Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 11/12/2017 - La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé lundi un jugement donnant raison à un shérif de Louisiane qui avait renvoyé deux de ses agents, chacun tombé amoureux de l'épouse de l'autre.
Le méli-mélo sentimental s'est produit en 2014 dans la paroisse de Bossier, ainsi que les Louisianais appellent leurs districts: Brandon Coker et Michael Golden se rendent compte cette année-là qu'ils n'ont pas convolé avec la femme de leur vie, celle-ci se trouvant être l'épouse... de l'autre.
Or, dans un heureux croisement de flèches décochées par Cupidon, la femme de Coker s'éprend de Golden, et la femme de Golden s'énamoure de Coker.
Après avoir consulté leurs proches, les deux agents chargés du maintien de l'ordre décident donc d'échanger leurs familles et lieux de résidence.
Quand, fin octobre, l'adjoint du shérif apprend le transfert mutuel, opéré sans divorce d'un côté comme de l'autre, il se fâche tout rouge.
Charles Owens exhibe le code de conduite du shérif de Bossier, qui stipule noir sur blanc: "Ne vous livrez à aucune conduite illégale, immorale ou indécente".
Le shérif-adjoint donne jusqu'au 24 novembre aux deux agents pour se remettre dans le droit chemin, faute de quoi ils seront renvoyés.
Les deux hommes, écoutant d'avantage leur coeur que leur supérieur hiérarchique, refusent d'obtempérer et sont mis à pied.
Ils saisissent alors la justice sur le fondement du Premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit le droit des personnes à s'associer comme elles le souhaitent.
En première instance et en appel, les tribunaux leur donnent tort. "Les décisions sexuelles entre adultes consentants doivent être considérées différemment quand les adultes sont membres des forces de l'ordre", estime le 23 mai 2017 la cour d'appel de la Nouvelle-Orléans.
La loi "ne crée pas de +droits+ pour des relations qui tournent en ridicule le mariage", ajoutent les trois magistrats ayant rendu l'arrêt.
En refusant lundi d'examiner cette affaire, la Cour suprême à Washington a infligé un ultime revers aux deux agents du shérif.
Le méli-mélo sentimental s'est produit en 2014 dans la paroisse de Bossier, ainsi que les Louisianais appellent leurs districts: Brandon Coker et Michael Golden se rendent compte cette année-là qu'ils n'ont pas convolé avec la femme de leur vie, celle-ci se trouvant être l'épouse... de l'autre.
Or, dans un heureux croisement de flèches décochées par Cupidon, la femme de Coker s'éprend de Golden, et la femme de Golden s'énamoure de Coker.
Après avoir consulté leurs proches, les deux agents chargés du maintien de l'ordre décident donc d'échanger leurs familles et lieux de résidence.
Quand, fin octobre, l'adjoint du shérif apprend le transfert mutuel, opéré sans divorce d'un côté comme de l'autre, il se fâche tout rouge.
Charles Owens exhibe le code de conduite du shérif de Bossier, qui stipule noir sur blanc: "Ne vous livrez à aucune conduite illégale, immorale ou indécente".
Le shérif-adjoint donne jusqu'au 24 novembre aux deux agents pour se remettre dans le droit chemin, faute de quoi ils seront renvoyés.
Les deux hommes, écoutant d'avantage leur coeur que leur supérieur hiérarchique, refusent d'obtempérer et sont mis à pied.
Ils saisissent alors la justice sur le fondement du Premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit le droit des personnes à s'associer comme elles le souhaitent.
En première instance et en appel, les tribunaux leur donnent tort. "Les décisions sexuelles entre adultes consentants doivent être considérées différemment quand les adultes sont membres des forces de l'ordre", estime le 23 mai 2017 la cour d'appel de la Nouvelle-Orléans.
La loi "ne crée pas de +droits+ pour des relations qui tournent en ridicule le mariage", ajoutent les trois magistrats ayant rendu l'arrêt.
En refusant lundi d'examiner cette affaire, la Cour suprême à Washington a infligé un ultime revers aux deux agents du shérif.