PAPEETE, le 06 decembre 2016 - Mardi matin, le prestataire Tupuna Kultur a organisé une démonstration de ses activités dans les jardins de Tahiti Tourisme. Quatre stands représentants les cinq archipels proposaient des activités et des ateliers dont le but est d'initier le spectateur aux techniques des savoirs polynésiens.
"Il faut réveiller le mana! Nous devons le rouvrir car nous avons fermés son accès" Brenda et Adelina ont présenté mardi matin leur nouveau concept touristique Tupuna Kultur dont l'objectif est de transmettre la culture polynésienne aux touristes mais aussi aux locaux qui, trop souvent, ont oublié ou perdu leur culture.
Des mamas et des papas Polynésiens ont acceptés de participer au projet pour transmettre le savoir aux jeunes. Iriti Hoto, chef de la troupe Heikura Nui est un spécialiste incontestable du Heiva et Jeannine Maru Ara, élue meilleure danseuse au Heiva à six reprises ont accepté de parrainer le projet "parce que c'est pour nos jeunes qu'on fait ça. Il faut qu'ils apprennent à connaître leur culture, c'est ça qui est importante."
De son côté, Mama Melia spécialiste du Pandanus abonde dans ce sens, "tout ça c'est pour nos enfants et nos petits-enfants. Leurs transmettre notre savoir, leur apprendre ce que nous faisons c'est le plus important. "
Côté Marquises explication du Ra'au, de la fabrication du tapa ou encore de la sculpture, pour les Gambiers Tuamotus le tressage de plats et paniers ainsi de les confections en coquillage.
"Il faut réveiller le mana! Nous devons le rouvrir car nous avons fermés son accès" Brenda et Adelina ont présenté mardi matin leur nouveau concept touristique Tupuna Kultur dont l'objectif est de transmettre la culture polynésienne aux touristes mais aussi aux locaux qui, trop souvent, ont oublié ou perdu leur culture.
Des mamas et des papas Polynésiens ont acceptés de participer au projet pour transmettre le savoir aux jeunes. Iriti Hoto, chef de la troupe Heikura Nui est un spécialiste incontestable du Heiva et Jeannine Maru Ara, élue meilleure danseuse au Heiva à six reprises ont accepté de parrainer le projet "parce que c'est pour nos jeunes qu'on fait ça. Il faut qu'ils apprennent à connaître leur culture, c'est ça qui est importante."
De son côté, Mama Melia spécialiste du Pandanus abonde dans ce sens, "tout ça c'est pour nos enfants et nos petits-enfants. Leurs transmettre notre savoir, leur apprendre ce que nous faisons c'est le plus important. "
Côté Marquises explication du Ra'au, de la fabrication du tapa ou encore de la sculpture, pour les Gambiers Tuamotus le tressage de plats et paniers ainsi de les confections en coquillage.
Selon Vaihere Lissant,Directrice Marketing et Communication de Tahiti Tourisme., ce produit répond à un besoin des touristes mais aussi des locaux qui sont demandeur de ce genre d'expérience, "c'est un produit qui est demandé. Ce qu'elles proposent c'est un package ça peut aller d'une semaine d'initiation en immersion elles proposent aussi des formations plus courtes ou alors à la carte avec une heure de d'initiation. Elles souhaiteraient travailler avec des hôtels et des pensions de famille pour des formules all inclusives."
Cette idée de projet est venue d'une rencontre, celle d'Adelina et de Brenda. "Nous avons travaillé toutes les deux dans le domaine touristique et de la formation. Chacune avec ses compétences nous avons fusionnés nos idées et c'est comme ça qu'est née Tupuna Kultur. Tupuna Kultur parce que nous avons voulu faire appel aux anciens pour qu'ils puissent partager leur savoir avec les générations futures et surtout ne pas oublier tout ce savoir culturel. C'est un projet touristique culturel destiné aux locaux et à tous ceux qui s'intéressent à la culture polynésienne. C'est un projet qui muri depuis quelques années puisque nous avons eu un certain vécu dedans et nous nous sommes dit pourquoi ne pas réunir tout ce patrimoine", explique Brenda avant d'ajouter "la transmission de ces connaissance est importante, nous ne sommes pas éternels il faut profiter de ces sages là parce qu'un jour ces personnes s'en vont et si on n'exploite pas ces richesses si elles ne sont pas transmises ont risque de les perdre. On est très satisfaites et à voir les sourire des gens ça fait effet miroir"
Adelina poursuit, "on s'est rapprochée des anciens, parce que c'est là que se trouve le trésor trop souvent ignorés. Le but futur dans quatre, cinq ans peut-être dix ans est d'instaurer un centre culturel qui regrouperait toutes les richesses de la Polynésie française. "