Le 'street workout' s'invite à la plage
MAHINA, le 14 juin 2014. Le programme de cette journée de promotion du sport et de la santé organisé par la CPS à la Pointe Vénus était chargé : de la pirogue, du stand up paddle, du volley, du basket, du fitness et ses variantes, de la pétanque, du bmx avec également quelques innovation come la ‘slackline’ ou encore le ‘street work out’, cette discipline qui consiste à utiliser le mobilier urbain pour faire des exercices de musculation, de souplesse.
Dirigé vers une population de Polynésie qui souffre d’obésité, de diabète et de maux divers liés à la ‘malboufffe’ le message de la CPS est clair : ‘il faut mieux s’alimenter et il faut avoir une activité physique.’ L’espace historique de la Pointe Vénus et de son phare est idéal pour la pratique des activités sportives les plus diverses. Environ 1000 personnes étaient présentes, une participation relativement timide selon Doriane Domingo, en partie en raison du temps incertain.
Dirigé vers une population de Polynésie qui souffre d’obésité, de diabète et de maux divers liés à la ‘malboufffe’ le message de la CPS est clair : ‘il faut mieux s’alimenter et il faut avoir une activité physique.’ L’espace historique de la Pointe Vénus et de son phare est idéal pour la pratique des activités sportives les plus diverses. Environ 1000 personnes étaient présentes, une participation relativement timide selon Doriane Domingo, en partie en raison du temps incertain.
Doriane Domingo responsable du service communication de la CPS :
Que peux tu nous dire sur cette édition 2014 ?
« Pour cette édition 2014, l’objet reste le même à savoir promouvoir les bons comportements : il vaut mieux se prendre en charge lorsque nous sommes en bonne santé que lorsque nous sommes malades, c’est plus facile. Cette année on retrouve des centres d’information et des activités sportives nautiques et terrestres. ‘Tuaro no te ora’ veut dire ‘faire du sport’ ou se ‘battre pour sa santé’ : nous avons surfé sur ces deux mots pour interpeller la population sur l’importance de la promotion de la santé et de l’adoption des bons comportements alimentaires et sportifs. »
Des nouveautés, comme le ‘Street Work out’ ? (musculation urbaine)
« On a souhaité répondre à la demande de la jeunesse, une jeunesse qui entend faire du sport, qui montre qu’elle en a envie. Nous avons innové en invitant par exemple ‘le street work out’, xtrem gym, en invitant la ‘slackline’ ainsi que le ‘bodybalance’ ou encore la course de paddle, qui devient aujourd’hui une activité phare. »
Des stands nutrition, santé également ?
« On aborde l’aspect nutrition grâce au stand tenu par l’association des diététiciens, la maison du diabétique et un stand qui propose des jus de fruits. Avec notre dentiste-conseil nous avons souhaité mettre l’accent sur l’hygiène bucco–dentaire qui évidemment influe sur notre état de santé général. Avec de bonnes dents, nous pouvons bien nous alimenter. Les personnes qui ont le diabète doivent encore plus faire attention à leurs dents. »
C’est important pour la CPS de promouvoir la santé, pour des questions de budget également ?
« Pour la CPS, au-delà de l’aspect financier, il y a quand même une dimension humaine, une population en bonne santé c’est également un pays en bonne santé. Il est important que la population réalise aujourd’hui qu’elle doit, plus que jamais, prendre soin de sa santé. »
C’est urgent ?
« Je dirais que cela devient une priorité pour les familles. Il faut qu’au sein de chaque famille polynésienne, aujourd’hui plus que jamais, on ait le souci de choisir son alimentation, on ait le souci pratiquer une activité sportive au quotidien, on ait le souci de son état de santé général. »
Quelque chose à ajouter ?
« Merci à l’ensemble de nos partenaires particulièrement Air Tahit Nui, Air Tahiti et le Pearl Beach. Cette manifestation a pu avoir lieu grâce à tous nos partenaires institutionnels : La maison du diabétique, l’association des diététiciens, le centre d’alcoologie et de toxicomanie, la ligue contre le cancer, le service jeunesse et sport, la fédération tahitienne de va’a et bien évidemment l’UPJ qui assure toute l’animation de la journée. »
Que peux tu nous dire sur cette édition 2014 ?
« Pour cette édition 2014, l’objet reste le même à savoir promouvoir les bons comportements : il vaut mieux se prendre en charge lorsque nous sommes en bonne santé que lorsque nous sommes malades, c’est plus facile. Cette année on retrouve des centres d’information et des activités sportives nautiques et terrestres. ‘Tuaro no te ora’ veut dire ‘faire du sport’ ou se ‘battre pour sa santé’ : nous avons surfé sur ces deux mots pour interpeller la population sur l’importance de la promotion de la santé et de l’adoption des bons comportements alimentaires et sportifs. »
Des nouveautés, comme le ‘Street Work out’ ? (musculation urbaine)
« On a souhaité répondre à la demande de la jeunesse, une jeunesse qui entend faire du sport, qui montre qu’elle en a envie. Nous avons innové en invitant par exemple ‘le street work out’, xtrem gym, en invitant la ‘slackline’ ainsi que le ‘bodybalance’ ou encore la course de paddle, qui devient aujourd’hui une activité phare. »
Des stands nutrition, santé également ?
« On aborde l’aspect nutrition grâce au stand tenu par l’association des diététiciens, la maison du diabétique et un stand qui propose des jus de fruits. Avec notre dentiste-conseil nous avons souhaité mettre l’accent sur l’hygiène bucco–dentaire qui évidemment influe sur notre état de santé général. Avec de bonnes dents, nous pouvons bien nous alimenter. Les personnes qui ont le diabète doivent encore plus faire attention à leurs dents. »
C’est important pour la CPS de promouvoir la santé, pour des questions de budget également ?
« Pour la CPS, au-delà de l’aspect financier, il y a quand même une dimension humaine, une population en bonne santé c’est également un pays en bonne santé. Il est important que la population réalise aujourd’hui qu’elle doit, plus que jamais, prendre soin de sa santé. »
C’est urgent ?
« Je dirais que cela devient une priorité pour les familles. Il faut qu’au sein de chaque famille polynésienne, aujourd’hui plus que jamais, on ait le souci de choisir son alimentation, on ait le souci pratiquer une activité sportive au quotidien, on ait le souci de son état de santé général. »
Quelque chose à ajouter ?
« Merci à l’ensemble de nos partenaires particulièrement Air Tahit Nui, Air Tahiti et le Pearl Beach. Cette manifestation a pu avoir lieu grâce à tous nos partenaires institutionnels : La maison du diabétique, l’association des diététiciens, le centre d’alcoologie et de toxicomanie, la ligue contre le cancer, le service jeunesse et sport, la fédération tahitienne de va’a et bien évidemment l’UPJ qui assure toute l’animation de la journée. »
Randy Manavarere, jeune entrepreneur de ‘Tahiti Smoothies’
Qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser à cette activité commerciale ?
« Avant tout, vous pouvez nous retrouver sur FB ! Ce qui m’a intéressé, c’est qu’en ce moment, il y a un changement des mentalités, les gens prennent conscience de ce qu’ils mangent. Ils prennent soin de leur corps, de leur santé et justement participent à des évènements comme celui d’aujourd’hui, produit par la CPS, pour la santé et le sport, j’ai pensé que cela aurait fait un bon mélange. »
Tu pratiques la danse, le hip hop me semble-t-il ?
« Je fais un peu de danse, de hip hop, de break, en même temps je me suis dit que tout le monde aimait les fruit et les gens voulaient justement changer un peu, plutôt que du coca et des choses sucrées, pour aller plus vers des choses naturelles. Pour moi c’est plus qu’une activité commerciale, c’est plus un mode de vie, une façon de vivre sainement. »
Cela fait longtemps que tu as lancé cette activité, ce malgré la crise ?
« Pour le moment je ne fais que les foires pour tester le marché, en fonction de cela je verrais si je m’installerai quelque part en ville. C’est vrai que la crise est encore présente mais on essaie de s’en sortir malgré ça. Je suis jeune, j’ai quand même essayé de monter une activité et j’encourage les autres à faire de même. Les vraies personnes qui vont nous faire sortir de cette crise ne sont pas les politiques, enfin, ils font partie des facteurs, mais c’est plus les gens en général. Monter des activités fait monter l’économie, il faut investir dans les jeunes entreprises et justement il y en a plein de jeunes qui viennent de finir leurs études. Aussi pour être payé à la juste valeur de son diplôme. »
En tant que danseur hip hop, que penses-tu du ‘street work out’ ?
« Pour moi, le hip hop stagne un peu, ce n’est plus l’euphorie du hip hop comme il y a 5 ans, il y a toujours de nouvelles activités qui naissent. C’est bien, cela permet aux jeunes de mettre leur énergie dans quelque chose, plutôt que de rester là à ne rien faire. Je trouve ça bien. » SB
Qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser à cette activité commerciale ?
« Avant tout, vous pouvez nous retrouver sur FB ! Ce qui m’a intéressé, c’est qu’en ce moment, il y a un changement des mentalités, les gens prennent conscience de ce qu’ils mangent. Ils prennent soin de leur corps, de leur santé et justement participent à des évènements comme celui d’aujourd’hui, produit par la CPS, pour la santé et le sport, j’ai pensé que cela aurait fait un bon mélange. »
Tu pratiques la danse, le hip hop me semble-t-il ?
« Je fais un peu de danse, de hip hop, de break, en même temps je me suis dit que tout le monde aimait les fruit et les gens voulaient justement changer un peu, plutôt que du coca et des choses sucrées, pour aller plus vers des choses naturelles. Pour moi c’est plus qu’une activité commerciale, c’est plus un mode de vie, une façon de vivre sainement. »
Cela fait longtemps que tu as lancé cette activité, ce malgré la crise ?
« Pour le moment je ne fais que les foires pour tester le marché, en fonction de cela je verrais si je m’installerai quelque part en ville. C’est vrai que la crise est encore présente mais on essaie de s’en sortir malgré ça. Je suis jeune, j’ai quand même essayé de monter une activité et j’encourage les autres à faire de même. Les vraies personnes qui vont nous faire sortir de cette crise ne sont pas les politiques, enfin, ils font partie des facteurs, mais c’est plus les gens en général. Monter des activités fait monter l’économie, il faut investir dans les jeunes entreprises et justement il y en a plein de jeunes qui viennent de finir leurs études. Aussi pour être payé à la juste valeur de son diplôme. »
En tant que danseur hip hop, que penses-tu du ‘street work out’ ?
« Pour moi, le hip hop stagne un peu, ce n’est plus l’euphorie du hip hop comme il y a 5 ans, il y a toujours de nouvelles activités qui naissent. C’est bien, cela permet aux jeunes de mettre leur énergie dans quelque chose, plutôt que de rester là à ne rien faire. Je trouve ça bien. » SB