PUNAAUIA, le 28 février 2018 - Il a effectué ses études au lycée agricole d'Opunohu, à Moorea. Tuhani Pugibet possède aujourd'hui, trois exploitations agricoles, deux à Punaauia et une à Mataiea. Homme de la terre, Tuhani aime son métier. Et à quelques jours de la journée porte ouverte de son ancien établissement scolaire à Opunohu, il se confie à Tahiti Infos.
La journée porte ouverte du lycée agricole d’Opunohu aura lieu le samedi 10 mars. Au programme, une présentation des différentes filières, des animations ainsi que la vente des produits de la ferme du lycée.
Depuis la création du lycée, plusieurs jeunes polynésiens, originaires des différentes îles du fenua, se sont succédés pour y poursuivre des formations dans le domaine agricole.
Pour beaucoup d’entre eux, la mise en place de leur propre exploitation agricole était leur priorité. Bien que le chemin ne soit pas évident, certains y sont tout de même arrivés. On retrouve parmi eux, Tuhani Pugibet, un jeune agriculteur de 27 ans.
Tuhani possède actuellement, avec son père, une serre de vanille biologique de 750 m², ainsi qu’une serre de légumes biologiques de 1 500 m² à Punaauia. À Mataiea, il a également monté une exploitation agricole de 1,5 hectare de fruits et légumes biologiques.
Tuhani a embauché deux salariés, en contrat CAE, à mi-temps, et il estime gagner "très bien sa vie".
"Je me suis orienté dans l’agriculture, car c’est un métier qui, à mes yeux, ne se perdra jamais. Il était important pour moi, de m’orienter vers un métier durable. De plus, 90 % de l’alimentation de notre fenua vient de l’extérieur. Il y a donc des opportunités à saisir" explique-t-il.
Mais pour en arriver-là, Tuhani a beaucoup appris sur le secteur agricole. Après une formation en génie mécanique au lycée du Taaone, il décide de poursuivre sa scolarité au lycée agricole d'Opunohu. "J’avais choisi d’aller là-bas pour découvrir la nature avec tout ce qui s’y trouve. De plus, je voulais me déconnecter de la ville", confie-t-il.
En 2010, il obtient son Bac STAV (Science et Technologies de l’Agronomie du Vivant), puis un BTS DARC (Développement de l’Agriculture des Régions Chaudes), en 2012. "Ces formations ont été indispensables pour la mise en place de mes exploitations agricoles", explique Tuhani.
Durant sa formation de BTS, Tuhani est également parti en stage, en France, dans une grande exploitation agricole biologique de 20 hectares. Un déplacement qui l’a conforté dans son choix pour l’agriculture biologique. D'ailleurs, ses produits agricoles sont certifiés Bio par le SPG Fetia.
En 2017, il devient naturellement président de la coopérative "le marché bio". Une coopérative qui regroupe l'ensemble des producteurs en agriculture biologique de la Polynésie française.
"L’agriculture bio est, pour moi, la seule manière de produire des aliments de façon durable et saine pour ma génération et les générations à venir", indique-t-il.
Aujourd'hui, Tuhani regrette que peu de jeunes se lancent dans l'agriculture. Les problèmes d'indivision et le manque de terres agricoles pourraient être à l'origine de ce manque de motivation, selon lui. "Les premières années dans l’agriculture sont les plus dures, mais c’est un métier d’avenir. Si nous persévérons, nous réussirons. La réussite dépend de notre courage", insiste-t-il.
Tuhani invite donc le public, et en particulier les jeunes qui s'intéresseraient aux métiers de l’agriculture, à venir s’informer sur les formations proposées au lycée agricole lors de la journée porte ouverte.
La journée porte ouverte du lycée agricole d’Opunohu aura lieu le samedi 10 mars. Au programme, une présentation des différentes filières, des animations ainsi que la vente des produits de la ferme du lycée.
Depuis la création du lycée, plusieurs jeunes polynésiens, originaires des différentes îles du fenua, se sont succédés pour y poursuivre des formations dans le domaine agricole.
Pour beaucoup d’entre eux, la mise en place de leur propre exploitation agricole était leur priorité. Bien que le chemin ne soit pas évident, certains y sont tout de même arrivés. On retrouve parmi eux, Tuhani Pugibet, un jeune agriculteur de 27 ans.
Tuhani possède actuellement, avec son père, une serre de vanille biologique de 750 m², ainsi qu’une serre de légumes biologiques de 1 500 m² à Punaauia. À Mataiea, il a également monté une exploitation agricole de 1,5 hectare de fruits et légumes biologiques.
Tuhani a embauché deux salariés, en contrat CAE, à mi-temps, et il estime gagner "très bien sa vie".
"Je me suis orienté dans l’agriculture, car c’est un métier qui, à mes yeux, ne se perdra jamais. Il était important pour moi, de m’orienter vers un métier durable. De plus, 90 % de l’alimentation de notre fenua vient de l’extérieur. Il y a donc des opportunités à saisir" explique-t-il.
Mais pour en arriver-là, Tuhani a beaucoup appris sur le secteur agricole. Après une formation en génie mécanique au lycée du Taaone, il décide de poursuivre sa scolarité au lycée agricole d'Opunohu. "J’avais choisi d’aller là-bas pour découvrir la nature avec tout ce qui s’y trouve. De plus, je voulais me déconnecter de la ville", confie-t-il.
En 2010, il obtient son Bac STAV (Science et Technologies de l’Agronomie du Vivant), puis un BTS DARC (Développement de l’Agriculture des Régions Chaudes), en 2012. "Ces formations ont été indispensables pour la mise en place de mes exploitations agricoles", explique Tuhani.
Durant sa formation de BTS, Tuhani est également parti en stage, en France, dans une grande exploitation agricole biologique de 20 hectares. Un déplacement qui l’a conforté dans son choix pour l’agriculture biologique. D'ailleurs, ses produits agricoles sont certifiés Bio par le SPG Fetia.
En 2017, il devient naturellement président de la coopérative "le marché bio". Une coopérative qui regroupe l'ensemble des producteurs en agriculture biologique de la Polynésie française.
"L’agriculture bio est, pour moi, la seule manière de produire des aliments de façon durable et saine pour ma génération et les générations à venir", indique-t-il.
Aujourd'hui, Tuhani regrette que peu de jeunes se lancent dans l'agriculture. Les problèmes d'indivision et le manque de terres agricoles pourraient être à l'origine de ce manque de motivation, selon lui. "Les premières années dans l’agriculture sont les plus dures, mais c’est un métier d’avenir. Si nous persévérons, nous réussirons. La réussite dépend de notre courage", insiste-t-il.
Tuhani invite donc le public, et en particulier les jeunes qui s'intéresseraient aux métiers de l’agriculture, à venir s’informer sur les formations proposées au lycée agricole lors de la journée porte ouverte.
Tuhani tient cet amour de l'agriculture, de son père. Ils travaillent ensemble sur les exploitations de Punaauia.