un avion, s'est rendue au cimetière de Lorient "tracer un coeur dans le sable".
"J'avais l'habitude de le voir dans mon magasin, c'était mon chéri. Voir ce cercueil, ça m'a fait mal", confie les larmes aux yeux une habitante de St-Barth vêtue d'un t-shirt à l'effigie de Johnny.
A Saint-Barthélemy, dévastée en septembre par l'ouragan Irma, Johnny reposera dans le cimetière marin de Lorient qui borde la baie du même nom, prisée des surfeurs. L'inhumation est prévue lundi à 16 heures locales (21h00 heure de Paris). La cérémonie doit réunir environ 80 proches du chanteur, avec un court office prononcé directement au cimetière, sans passer par l’église de Lorient.
L'emplacement qui accueillera la tombe du chanteur a été creusé samedi matin. Depuis vendredi, le petit cimetière se remplit de journalistes et de caméras, sous l’œil mauvais des habitants dont la quiétude est troublée. Ils craignent que la tranquillité de la famille en deuil, principe fondamental dans la culture locale, ne soit dérangée par les médias.
- Un 'honneur' pour l'île -
Du côté des autorités, depuis jeudi, c’est le branle-bas de combat sur cette petite île de 21 km2, peu adaptée à l’accueil d’un tel événement. Les réunions s’enchaînent pour préserver au mieux l’intimité de la famille Hallyday. La préfète déléguée de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Anne Laubiès, a atterri sur l’île samedi matin.
Johnny "m'avait confié à plusieurs reprises qu'il voulait être enterré ici, qu'il ne voulait pas aller au Père Lachaise", a expliqué le président de la collectivité Bruno Magras, qui considère ce choix comme un "honneur".
"C’est un don de sa personne, après Irma, ça va nous aider à sortir la tête de l’eau et nous amener des touristes français", espère de son côté Nicolas, dont la maison est située juste en face de la future tombe de Johnny Hallyday.
Mais d'autres habitants sont plus sceptiques. "L’île est trop petite, le cimetière aussi, ça va être ingérable", s’inquiète un natif de l’île.
Si le chanteur français Michel Polnareff a jugé "étrange que l'on soustraie l'enveloppe de Johnny à son public", ses admirateurs respectent dans leur majorité la volonté du rocker et de sa famille.
"Je suis vraiment triste que maintenant Johnny sera si loin de nous tous qui l’aimons tant", a regretté Sylvie Vartan, qui fut la première épouse du chanteur.
Après trois jours d'hommages ininterrompus, Johnny Halliday a eu droit à un "hommage populaire" samedi à Paris en présence de centaines de milliers de fans venus de toute la France.
Emmanuel Macron a pris la parole pour rendre hommage à "une part de nous-mêmes, une part de la France" devant l’église de la Madeleine où s'étaient réunis, outre Laeticia, l'ex-femme de la star Sylvie Vartan, son fils David Hallyday, son ancienne compagne Nathalie Baye et sa fille Laura Smet.
Également dans l'assistance son "frère" Eddy Mitchell, Line Renaud, Philippe Labro, Patrick Bruel, Claude Lelouch et, côté politique, Nicolas et Carla Sarkozy, François Hollande et Julie Gayet.