PAPEETE, le 11 mai 2017 - L’artiste Tvaite vit à Raiatea. Elle va présenter ses peintures salle Muriavai à la Maison de la culture à partir du 16 mai. Pour cette première elle a choisi le thème des mandalas ces représentations symboliques des énergies et du fonctionnement de l’univers en interaction avec notre fonctionnement psychique. Un voyage coloré au sens propre comme au sens figuré.
La peinture est un moyen pour Tvaite de transmettre son bonheur et son bien-être, de les partager et d’en donner une partie à ceux qui apprécient ses toiles. Quand elle imagine ses tableaux accrochés dans des fare, elle ose croire qu’ils apporteront du bon et du bien. "Quand je peins je donne du bonheur, de l’amour, de l’énergie. Je me dis que les toiles rendent tout ce que j’y ai mis."
Ses toiles naissent chez elle, à Raiatea. Sur la terrasse de sa maison où elle peut rester absorbée des heures durant. Face à son chevalet, ses pinceaux dans les mains, elle ne voit pas le temps passer oubliant même parfois de manger. "J’ai l’impression d’être à ma place, je suis heureuse. Je peux travailler toute une journée sans m’arrêter pour faire une pause." Une tasse de thé lui tient compagnie et l’énergie circule.
Une première exposition à Raiatea
Pour créer, elle s’inspire de motifs tattoo, de la culture polynésienne, de la nature, de son environnement personnel. Elle affectionne le graphisme, les tags, l’art street et définit ses propres productions comme de "l’art ethnique moderne polynésien". Un art qui a tout de suite trouvé son public. Elle a fait sa première exposition en octobre 2016. Intitulée Tapanuanua elle a eu lieu sur son île à la galerie Anuanua. Trente-et-une toiles sont parties sur les 38 au cours de la seule soirée de vernissage.
Après ce succès Tvaite s’est rendue à Tahiti pour trouver de nouveaux lieux d’expositions. La Maison de la culture est la première à lui avoir ouvert ses portes. Elle y présentera 34 toiles rassemblées sous le titre Mandalas no porinetia. Les mandalas font partie de l'univers personnel de l'artiste. Le bien-être est devenu une priorité pour elle. L’artiste est végétarienne, elle pratique plusieurs sports (paddle, randonnées, cours à pied, fitness, surf), elle médite régulièrement. C’est à cette occasion qu’elle a découvert ces symboles, outils de concentration qui permettent d’atteindre un état méditatif.
Oser vivre pleinement
Il y a un an, elle n’aurait jamais cru à un tel parcours. . "Dès mon plus jeune âge j’ai voulu être artiste, mais j’ai 32 ans et je viens seulement d’oser. Oser vivre pleinement de ce qui me passionne." Quand elle parle de son plus jeune âge, elle fait référence à son enfance passée dans un cocon sur l’île de Huahine.
"J'ai vécu une enfance dorée. Dans les îles on très facilement accès à la mer, la culture, les fruits et les légumes. J’avais un vélo, j’étais autonome et libre de me déplacer. À Fare, j’allais dans un collège immense avec plein de plantes partout", se Tvaite.
À Huahine, avec ses parents, elle fréquentait bobby Holcomb et Dorothy. "C’était de très bons amis. Bobby était un homme solaire, quelqu’un que j’admirais et avec qui j’aimais passer du temps, il était malin, curieux, c’était un enfant dans un corps d’adulte. Il me laissait utiliser ses crayons."
Fin des années 1990, Tvaite déménage pour Tahiti avec sa famille. Le choc. Le collège était gris et bétonné, les copines trop loin en vélo, la mer inaccessible, la culture voilée. Tvaite a étudié à Tipaerui puis à Gauguin. Elle ne voyait plus Bobby Holcomb. Elle a obtenu un baccalauréat littéraire option art plastique pour "faire les beaux-arts". Mais pour ses proches, artiste n’était pas un métier, les beaux-arts n’étaient pas une voie de choix. "Je me suis inscrite à la fac avec dans l’idée de devenir prof." Un objectif visé par défaut.
Du lycée à l'IUFM
Après le lycée direction Montpellier. "J'y suis restée 6 mois. Je partais avec beaucoup d’envie. Sur place, j’ai déprimé, c’était terrible. J’ai vécu cet épisode comme un échec." De retour au fenua, elle s'est inscrite à l’université de Polynésie française, en LEA. Elle est sortie major de promo, a fait un stage dans le tourisme qui n'a pas été convaincant puis, par la force des choses, est devenue professeure des écoles.
Elle s'est installée à Raiatea avec son mari, un déménagement vécu comme un retour aux sources. Toutefois, sa situation professionnelle est restée insatisfaisante. Un voyage à New York en décembre 2015 a changé la vie de Tvaite, réveillant ses aspirations d'enfant. "À New York, l'art est partout, il y a une très grande énergie, la ville bourgeonne." De retour à Raiatea elle a demandé une disponibilité pour se consacrer à la peinture. "Au début, j'ai été désorientée, je ne savais pas trop par quoi commencer, je me suis fixé comme objectif de monter une exposition." Objectif tenu. L'aventure continue.
La peinture est un moyen pour Tvaite de transmettre son bonheur et son bien-être, de les partager et d’en donner une partie à ceux qui apprécient ses toiles. Quand elle imagine ses tableaux accrochés dans des fare, elle ose croire qu’ils apporteront du bon et du bien. "Quand je peins je donne du bonheur, de l’amour, de l’énergie. Je me dis que les toiles rendent tout ce que j’y ai mis."
Ses toiles naissent chez elle, à Raiatea. Sur la terrasse de sa maison où elle peut rester absorbée des heures durant. Face à son chevalet, ses pinceaux dans les mains, elle ne voit pas le temps passer oubliant même parfois de manger. "J’ai l’impression d’être à ma place, je suis heureuse. Je peux travailler toute une journée sans m’arrêter pour faire une pause." Une tasse de thé lui tient compagnie et l’énergie circule.
Une première exposition à Raiatea
Pour créer, elle s’inspire de motifs tattoo, de la culture polynésienne, de la nature, de son environnement personnel. Elle affectionne le graphisme, les tags, l’art street et définit ses propres productions comme de "l’art ethnique moderne polynésien". Un art qui a tout de suite trouvé son public. Elle a fait sa première exposition en octobre 2016. Intitulée Tapanuanua elle a eu lieu sur son île à la galerie Anuanua. Trente-et-une toiles sont parties sur les 38 au cours de la seule soirée de vernissage.
Après ce succès Tvaite s’est rendue à Tahiti pour trouver de nouveaux lieux d’expositions. La Maison de la culture est la première à lui avoir ouvert ses portes. Elle y présentera 34 toiles rassemblées sous le titre Mandalas no porinetia. Les mandalas font partie de l'univers personnel de l'artiste. Le bien-être est devenu une priorité pour elle. L’artiste est végétarienne, elle pratique plusieurs sports (paddle, randonnées, cours à pied, fitness, surf), elle médite régulièrement. C’est à cette occasion qu’elle a découvert ces symboles, outils de concentration qui permettent d’atteindre un état méditatif.
Oser vivre pleinement
Il y a un an, elle n’aurait jamais cru à un tel parcours. . "Dès mon plus jeune âge j’ai voulu être artiste, mais j’ai 32 ans et je viens seulement d’oser. Oser vivre pleinement de ce qui me passionne." Quand elle parle de son plus jeune âge, elle fait référence à son enfance passée dans un cocon sur l’île de Huahine.
"J'ai vécu une enfance dorée. Dans les îles on très facilement accès à la mer, la culture, les fruits et les légumes. J’avais un vélo, j’étais autonome et libre de me déplacer. À Fare, j’allais dans un collège immense avec plein de plantes partout", se Tvaite.
À Huahine, avec ses parents, elle fréquentait bobby Holcomb et Dorothy. "C’était de très bons amis. Bobby était un homme solaire, quelqu’un que j’admirais et avec qui j’aimais passer du temps, il était malin, curieux, c’était un enfant dans un corps d’adulte. Il me laissait utiliser ses crayons."
Fin des années 1990, Tvaite déménage pour Tahiti avec sa famille. Le choc. Le collège était gris et bétonné, les copines trop loin en vélo, la mer inaccessible, la culture voilée. Tvaite a étudié à Tipaerui puis à Gauguin. Elle ne voyait plus Bobby Holcomb. Elle a obtenu un baccalauréat littéraire option art plastique pour "faire les beaux-arts". Mais pour ses proches, artiste n’était pas un métier, les beaux-arts n’étaient pas une voie de choix. "Je me suis inscrite à la fac avec dans l’idée de devenir prof." Un objectif visé par défaut.
Du lycée à l'IUFM
Après le lycée direction Montpellier. "J'y suis restée 6 mois. Je partais avec beaucoup d’envie. Sur place, j’ai déprimé, c’était terrible. J’ai vécu cet épisode comme un échec." De retour au fenua, elle s'est inscrite à l’université de Polynésie française, en LEA. Elle est sortie major de promo, a fait un stage dans le tourisme qui n'a pas été convaincant puis, par la force des choses, est devenue professeure des écoles.
Elle s'est installée à Raiatea avec son mari, un déménagement vécu comme un retour aux sources. Toutefois, sa situation professionnelle est restée insatisfaisante. Un voyage à New York en décembre 2015 a changé la vie de Tvaite, réveillant ses aspirations d'enfant. "À New York, l'art est partout, il y a une très grande énergie, la ville bourgeonne." De retour à Raiatea elle a demandé une disponibilité pour se consacrer à la peinture. "Au début, j'ai été désorientée, je ne savais pas trop par quoi commencer, je me suis fixé comme objectif de monter une exposition." Objectif tenu. L'aventure continue.
Mandalas no porinetia
La première exposition tahitienne de Tvaite aura lieu à la salle Muriavai de la Maison de la culture la semaine du 15 mai. Un vernissage est prévu le mardi 16 mai à partir de 18 heures. Accès libre.
Horaires : de 9 heures à 17 heures (midi le samedi).
Tél. : 40 54 45 36
La première exposition tahitienne de Tvaite aura lieu à la salle Muriavai de la Maison de la culture la semaine du 15 mai. Un vernissage est prévu le mardi 16 mai à partir de 18 heures. Accès libre.
Horaires : de 9 heures à 17 heures (midi le samedi).
Tél. : 40 54 45 36