A Makemo le nouvel abri de survie inauguré en novembre 2013 (notre photo) sert également d'école.
PAPEETE, le 11 août 2015. La commission permanente de l'assemblée de Polynésie a approuvé la semaine dernière des projets d'avenant pour prolonger les délais de construction des abris de survie de Raroia, Pukarua, Amanu, Taenga et de réhabilitation de celui de Napuka. Les délais de finalisation ont été étendus en raison de différents aléas administratifs ou techniques. Ces abris devraient néanmoins être achevés d'ici fin juillet 2016.
Dans le premier Contrat de Projets conclu entre l'État et la Polynésie française (2008-2014), il était prévu une enveloppe de 6,2 milliards de Fcfp pour la construction d'abris de survie dans les Tuamotu et dans les Gambier particulièrement exposés au risque de houle cyclonique. Ce volet a connu un démarrage rapide, tant au niveau de la programmation que de l’engagement, et une dynamique soutenue jusqu’à 2012. Mais depuis cette date le taux de réalisation n’atteint toutefois que 48 %.
En juin 2014, 15 nouveaux abris étaient construits et les travaux d’extension/réhabilitation achevés pour six autres structures. Pour les autres, ces opérations sont en attente d’achèvement et bloquées. Certaines, pour des raisons administratives, avec le refus exprimé par certaines communes de se voir rétrocéder les abris de survie ; d'autres dans l’attente de finitions prévues dans le cahier des charges des constructions.
Selon le rapport d’évaluation du Contrat de projets, le volet "Abris de survie" ne présente qu’un seul enjeu majeur : "la clôture administrative des opérations, dont certaines ont été achevées il y a près de deux ans mais ne peuvent être occupées et recevoir une utilisation principale permanente tel qu’il a été prévu par le Contrat de projet". Le programme prévoyait en effet des conventions de mise à disposition au bénéfice des communes : l'utilisation principale permanente de ces abris étant organisée pour garantir le bon entretien des installations réalisées. Quand ces conventions d'utilisation n'avancent pas, cela représente un risque pour la pérennité des installations.
Enfin, les travaux dans certains abris ne sont pas achevés en raison du retard dans la fourniture d'équipements prévus. C'est le cas notamment des installations photovoltaïques pour cinq abris de survie dans les Tuamotu et dont le marché vient juste d'être conclu. Il faudra encore huit mois de travaux pour achever le chantier. A Amanu et Taenga, les travaux de construction des abris de survie ont été interrompus à la suite de la liquidation judiciaire de l'entreprise qui avait été attributaire du marché. Un nouvel appel d'offres a été lancé en juin dernier.
Enfin pour ce qui est de la réhabilitation de l'abri paracyclonique de Napuka, il y a eu plusieurs appels d'offres infructueux qui ont retardé le début des travaux. Puis, en février dernier la découverte d'amiante sur le bloc santé de l'abri de survie a nécessité une opération de désamiantage qui a augmenté considérablement la durée prévisionnelle de l’opération mais aussi fait gonfler les coûts de 71 millions de Fcfp supplémentaires (174,5 millions de Fcfp au total). Selon les nouvelles conventions présentées, les travaux dans ces abris de survie devraient désormais être achevés au plus tard en juillet 2016.
Dans le premier Contrat de Projets conclu entre l'État et la Polynésie française (2008-2014), il était prévu une enveloppe de 6,2 milliards de Fcfp pour la construction d'abris de survie dans les Tuamotu et dans les Gambier particulièrement exposés au risque de houle cyclonique. Ce volet a connu un démarrage rapide, tant au niveau de la programmation que de l’engagement, et une dynamique soutenue jusqu’à 2012. Mais depuis cette date le taux de réalisation n’atteint toutefois que 48 %.
En juin 2014, 15 nouveaux abris étaient construits et les travaux d’extension/réhabilitation achevés pour six autres structures. Pour les autres, ces opérations sont en attente d’achèvement et bloquées. Certaines, pour des raisons administratives, avec le refus exprimé par certaines communes de se voir rétrocéder les abris de survie ; d'autres dans l’attente de finitions prévues dans le cahier des charges des constructions.
Selon le rapport d’évaluation du Contrat de projets, le volet "Abris de survie" ne présente qu’un seul enjeu majeur : "la clôture administrative des opérations, dont certaines ont été achevées il y a près de deux ans mais ne peuvent être occupées et recevoir une utilisation principale permanente tel qu’il a été prévu par le Contrat de projet". Le programme prévoyait en effet des conventions de mise à disposition au bénéfice des communes : l'utilisation principale permanente de ces abris étant organisée pour garantir le bon entretien des installations réalisées. Quand ces conventions d'utilisation n'avancent pas, cela représente un risque pour la pérennité des installations.
Enfin, les travaux dans certains abris ne sont pas achevés en raison du retard dans la fourniture d'équipements prévus. C'est le cas notamment des installations photovoltaïques pour cinq abris de survie dans les Tuamotu et dont le marché vient juste d'être conclu. Il faudra encore huit mois de travaux pour achever le chantier. A Amanu et Taenga, les travaux de construction des abris de survie ont été interrompus à la suite de la liquidation judiciaire de l'entreprise qui avait été attributaire du marché. Un nouvel appel d'offres a été lancé en juin dernier.
Enfin pour ce qui est de la réhabilitation de l'abri paracyclonique de Napuka, il y a eu plusieurs appels d'offres infructueux qui ont retardé le début des travaux. Puis, en février dernier la découverte d'amiante sur le bloc santé de l'abri de survie a nécessité une opération de désamiantage qui a augmenté considérablement la durée prévisionnelle de l’opération mais aussi fait gonfler les coûts de 71 millions de Fcfp supplémentaires (174,5 millions de Fcfp au total). Selon les nouvelles conventions présentées, les travaux dans ces abris de survie devraient désormais être achevés au plus tard en juillet 2016.