Le Ukulele Festival de Hitia'a a débuté sous la pluie vendredi soir . Le maire de la commune, Jacqui Drollet a accueilli le public par un discours. Certains musiciens sont parfois venus de loin pour partager leur passion.
C'est Etienne Raapoto qui a animé la soirée. Comme à son habitude, il a su trouver avec finesse les mots justes pour présenter et encourager les concurrents pour cette 5ème édition du festival du ukulele.
Le jury composé par Maeva Cavallo, Herald Ly Sing Sao, Jean Claude Putoa, Tuma Maoni, et Pita Benett ne s’est pas contenté d’émettre des notes et des appréciations, il a également contribué à mettre l’ambiance, se retrouvant sur scène assez longuement à la moitié du concours pour le bonheur de l’auditoire.
Chaque groupe était composé de trois personnes : Un guitariste, un soliste ukulele et un bassiste « tura ». Pour expliquer schématiquement ce qu'est un "tura": Il s'agit de quelque chose qui pourrait ressembler à une poubelle ronde renversée . Un manche en bois tend une corde fixée au fond de la poubelle ce qui résonne en donnant un son particulier.
14 orchestres étaient prévus. Chaque orchestre a du exécuter un morceau sur un thème imposé, le « kaina » puis un autre sur un thème libre. Ensuite le soliste s’exécutait tout seul.
Le style « kaina » est une part intégrante de la pratique du ukulele, provenant de l’archipel des Tuamotu. Il se joue avec un frappé caractéristique de la main droite.
Le jury a tenu compte de divers paramètres pour déterminer les gagnants. Le respect des règles (jouer seul), la tenue vestimentaire, la justesse des notes, l’harmonie générale, certainement également l’originalité des morceaux.
Pour certains c’était le choix de classiques du genre, reprises diverses, du thème de musique classique jusqu’au « clair de la lune ». Tout est permis en ukulele, en quelque sorte, surtout lors de la « bringue ».
Pour d’autres c’est le choix de la composition originale. Ce sera le choix gagnant du groupe de Paea qui gagne dans les trois catégories, Kaina, libre et solo. Georges Teriipaia gagne pour le deuxième année consécutive. Il est accompagné par Gerry Picard et Loïc Oldham.
La soirée a été des plus plaisantes et rythmées.
Fabien Dinard le directeur du conservatoire artistique était présent. Il a été répondu aux questions de Tahiti Infos :
« On était à l’origine de la création de ce festival, on a crée le règlement, le concept de ce festival de ukulele, pour la promotion de l’instrument et surtout pour faire sortir les jeunes des districts. »
« J’habite Hitia’a, je viens également soutenir ma commune. C’est bon pour les jeunes, c’est bon pour la musique. »
« Le musicien polynésien joue beaucoup à l’oreille, souvent il joue sans partition, c’est beaucoup de travail. Il a le rythme dans le sang, un joueur de to’ere, de percussion, peut retenir une heure de spectacle, alors qu’un musicien classique va avoir du mal sans partition. »
« Ils sont heureux ce soir parce qu'’il y a un public, certains groupes viennent de Moorea, malgré le mauvais temps ils sont là et sont heureux d’être là. »
Article, photo, vidéo SB / Tahiti Infos
Catégorie « Soliste » :
Georges Teriipaia (Paea)
Heimanu Kautai (Punaauia),
Pita Fareroi (Tiarei)
Catégorie « Kaina » :
Trio Omega (Paea)
Tamarii Papetoai Trio (Papetoai)
Te hiro’a peu tumu maohi nui (Papeete)
Catégorie « libre » :
Trio Omega (Paea)
Te hiro’a peu tumu maohi nui (Papeete)
Tiare Kahaia (Papeete)
C'est Etienne Raapoto qui a animé la soirée. Comme à son habitude, il a su trouver avec finesse les mots justes pour présenter et encourager les concurrents pour cette 5ème édition du festival du ukulele.
Le jury composé par Maeva Cavallo, Herald Ly Sing Sao, Jean Claude Putoa, Tuma Maoni, et Pita Benett ne s’est pas contenté d’émettre des notes et des appréciations, il a également contribué à mettre l’ambiance, se retrouvant sur scène assez longuement à la moitié du concours pour le bonheur de l’auditoire.
Chaque groupe était composé de trois personnes : Un guitariste, un soliste ukulele et un bassiste « tura ». Pour expliquer schématiquement ce qu'est un "tura": Il s'agit de quelque chose qui pourrait ressembler à une poubelle ronde renversée . Un manche en bois tend une corde fixée au fond de la poubelle ce qui résonne en donnant un son particulier.
14 orchestres étaient prévus. Chaque orchestre a du exécuter un morceau sur un thème imposé, le « kaina » puis un autre sur un thème libre. Ensuite le soliste s’exécutait tout seul.
Le style « kaina » est une part intégrante de la pratique du ukulele, provenant de l’archipel des Tuamotu. Il se joue avec un frappé caractéristique de la main droite.
Le jury a tenu compte de divers paramètres pour déterminer les gagnants. Le respect des règles (jouer seul), la tenue vestimentaire, la justesse des notes, l’harmonie générale, certainement également l’originalité des morceaux.
Pour certains c’était le choix de classiques du genre, reprises diverses, du thème de musique classique jusqu’au « clair de la lune ». Tout est permis en ukulele, en quelque sorte, surtout lors de la « bringue ».
Pour d’autres c’est le choix de la composition originale. Ce sera le choix gagnant du groupe de Paea qui gagne dans les trois catégories, Kaina, libre et solo. Georges Teriipaia gagne pour le deuxième année consécutive. Il est accompagné par Gerry Picard et Loïc Oldham.
La soirée a été des plus plaisantes et rythmées.
Fabien Dinard le directeur du conservatoire artistique était présent. Il a été répondu aux questions de Tahiti Infos :
« On était à l’origine de la création de ce festival, on a crée le règlement, le concept de ce festival de ukulele, pour la promotion de l’instrument et surtout pour faire sortir les jeunes des districts. »
« J’habite Hitia’a, je viens également soutenir ma commune. C’est bon pour les jeunes, c’est bon pour la musique. »
« Le musicien polynésien joue beaucoup à l’oreille, souvent il joue sans partition, c’est beaucoup de travail. Il a le rythme dans le sang, un joueur de to’ere, de percussion, peut retenir une heure de spectacle, alors qu’un musicien classique va avoir du mal sans partition. »
« Ils sont heureux ce soir parce qu'’il y a un public, certains groupes viennent de Moorea, malgré le mauvais temps ils sont là et sont heureux d’être là. »
Article, photo, vidéo SB / Tahiti Infos
Catégorie « Soliste » :
Georges Teriipaia (Paea)
Heimanu Kautai (Punaauia),
Pita Fareroi (Tiarei)
Catégorie « Kaina » :
Trio Omega (Paea)
Tamarii Papetoai Trio (Papetoai)
Te hiro’a peu tumu maohi nui (Papeete)
Catégorie « libre » :
Trio Omega (Paea)
Te hiro’a peu tumu maohi nui (Papeete)
Tiare Kahaia (Papeete)
