PARIS, 4 octobre 2011 (AFP) - L'UMP et le FN ont dénoncé chacun de leur côté mardi l'organisation conjointe, samedi en Polynésie française, de la primaire PS et d'un référendum sur un changement de nom de ce pays d'outre-mer, à l'initiative du président polynésien Oscar Temaru, dont le parti est partenaire du PS.
"Je pose une question au PS, c'est une question grave, et je la pose solennellement: +est-ce que le PS cautionne, est-ce que le PS donne son blanc-seing à un référendum indépendantiste dans le cadre du premier tour de la primaire socialiste+?", écrit Dominique Perben, conseiller politique de l'UMP chargé de l'outre-mer, dans une lettre ouverte à Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim.
De son côté, le FN a dénoncé une "tentative de coup d'Etat" et une "décision antidémocratique". Il a demandé "au gouvernement français de stopper cette mascarade qui viole la Constitution et qui met en péril la concorde et la paix sur ce territoire de la République française".
Le résultat du référendum est sans base légale puisque le nom de Polynésie française ne peut être changé sans un vote de l'Assemblée nationale, mais il a valeur de test pour Oscar Temaru, leader du parti indépendantiste Tavini Huiratira. Les Polynésiens pourront se prononcer pour que la Polynésie française garde son nom ou soit rebaptisée Maohi Nui.
"A l'heure où le président du gouvernement polynésien multiplie les déplacements dans le monde pour agiter son idée de la décolonisation de la Polynésie alors que sa collectivité se trouve dans une situation économique alarmante, je déplore que le Parti socialiste cautionne cette initiative", a dit Dominique Perben.
L'ancien garde des Sceaux se demande si "la stratégie" du PS n'est pas "la stratégie du largage".
Dans un communiqué, le Parti socialiste a affirmé qu'il "n'avait pas connaissance" de l'initiative" de M. Temaru, une initiative "sans aucun rapport avec" la primaire, "purement symbolique et sans valeur juridique".
Selon lui, "l'UMP a décidé de joindre sa voix à celle du Front national pour tenter de créer artificiellement une polémique sans base sérieuse", qui est une tentative de camoufler l'Affaire Flosse".
C'est en effet mardi soir que "le tribunal correctionnel de Papeete rend son jugement dans une affaire impliquant le sénateur Gaston Flosse, ancien président UMP de la Polynésie française, contre lequel trois ans de prison ferme avaient été requis en mai", rappelle-t-il.
"A Paris, ce sont les affaires Djouri, Bourgi, Takkiedine, qui abîment la République, à Papeete c'est l'Affaire Flosse, mais c'est toujours l'UMP qui est au coeur de ces affaires", dit le PS.
"Plutôt que de pratiquer l'invective, l'UMP ferait mieux d'écouter les attentes des Français, notamment ceux qui vivent en outre-Mer et qui n'en peuvent plus de son mépris", selon lui.
"Je pose une question au PS, c'est une question grave, et je la pose solennellement: +est-ce que le PS cautionne, est-ce que le PS donne son blanc-seing à un référendum indépendantiste dans le cadre du premier tour de la primaire socialiste+?", écrit Dominique Perben, conseiller politique de l'UMP chargé de l'outre-mer, dans une lettre ouverte à Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim.
De son côté, le FN a dénoncé une "tentative de coup d'Etat" et une "décision antidémocratique". Il a demandé "au gouvernement français de stopper cette mascarade qui viole la Constitution et qui met en péril la concorde et la paix sur ce territoire de la République française".
Le résultat du référendum est sans base légale puisque le nom de Polynésie française ne peut être changé sans un vote de l'Assemblée nationale, mais il a valeur de test pour Oscar Temaru, leader du parti indépendantiste Tavini Huiratira. Les Polynésiens pourront se prononcer pour que la Polynésie française garde son nom ou soit rebaptisée Maohi Nui.
"A l'heure où le président du gouvernement polynésien multiplie les déplacements dans le monde pour agiter son idée de la décolonisation de la Polynésie alors que sa collectivité se trouve dans une situation économique alarmante, je déplore que le Parti socialiste cautionne cette initiative", a dit Dominique Perben.
L'ancien garde des Sceaux se demande si "la stratégie" du PS n'est pas "la stratégie du largage".
Dans un communiqué, le Parti socialiste a affirmé qu'il "n'avait pas connaissance" de l'initiative" de M. Temaru, une initiative "sans aucun rapport avec" la primaire, "purement symbolique et sans valeur juridique".
Selon lui, "l'UMP a décidé de joindre sa voix à celle du Front national pour tenter de créer artificiellement une polémique sans base sérieuse", qui est une tentative de camoufler l'Affaire Flosse".
C'est en effet mardi soir que "le tribunal correctionnel de Papeete rend son jugement dans une affaire impliquant le sénateur Gaston Flosse, ancien président UMP de la Polynésie française, contre lequel trois ans de prison ferme avaient été requis en mai", rappelle-t-il.
"A Paris, ce sont les affaires Djouri, Bourgi, Takkiedine, qui abîment la République, à Papeete c'est l'Affaire Flosse, mais c'est toujours l'UMP qui est au coeur de ces affaires", dit le PS.
"Plutôt que de pratiquer l'invective, l'UMP ferait mieux d'écouter les attentes des Français, notamment ceux qui vivent en outre-Mer et qui n'en peuvent plus de son mépris", selon lui.