"Lorsque (nos malades) viennent seuls, souffrant de pathologies lourdes, maintenir le lien familial grâce à internet leur permet d’avoir le moral, d’autant plus dans de tels moments", a souligné Jean-Paul Tuaiva.
PARIS, le 5 octobre 2016. Jean-Paul Tuaiva a demandé mercredi à l'Assemblée nationale qu'un tarif local soit mis en place pour les appels téléphoniques vers le fenua des malades en métropole.
Lors de l'examen du projet loi sur l'égalité réelle outre-mer à l'Assemblée nationale mercredi, Jean-Paul Tuaiva a défendu trois amendements qu'il avait déposés. "Ces amendements visent à améliorer les conditions de vie des ressortissants qui viennent se faire soigner en métropole", a-t-il expliqué dans l'hémicycle. "Pour rappel, entre 400 et 500 malades polynésiens sont soignés à Paris pour des pathologies très lourdes. Bien souvent, ils arrivent seuls. Or, nous savons tous que le soutien familial est un élément très important dans le processus de guérison". Le député a donc demandé que "les ressortissants de la zone Pacifique puissent bénéficier d’un tarif local pour alléger leurs dépenses téléphoniques."
Victorin Lurel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelle et ancien ministre des Outre-mer, s'est opposé à ces amendements : " nous pensons qu’ils sont en partie déjà satisfaits". "Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à étudier cette question dans un rapport", a-t-il ajouté.
La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, a ensuite pris la parole et répondu : "Nous avons déjà mené un travail auprès des hôpitaux publics. Des démarches réelles ont été engagées à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, autour du développement de connexions wifi gratuites et de la possibilité pour les malades d’être en lien avec leurs proches grâce à Skype ou WhatsApp".
La ministre a donc proposé au député polynésien d'aller " vérifier ensemble l’organisation des points d’accueil où ces dispositifs seront rendus accessibles aux malades."
Jean-Paul Tuaiva a finalement retiré ses amendements.
Lors de l'examen du projet loi sur l'égalité réelle outre-mer à l'Assemblée nationale mercredi, Jean-Paul Tuaiva a défendu trois amendements qu'il avait déposés. "Ces amendements visent à améliorer les conditions de vie des ressortissants qui viennent se faire soigner en métropole", a-t-il expliqué dans l'hémicycle. "Pour rappel, entre 400 et 500 malades polynésiens sont soignés à Paris pour des pathologies très lourdes. Bien souvent, ils arrivent seuls. Or, nous savons tous que le soutien familial est un élément très important dans le processus de guérison". Le député a donc demandé que "les ressortissants de la zone Pacifique puissent bénéficier d’un tarif local pour alléger leurs dépenses téléphoniques."
Victorin Lurel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelle et ancien ministre des Outre-mer, s'est opposé à ces amendements : " nous pensons qu’ils sont en partie déjà satisfaits". "Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à étudier cette question dans un rapport", a-t-il ajouté.
La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, a ensuite pris la parole et répondu : "Nous avons déjà mené un travail auprès des hôpitaux publics. Des démarches réelles ont été engagées à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, autour du développement de connexions wifi gratuites et de la possibilité pour les malades d’être en lien avec leurs proches grâce à Skype ou WhatsApp".
La ministre a donc proposé au député polynésien d'aller " vérifier ensemble l’organisation des points d’accueil où ces dispositifs seront rendus accessibles aux malades."
Jean-Paul Tuaiva a finalement retiré ses amendements.