Ankara, Turquie | AFP | samedi 05/08/2017 - "Touche pas à mon short !" Plusieurs centaines de Turques ont manifesté samedi à Ankara pour réclamer le droit de s'habiller comme bon leur semble, après une série d'agressions contre des femmes dans le pays, a constaté l'AFP.
Les manifestants, dont une majorité de femmes, ont défilé dans la capitale turque sous haute surveillance policière en scandant "Touche pas à mon short" et en brandissant des pancartes exhortant les Turques à "ne pas déserter les nuits, les rues et les places".
"Nous sommes dans la rue pour notre avenir, pour celui de nos enfants. A partir de maintenant, ils vont nous voir davantage dans les rues, nous les femmes", explique à l'AFP une manifestante, Rükiye Aker.
Des manifestations similaires ont été organisées la semaine dernière à Istanbul et Izmir (ouest), après que le surveillant d'un parc stambouliote eut demandé à une jeune femme de quitter les lieux au motif qu'elle portait une "tenue inappropriée". L'employé a été suspendu et une plainte déposée contre lui.
En outre, plusieurs agressions de femmes ces derniers mois, notamment dans les transports en commun, ont provoqué l'indignation en Turquie, où la société reste encore très patriarcale.
Ainsi, en juin, à Istanbul, une femme âgée de 22 ans a été frappée dans un bus par un homme qui lui reprochait d'avoir mis un short pendant le mois de ramadan. L'agresseur a défendu son geste en affirmant avoir été "provoqué".
Une affaire similaire avait déjà provoqué l'indignation d'associations féministes l'année dernière, lorsqu'un homme a asséné un coup de pied au visage d'une femme de 23 ans parce qu'elle portait un short.
Dans ce procès, toujours en cours, l'agresseur risque jusqu'à neuf ans d'emprisonnement.
Les défenseurs des droits des femmes accusent le gouvernement islamo-conservateur turc de créer un contexte propice à un sentiment d'impunité, même si les dirigeants turcs condamnent régulièrement ces agressions.
Les militants reprochent notamment au président Recep Tayyip Erdogan des remarques incendiaires, comme l'année dernière, lorsque le chef de l'Etat turc avait estimé que les femmes étaient "incomplètes" sans enfants.
Les manifestants, dont une majorité de femmes, ont défilé dans la capitale turque sous haute surveillance policière en scandant "Touche pas à mon short" et en brandissant des pancartes exhortant les Turques à "ne pas déserter les nuits, les rues et les places".
"Nous sommes dans la rue pour notre avenir, pour celui de nos enfants. A partir de maintenant, ils vont nous voir davantage dans les rues, nous les femmes", explique à l'AFP une manifestante, Rükiye Aker.
Des manifestations similaires ont été organisées la semaine dernière à Istanbul et Izmir (ouest), après que le surveillant d'un parc stambouliote eut demandé à une jeune femme de quitter les lieux au motif qu'elle portait une "tenue inappropriée". L'employé a été suspendu et une plainte déposée contre lui.
En outre, plusieurs agressions de femmes ces derniers mois, notamment dans les transports en commun, ont provoqué l'indignation en Turquie, où la société reste encore très patriarcale.
Ainsi, en juin, à Istanbul, une femme âgée de 22 ans a été frappée dans un bus par un homme qui lui reprochait d'avoir mis un short pendant le mois de ramadan. L'agresseur a défendu son geste en affirmant avoir été "provoqué".
Une affaire similaire avait déjà provoqué l'indignation d'associations féministes l'année dernière, lorsqu'un homme a asséné un coup de pied au visage d'une femme de 23 ans parce qu'elle portait un short.
Dans ce procès, toujours en cours, l'agresseur risque jusqu'à neuf ans d'emprisonnement.
Les défenseurs des droits des femmes accusent le gouvernement islamo-conservateur turc de créer un contexte propice à un sentiment d'impunité, même si les dirigeants turcs condamnent régulièrement ces agressions.
Les militants reprochent notamment au président Recep Tayyip Erdogan des remarques incendiaires, comme l'année dernière, lorsque le chef de l'Etat turc avait estimé que les femmes étaient "incomplètes" sans enfants.