
Crédit ANGELA WEISS / AFP
Washington, États-Unis | AFP | dimanche 09/02/2025 - Donald Trump a réaffirmé dans une interview diffusée dimanche toute sa confiance dans Elon Musk, qu'il a chargé de tailler dans les dépenses fédérales, assurant que son allié milliardaire allait permettre de débusquer des "centaines de milliards de dollars de fraude".
"Nous allons trouver des milliards, des centaines de milliards de dollars de fraude et d'abus. Et vous savez, les gens m'ont élu pour ça", a-t-il déclaré dans une interview à Fox News diffusée avant le Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain à laquelle il doit assister.
Elon Musk "a été formidable", a assuré le président à la chaîne conservatrice, saluant le travail réalisé par l'homme le plus riche du monde à la tête d'une "commission à l'efficacité gouvernementale" chargée de réduire drastiquement les dépenses publiques.
Le patron de Tesla, X et SpaceX a bouleversé ces derniers jours le fonctionnement de l'Etat fédéral américain avec des méthodes décriées comme brutales.
Il a notamment annoncé le démantèlement de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et accédé avec ses équipes aux données sensibles de plusieurs ministères, suscitant l'ire des démocrates et une avalanche d'actions en justice.
- "Insensé" -
Invoquant le risque de "préjudices irréparables", un juge fédéral américain a suspendu samedi les accès de son équipe aux données personnelles de millions d'Américains conservées par le département du Trésor.
Une décision "insensée", a fustigé Donald Trump auprès de Fox News, se disant "100% contre".
"Nous devons résoudre les problèmes de fraude, de gaspillage, d'abus, et toutes les choses qui ont été introduites dans le gouvernement", a-t-il tonné, accusant l'USAID de malversations.
"Nous parlons de centaines de millions de dollars d'argent qui vont à des endroits où ils ne devraient pas aller", a-t-il lancé au journaliste Bret Baier.
Le président a également redit qu'il allait rapidement demander à Elon Musk de passer en revue les budgets du Pentagone et du ministère de l'Education et ferait faire des économies au pays en défendant ses intérêts commerciaux à l'étranger.
A ce sujet, il a assuré que son idée d'annexer son voisin du nord était sérieuse. "Le Canada ferait bien mieux d'être le 51e État (américain) car nous perdons 200 milliards de dollars par an", a-t-il déclaré.
- "Prise de contrôle" -
En route vers la Nouvelle-Orléans pour assister au match du Super Bowl, le président a par ailleurs signé un décret proclamant le 9 février le jour du "Golfe de l'Amérique", le Golfe du Mexique qu'il a récemment décidé unilatéralement de rebaptiser.
Plus tôt dimanche, le sénateur démocrate Chris Murphy avait mis en garde contre une "éviscération de la démocratie".
"Nous sommes dans un moment critique où le pays tout entier doit comprendre que notre démocratie est en danger et que les milliardaires sont en train de prendre le contrôle du gouvernement", avait-il alerté sur ABC.
Elon Musk ne dispose ni de mandat électoral ni de portefeuille de ministre et a signé avec ses entreprises de gros contrats avec le gouvernement fédéral, dont le Pentagone, soulignent ses détracteurs, qui mettent en garde contre de possibles conflits d'intérêt.
Interrogé sur le sujet, le président américain a assuré à Fox News avoir toute confiance en l'homme d'affaires, suggérant qu'il ne gagnait "rien" à la tête de cette commission.
"Je me demande comment il peut y consacrer du temps. Il est tellement à fond", a-t-il par ailleurs glissé.
Le chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a lui dit ne pas être "gêné par le rythme des réformes", ni par d'éventuels manquements du duo Trump-Musk au principe de la séparation des pouvoirs.
Elon Musk agit comme "un auditeur extérieur" et "c'est la meilleure façon de faire", a-t-il assuré dimanche sur Fox News.
"Nous allons trouver des milliards, des centaines de milliards de dollars de fraude et d'abus. Et vous savez, les gens m'ont élu pour ça", a-t-il déclaré dans une interview à Fox News diffusée avant le Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain à laquelle il doit assister.
Elon Musk "a été formidable", a assuré le président à la chaîne conservatrice, saluant le travail réalisé par l'homme le plus riche du monde à la tête d'une "commission à l'efficacité gouvernementale" chargée de réduire drastiquement les dépenses publiques.
Le patron de Tesla, X et SpaceX a bouleversé ces derniers jours le fonctionnement de l'Etat fédéral américain avec des méthodes décriées comme brutales.
Il a notamment annoncé le démantèlement de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et accédé avec ses équipes aux données sensibles de plusieurs ministères, suscitant l'ire des démocrates et une avalanche d'actions en justice.
- "Insensé" -
Invoquant le risque de "préjudices irréparables", un juge fédéral américain a suspendu samedi les accès de son équipe aux données personnelles de millions d'Américains conservées par le département du Trésor.
Une décision "insensée", a fustigé Donald Trump auprès de Fox News, se disant "100% contre".
"Nous devons résoudre les problèmes de fraude, de gaspillage, d'abus, et toutes les choses qui ont été introduites dans le gouvernement", a-t-il tonné, accusant l'USAID de malversations.
"Nous parlons de centaines de millions de dollars d'argent qui vont à des endroits où ils ne devraient pas aller", a-t-il lancé au journaliste Bret Baier.
Le président a également redit qu'il allait rapidement demander à Elon Musk de passer en revue les budgets du Pentagone et du ministère de l'Education et ferait faire des économies au pays en défendant ses intérêts commerciaux à l'étranger.
A ce sujet, il a assuré que son idée d'annexer son voisin du nord était sérieuse. "Le Canada ferait bien mieux d'être le 51e État (américain) car nous perdons 200 milliards de dollars par an", a-t-il déclaré.
- "Prise de contrôle" -
En route vers la Nouvelle-Orléans pour assister au match du Super Bowl, le président a par ailleurs signé un décret proclamant le 9 février le jour du "Golfe de l'Amérique", le Golfe du Mexique qu'il a récemment décidé unilatéralement de rebaptiser.
Plus tôt dimanche, le sénateur démocrate Chris Murphy avait mis en garde contre une "éviscération de la démocratie".
"Nous sommes dans un moment critique où le pays tout entier doit comprendre que notre démocratie est en danger et que les milliardaires sont en train de prendre le contrôle du gouvernement", avait-il alerté sur ABC.
Elon Musk ne dispose ni de mandat électoral ni de portefeuille de ministre et a signé avec ses entreprises de gros contrats avec le gouvernement fédéral, dont le Pentagone, soulignent ses détracteurs, qui mettent en garde contre de possibles conflits d'intérêt.
Interrogé sur le sujet, le président américain a assuré à Fox News avoir toute confiance en l'homme d'affaires, suggérant qu'il ne gagnait "rien" à la tête de cette commission.
"Je me demande comment il peut y consacrer du temps. Il est tellement à fond", a-t-il par ailleurs glissé.
Le chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a lui dit ne pas être "gêné par le rythme des réformes", ni par d'éventuels manquements du duo Trump-Musk au principe de la séparation des pouvoirs.
Elon Musk agit comme "un auditeur extérieur" et "c'est la meilleure façon de faire", a-t-il assuré dimanche sur Fox News.