WASHINGTON, 2 septembre 2011 (AFP) - Le président américain Barack Obama a retiré vendredi un projet de réglementation prévoyant des normes de qualité de l'air plus strictes, assurant que la mesure aurait pesé sur l'industrie dans une période de forte incertitude économique.
M. Obama, qui dévoilera la semaine prochaine devant le Congrès son plan pour tenter de relancer la croissance de l'emploi, subit la pression des républicains pour éliminer les réglementations qui, selon eux, empêchent les entreprises d'embaucher.
Dans un communiqué, le président a souligné "l'importance de réduire le fardeau des réglementations et l'incertitude qui y est liée, particulièrement au moment où notre économie poursuit son redressement".
M. Obama a affirmé qu'après un examen minutieux, il a demandé à Lisa Jackson, la directrice de l'Agence américaine de l'environnement (EPA) de retirer le projet en question.
Il a expliqué avoir décidé de ne pas infliger le poids de nouvelles normes aux Etats et aux collectivités locales, car elles doivent de toute façon être revues dans deux ans.
Les républicains et la Chambre de commerce américaine ont souligné que la mise en place de nouvelles normes coûterait des milliards de dollars, ainsi que des emplois, alors que l'économie peine à retrouver le chemin de la croissance.
Mais l'initiative du président a été accueillie avec désarroi par les organisations écologistes, déjà mécontentes de l'échec du président qui n'a pu faire adopter son plan sur le réchauffement climatique face à un Congrès hostile.
"L'administration Obama cède aux gros pollueurs aux dépens de la protection de l'air que nous respirons. C'est une grande victoire pour les pollueurs industriels et une grande défaite pour la santé publique", a indiqué le président de la League of Conservation Voters, Gene Karpinski.
Le Sierra Club a aussi condamné la décision de retarder "la protection crucial, attendue depuis longtemps, contre la pollution de l'air", ajoutant que l'inhalation de l'air pollué par les gaz industriels équivaut à "prendre un coup de soleil dans les poumons".
M. Obama a toutefois assuré que son engagement envers la défense de l'environnement était inébranlable.
"Je vais continuer à soutenir le dur travail des hommes et des femmes de l'EPA qui s'emploient chaque jour à demander des comptes aux pollueurs et à protéger les familles d'une pollution néfaste", a-t-il indiqué.
Les républicains de la Chambre des représentants, qui réclament l'élimination d'un maximum de réglementations --une condition, selon eux, pour relancer l'emploi-- ont crié victoire vendredi.
"J'applaudis la décision du président", a indiqué dans un communiqué le numéro deux républicain de la Chambre Eric Cantor. Le responsable républicain a affirmé que le plan sur la qualité de l'air était "l'une des réglementations les plus nuisibles". La mesure aurait coûté jusqu'à 90 milliards de dollars, selon des chiffres de l'EPA cités par M. Cantor.
"Les républicains de la Chambre vont continuer leurs efforts pour s'assurer que les autres réglementations n'entrent pas en vigueur", a-t-il ajouté.
col-emp/eg
M. Obama, qui dévoilera la semaine prochaine devant le Congrès son plan pour tenter de relancer la croissance de l'emploi, subit la pression des républicains pour éliminer les réglementations qui, selon eux, empêchent les entreprises d'embaucher.
Dans un communiqué, le président a souligné "l'importance de réduire le fardeau des réglementations et l'incertitude qui y est liée, particulièrement au moment où notre économie poursuit son redressement".
M. Obama a affirmé qu'après un examen minutieux, il a demandé à Lisa Jackson, la directrice de l'Agence américaine de l'environnement (EPA) de retirer le projet en question.
Il a expliqué avoir décidé de ne pas infliger le poids de nouvelles normes aux Etats et aux collectivités locales, car elles doivent de toute façon être revues dans deux ans.
Les républicains et la Chambre de commerce américaine ont souligné que la mise en place de nouvelles normes coûterait des milliards de dollars, ainsi que des emplois, alors que l'économie peine à retrouver le chemin de la croissance.
Mais l'initiative du président a été accueillie avec désarroi par les organisations écologistes, déjà mécontentes de l'échec du président qui n'a pu faire adopter son plan sur le réchauffement climatique face à un Congrès hostile.
"L'administration Obama cède aux gros pollueurs aux dépens de la protection de l'air que nous respirons. C'est une grande victoire pour les pollueurs industriels et une grande défaite pour la santé publique", a indiqué le président de la League of Conservation Voters, Gene Karpinski.
Le Sierra Club a aussi condamné la décision de retarder "la protection crucial, attendue depuis longtemps, contre la pollution de l'air", ajoutant que l'inhalation de l'air pollué par les gaz industriels équivaut à "prendre un coup de soleil dans les poumons".
M. Obama a toutefois assuré que son engagement envers la défense de l'environnement était inébranlable.
"Je vais continuer à soutenir le dur travail des hommes et des femmes de l'EPA qui s'emploient chaque jour à demander des comptes aux pollueurs et à protéger les familles d'une pollution néfaste", a-t-il indiqué.
Les républicains de la Chambre des représentants, qui réclament l'élimination d'un maximum de réglementations --une condition, selon eux, pour relancer l'emploi-- ont crié victoire vendredi.
"J'applaudis la décision du président", a indiqué dans un communiqué le numéro deux républicain de la Chambre Eric Cantor. Le responsable républicain a affirmé que le plan sur la qualité de l'air était "l'une des réglementations les plus nuisibles". La mesure aurait coûté jusqu'à 90 milliards de dollars, selon des chiffres de l'EPA cités par M. Cantor.
"Les républicains de la Chambre vont continuer leurs efforts pour s'assurer que les autres réglementations n'entrent pas en vigueur", a-t-il ajouté.
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