La première édition de la Conférence économique, en mai dernier, s'était tenue à la Présidence. Ce nouvel opus aura un cadre plus détendu, à l'hôtel Le Méridien Tahiti.
PAPEETE, le 4 octobre 2016 - La semaine prochaine, du 10 au 12 octobre, deux événements sont organisés par le gouvernement pour parler économie avec les forces vives du pays. Tous les sujets seront abordés : économie bleue, économie circulaire, numérique, tourisme chinois, collectif budgétaire 2017… Ces événements seront ouverts à tous et pourraient influencer les choix du gouvernement.
Trois jours de conférences, ateliers, tables rondes et débats sur l'économie : c'est le programme proposé par le ministère de la Relance économique pour la semaine prochaine. En fait, ce sont deux événements réunis en un, pour faire le tour de la question économique, du court terme au long terme.
Le court terme, ce sera lundi avec la Conférence économique, un rendez-vous que le ministère de la Relance économique espère organiser deux fois par an (la première édition a eu lieu en mai), pour échanger avec les entreprises, organisations professionnelles et représentants de la société civile sur les dossiers chauds.
Le long terme, ce sera mardi et mercredi avec le Forum économique, un événement que le ministère espère rendre annuel. Cette fois, le public (car l'événement est ouvert à tous, sur réservation) profitera d'une série de conférences, de débats et de tables rondes sur des sujets très divers, allant du numérique à l'économie bleue, en passant par l'économie circulaire, le tourisme…
CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE LE 10 OCTOBRE
La semaine s'ouvrira donc lundi par un travail très pratique entre le ministère et les patrons. Les organisations professionnelles et la société civile (Medef, CGPME, CCISM, CESC, Assemblée…) vont se réunir pour faire le point sur l'état de notre économie et ce qu'il reste à faire. L'ISPF et l'IEOM présenteront l'état de l'économie, le vice-président présentera les orientations budgétaires 2017 puis les participants s'installeront pour plus de quatre heures d'ateliers. Les discutions porteront sur trois thèmes choisis par les organisations : développer la production locale (focus sur le secteur primaire) ; faciliter le parcours administratif des porteurs de projet ; repenser le cadre fiscal et social des entrepreneurs individuels.
Les participants travaillent déjà sur ces sujets depuis le mois de mai dernier, quand s'était tenue la toute première Conférence économique. Le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, explique que ces ateliers vont ainsi servir à discuter du plan d'action économique du Pays avec les agents économiques, comme cela leur avait été promis.
Les discutions pourront aboutir à des arbitrages sur le budget 2017, à des changements administratifs ou même à des lois de Pays. Le ministre assure que la voix des professionnels sera entendue : "nous verrons ce qui va sortir des ateliers, mais ça ne concernera pas que le collectif budgétaire. En mai dernier nous avions eu des débats qui ont été traduits dans le cadre du collectif budgétaire, mais aussi dans les lois de Pays ou des délibérations. C'est aussi l'objectif de ces ateliers. Je ne dis pas que l'on va tout retenir, mais ce que le gouvernement jugera intéressant et opportun de déployer, nous le ferons." Ainsi, les propositions de la première Conférence économique auraient débouché sur des mesures comme les aides à l'équipement des entreprises, les aides au commerce de proximité...
FORUM ÉCONOMIQUE LES 11 ET 12 OCTOBRE
Les deux jours suivants seront bien différents. "Je souhaitais que l'on sorte d'un cadre bien connu, où on invite des spécialistes de l'Outre-Mer. L'idée là c'est de changer de cadre, d'aller voir des experts qui ont réussi ailleurs, qui ont une success story" s'enthousiasme le ministre Teva Rohfritsch en présentant le programme de ce tout premier Forum économique de la Polynésie française. "Ce sont des experts du monde privé, des politiques publiques ou des universités, et ils ont un regard non pas sur la Polynésie française, mais sur les facteurs de succès qui leur ont permis de réussir dans leurs pays d'origines. Et c'est à nous ensuite d'en tirer parti, de mettre nos filtres pour voir ce que l'on pourrait retenir de ces expériences. Je pense que ça permettra en tous cas de sortir du cadre."
Du coup, sur les six invités, deux viennent du Canada (pour parler numérique), un d'Australie (pour parler droit du travail), une de Chine (une spécialiste du tourisme chinois dans le Pacifique) et deux sont Français (pour parler économie circulaire et économie bleue). En bonus, le p-dg de l'Ifremer (François Jacq) et le directeur Outre-mer de l'AFD, Fabrice Richy, interviendront pour discuter économie bleue et financement de l'économie.
Ces deux jours seront animés par un modérateur, les présentations se termineront par les questions du public, et les journées seront entrecoupées de tables rondes et de débats. Bref, tout un programme pour rêver de notre économie de demain.
Trois jours de conférences, ateliers, tables rondes et débats sur l'économie : c'est le programme proposé par le ministère de la Relance économique pour la semaine prochaine. En fait, ce sont deux événements réunis en un, pour faire le tour de la question économique, du court terme au long terme.
Le court terme, ce sera lundi avec la Conférence économique, un rendez-vous que le ministère de la Relance économique espère organiser deux fois par an (la première édition a eu lieu en mai), pour échanger avec les entreprises, organisations professionnelles et représentants de la société civile sur les dossiers chauds.
Le long terme, ce sera mardi et mercredi avec le Forum économique, un événement que le ministère espère rendre annuel. Cette fois, le public (car l'événement est ouvert à tous, sur réservation) profitera d'une série de conférences, de débats et de tables rondes sur des sujets très divers, allant du numérique à l'économie bleue, en passant par l'économie circulaire, le tourisme…
CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE LE 10 OCTOBRE
La semaine s'ouvrira donc lundi par un travail très pratique entre le ministère et les patrons. Les organisations professionnelles et la société civile (Medef, CGPME, CCISM, CESC, Assemblée…) vont se réunir pour faire le point sur l'état de notre économie et ce qu'il reste à faire. L'ISPF et l'IEOM présenteront l'état de l'économie, le vice-président présentera les orientations budgétaires 2017 puis les participants s'installeront pour plus de quatre heures d'ateliers. Les discutions porteront sur trois thèmes choisis par les organisations : développer la production locale (focus sur le secteur primaire) ; faciliter le parcours administratif des porteurs de projet ; repenser le cadre fiscal et social des entrepreneurs individuels.
Les participants travaillent déjà sur ces sujets depuis le mois de mai dernier, quand s'était tenue la toute première Conférence économique. Le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, explique que ces ateliers vont ainsi servir à discuter du plan d'action économique du Pays avec les agents économiques, comme cela leur avait été promis.
Les discutions pourront aboutir à des arbitrages sur le budget 2017, à des changements administratifs ou même à des lois de Pays. Le ministre assure que la voix des professionnels sera entendue : "nous verrons ce qui va sortir des ateliers, mais ça ne concernera pas que le collectif budgétaire. En mai dernier nous avions eu des débats qui ont été traduits dans le cadre du collectif budgétaire, mais aussi dans les lois de Pays ou des délibérations. C'est aussi l'objectif de ces ateliers. Je ne dis pas que l'on va tout retenir, mais ce que le gouvernement jugera intéressant et opportun de déployer, nous le ferons." Ainsi, les propositions de la première Conférence économique auraient débouché sur des mesures comme les aides à l'équipement des entreprises, les aides au commerce de proximité...
FORUM ÉCONOMIQUE LES 11 ET 12 OCTOBRE
Les deux jours suivants seront bien différents. "Je souhaitais que l'on sorte d'un cadre bien connu, où on invite des spécialistes de l'Outre-Mer. L'idée là c'est de changer de cadre, d'aller voir des experts qui ont réussi ailleurs, qui ont une success story" s'enthousiasme le ministre Teva Rohfritsch en présentant le programme de ce tout premier Forum économique de la Polynésie française. "Ce sont des experts du monde privé, des politiques publiques ou des universités, et ils ont un regard non pas sur la Polynésie française, mais sur les facteurs de succès qui leur ont permis de réussir dans leurs pays d'origines. Et c'est à nous ensuite d'en tirer parti, de mettre nos filtres pour voir ce que l'on pourrait retenir de ces expériences. Je pense que ça permettra en tous cas de sortir du cadre."
Du coup, sur les six invités, deux viennent du Canada (pour parler numérique), un d'Australie (pour parler droit du travail), une de Chine (une spécialiste du tourisme chinois dans le Pacifique) et deux sont Français (pour parler économie circulaire et économie bleue). En bonus, le p-dg de l'Ifremer (François Jacq) et le directeur Outre-mer de l'AFD, Fabrice Richy, interviendront pour discuter économie bleue et financement de l'économie.
Ces deux jours seront animés par un modérateur, les présentations se termineront par les questions du public, et les journées seront entrecoupées de tables rondes et de débats. Bref, tout un programme pour rêver de notre économie de demain.
Comment participer ?
Les trois jours sont ouverts au public. La Conférence économique du lundi 10 octobre s'adresse aux agents économiques ou à ceux qui veulent apporter des idées "sans faire de politique". Par contre le Forum économique de mardi et mercredi 11 et 12 octobre est plus largement ouvert à tous ceux qui sont intéressé par le thème : "La refondation de l'économie polynésienne."
Les événements auront lieu à l'hôtel Le Méridien Tahiti.
Pour s'inscrire : contact@tahiti-expert-events.com
Les trois jours sont ouverts au public. La Conférence économique du lundi 10 octobre s'adresse aux agents économiques ou à ceux qui veulent apporter des idées "sans faire de politique". Par contre le Forum économique de mardi et mercredi 11 et 12 octobre est plus largement ouvert à tous ceux qui sont intéressé par le thème : "La refondation de l'économie polynésienne."
Les événements auront lieu à l'hôtel Le Méridien Tahiti.
Pour s'inscrire : contact@tahiti-expert-events.com
Le programme
2ème Conférence économique (lundi 10 octobre)
7h30 - 8h – Accueil des participants
8h - 8h30 – Discours d'Édouard Fritch
8h30 - 9h – Point de conjoncture économique (IEOM / ISPF)
9h00 - 9h30 – Point d'avancement du plan d'actions économiques (MEI)
9h30 - 10h30 – Présentation des orientations budgétaires 2017 (vice-présidence)
10h30 - 15h – Ateliers et préparation des restitutions (Soutien et développement des productions locales ; Simplification du parcours administratif du porteur de projet ; repenser le cadre fiscal et social de l'entreprenariat individuel)
15h30 - 17h30 – Restitution des ateliers
1er Forum économique de Polynésie française (11-12 octobre)
Mardi 11 octobre 2016
7h30 - 8h30 – Accueil des participants
8h30 - 9h – Discours d’introduction du Président de la Polynésie française
9h - 9h30 – Intervention du Secrétaire Général du Haut-Commissaire en Polynésie française
10h - 11h30 – Conférence débat sur l’économie numérique, M. Philippe Turp
11h30 -13h30 – Pause déjeuner (déjeuner libre)
13h30 - 15h – Conférence débat sur l’économie circulaire appliquée au cas des déchets de la banane, Mme Shirley Billot
15h30 - 16h30 – Conférence débat sur l’emploi et la réglementation du travail dans le Pacifique, Dr. Stéphane Le Queux
17h - 18h30 – Conférence débat sur le tourisme chinois dans le Pacifique, Dr. Jane CHEN
Mercredi 12 octobre 2016
7h30 - 8h – Accueil des participants
8h - 8h30 – Intervention de M. François Jacq, PDG de l’IFREMER
8h30 - 9h – Intervention de M. Fabrice Richy, Directeur Outre-mer de l’AFD
9h30 - 10h30 – Conférence débat sur l'économie bleue, M. Bernard Planchais
11h - 12h – Table ronde sur le tourisme (professionnels du tourisme de Polynésie française)
12h - 13h30 – Pause déjeuner (déjeuner libre)
13h30 - 15h – Conférence débat sur l’économie numérique, M. France Maltais
15h - 16h – Restitutions
16h15 - 16h45 – Discours de clôture par le Ministre de l’économie
7h30 - 8h – Accueil des participants
8h - 8h30 – Discours d'Édouard Fritch
8h30 - 9h – Point de conjoncture économique (IEOM / ISPF)
9h00 - 9h30 – Point d'avancement du plan d'actions économiques (MEI)
9h30 - 10h30 – Présentation des orientations budgétaires 2017 (vice-présidence)
10h30 - 15h – Ateliers et préparation des restitutions (Soutien et développement des productions locales ; Simplification du parcours administratif du porteur de projet ; repenser le cadre fiscal et social de l'entreprenariat individuel)
15h30 - 17h30 – Restitution des ateliers
1er Forum économique de Polynésie française (11-12 octobre)
Mardi 11 octobre 2016
7h30 - 8h30 – Accueil des participants
8h30 - 9h – Discours d’introduction du Président de la Polynésie française
9h - 9h30 – Intervention du Secrétaire Général du Haut-Commissaire en Polynésie française
10h - 11h30 – Conférence débat sur l’économie numérique, M. Philippe Turp
11h30 -13h30 – Pause déjeuner (déjeuner libre)
13h30 - 15h – Conférence débat sur l’économie circulaire appliquée au cas des déchets de la banane, Mme Shirley Billot
15h30 - 16h30 – Conférence débat sur l’emploi et la réglementation du travail dans le Pacifique, Dr. Stéphane Le Queux
17h - 18h30 – Conférence débat sur le tourisme chinois dans le Pacifique, Dr. Jane CHEN
Mercredi 12 octobre 2016
7h30 - 8h – Accueil des participants
8h - 8h30 – Intervention de M. François Jacq, PDG de l’IFREMER
8h30 - 9h – Intervention de M. Fabrice Richy, Directeur Outre-mer de l’AFD
9h30 - 10h30 – Conférence débat sur l'économie bleue, M. Bernard Planchais
11h - 12h – Table ronde sur le tourisme (professionnels du tourisme de Polynésie française)
12h - 13h30 – Pause déjeuner (déjeuner libre)
13h30 - 15h – Conférence débat sur l’économie numérique, M. France Maltais
15h - 16h – Restitutions
16h15 - 16h45 – Discours de clôture par le Ministre de l’économie
Les intervenants
Le Numérique, par M. Philippe TURP
En l’espace d’une génération, le Québec est devenu un leader sur l’échiquier mondial de l’industrie des technologies numériques et qui a occasionné des retombées significatives tant sur les plans économique et culturel, que sur la création d’emplois et la formation de main-d’œuvre qualifiée. Pour ce faire, il a su créer un cadre où l’innovation est au service de la créativité. Fédérant les acteurs locaux, les entreprises et les institutions d’enseignement, le Québec a généré un écosystème où créativité et productivité vont de pairs. Cette synergie de proximité a fait naître une industrie majeure dans le secteur des nouveaux médias. C’est ainsi que des manufacturiers numériques comme Ubisoft, Eidos, des réalisateurs multimédias comme Moment Factory, 4U2C, PixMob et des entreprises d’effets visuels, d’immersion et d’animation 3D sont nés er rayonnent aux quatre coins de la planète.
Aujourd’hui, le numérique transforme en profondeur nos habitudes de vie et bouleverse les modèles d’affaires traditionnels. Plus particulièrement, la création numérique relie des univers insoupçonnés et permet à la nouvelle génération de développer une culture entrepreneuriale de start-up et exercer leur leadership. En définitive, la création de contenus numériques permet de diffuser la culture d’une société pour en assurer sa pérennité, d’attirer des investissements, de retenir des talents qui constituent, assurément, un avantage économique et une source de progrès social au service des valeurs d’une société. Avis à toute société de profiter pleinement de cet univers numérique qui bénéficie à tous.
De formation juridique, Philippe TURP est actuellement Vice-Président Principal de la société Virtual Integrated Technology, société spécialisée dans le domaine du numérique au Canada. Il a été auparavant, pendant près de 10 ans, Directeur du développement stratégique de la société UBISOFT Entertainement, au Canada. Au travers de ses différentes expériences professionnelles, il a largement contribué au développement de la filière numérique au Canada.
L’économie Circulaire appliquée au cas des déchets de la banane, par Mme Shirley BILLOT
Avec la création de KADALYS, la première marque de cosmétologie naturelle aux actifs de bananier, c’est tout un écosystème qui voit le jour autour d’une production phare des Antilles « la banane ».
S’inspirant de la médecine traditionnelle créole, notre objectif est de développer des solutions innovantes pour transformer et valoriser les déchets et les co-produits de la filière. L’intégration de la filière dans un esprit d’économie circulaire est un véritable levier de préservation de ressources naturelles mais surtout un moyen de communiquer positivement sur un sourcing éthique made in France. Car avec le développement de RSE, le sourcing des matières premières est devenu stratégique pour les services achats et marketing de l’industrie cosmétique et alimentaire. Il permet d’éviter le greenwashing et créer de la valeur pour le consommateur.
Comment développer une offre exportable qui anticipe et intègre les attentes des marchés et des clients ? Le tropical chic made in France est il une force ou un frein ?
Diplômée d’un DESS en sciences économiques, Shirley Billot a fondé la marque Kadalys, la 1ère marque de cosmétologie aux actifs issus du bananier. Kadalys est actuellement distribuée en France et dans le monde : Japon, Corée, Chine, Taiwan, Australie, Iran, Canada, Europe…
Diversité, inégalités et politiques d’inclusion dans le Pacifique sud : regards sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Polynésie Française, par le Dr Stéphane LE QUEUX
Depuis son tournant vers le multiculturalisme dans le milieu des années 1970, les politiques de l’Australie visant l’égalité et la reconnaissance de la diversité ont acquis un fort enracinement institutionnel qui a donné lieu à une série de politiques proactives en matière d’égalité des chances (Equal Employment Opportunity - EEO) et contre les discriminations en matière d’accès à l’emploi. En contraste, la Nouvelle-Zélande a privilégié une approche plutôt ‘soft’ (volontariste) en matière de EEO. Les deux pays ont fait des progrès en matière d’égalité homme/femme, mais les avancées en matière de succès éducatif et de participation au marché du travail ne se répercutent pas nécessairement en termes d’ascension socio-professionnelle. A titre d’exemple, les femmes se retrouvent en plus grande majorité dans les secteurs de l’assistance à la personne (care) où les conditions salariales sont généralement moindres. En Australie, le législateur vient d’en tenir compte alors qu’en Nouvelle-Zélande, une campagne syndicale a visé la revalorisation de ces secteurs. Cette campagne revêt désormais un caractère plus général et prend la forme d’un mouvement social (Living Wage Aotearoa) contre les inégalités sociales.
La législation du travail polynésienne calquée globalement sur le modèle de la France métropolitaine fait en sorte que le territoire offre un encadrement réglementaire comparable aux autres pays avancés en matière d’égalité et de protection contre les discriminations. Les inégalités y sont repérables selon deux axes : le premier est sectoriel (administration publique versus secteur privé) ; le second est spatial (Tahiti et les îles éloignées). Les écarts homme/femme en emploi sont supérieurs à ce qu’ils sont en Australie et en Nouvelle-Zélande mais on assiste à un rattrapage du fait que les jeunes polynésiennes s’investissent davantage dans l’éducation. Un point commun avec la Nouvelle-Zélande est cependant le problème de l’insertion socio-professionnelle de la jeunesse Māori (notamment masculine) qui pourrait donner lieu à des initiatives conjointes qui soient respectueuses du Kaupapa (valeurs et principes) comme de l’organisation sociale Māori, tel Careers New Zealand qui intègre le Whanau dans son programme.
Dr Stéphane Le Queux est Professeur au sein de la Division des Environnements et des Sociétés Tropicales à James Cook University, Australie. Il est également Professeur associé à l’Ecole de Commerce de Tahiti/CCISM en collaboration avec laquelle il vient d’établir l’Observatoire International de l’Emploi et du Développement Economique de Polynésie Française. Le Docteur Le Queux est un expert des relations professionnelles, du syndicalisme et de l’emploi dans le Pacifique.
Le marketing du tourisme chinois dans le Pacifique, par le Dr Tingzhen Chen (James Cook University, Australie)
Préparation de la conférence : Dr Tingzhen Chen & Dr Stéphane Le Queux (James Cook University), Dr Siqiwen Li (University of Canberra), Australie.
Se familiariser au « big bang » du tourisme chinois.
Le marché du tourisme chinois est en pleine expansion, et il est massif ! Nous parlons de 140 millions de touristes en 2015 et une croissance de 4.5% de leur nombre pour le premier semestre de 2016 déjà. Il s’agit de s’y préparer pour pouvoir aligner les atouts touristiques de la Polynésie.
Dans un premier temps, un abécédaire des touristes chinois sera présenté : que dépensent-ils ? Où vont-ils ? Et pour quelles raisons ? Quels sont les marchés cibles? A quelle périodicité, etc. ?
Après avoir passé en revue ces points élémentaires mais indispensables, les attentes des touristes chinois seront examinées de façon plus quantitative, sur la base de recherches réalisées en Australie, à titre d’exemple.
Seront ensuite évoquées les nouvelles tendances à l’œuvre auxquelles il faudra être attentif.
L’intervention adressera enfin la Polynésie avec des questionnements pragmatiques : comment doit-on s’y prendre, que devons-nous savoir pour cela et comment développer une bonne connaissance des attentes des touristes chinois ? Comment concrétiser cela avec la mise en œuvre d’un outil de gestion, de mise en marché et de feedback permettant d’informer la bonne conduite des investissements en tourisme.
Dr Tingzhen Chen a réalisé ses études à l’Université Internationale de Xi’an en Chine où elle a réalisé une thèse sur le tourisme asiatique. Elle est actuellement professeur et chercheur au sein de l’Université de James Cook, en Australie. Ses principaux centres de recherche comprennent le tourisme en Asie-Pacifique.
L’économie Bleue, par M. Bernard PLANCHAIS
L’Océan est un maillon majeur, sur le plan mondial, de la chaine économique, environnementale et climatique. Le récent rapport de l’OCDE (2016) vient de confirmer que l’enjeu est le doublement de l’économie maritime mondiale d’ici 2030.
En France, il existe de nombreux rapports sur l’importance des enjeux maritimes que ce soit pour une vraie croissance bleue ou pour une meilleure régulation du climat. Mais la croissance des activités maritimes reste lente parce que contrainte par la complexité des processus de décisions administratives et économiques.
Alors que d’autres pays ont bien compris ces enjeux et mis en place des politiques dynamiques de développement, la France risque de perdre ses atouts stratégiques (la 2° ZEE) et industriels (de nombreux leaders mondiaux).
Pour réussir ce développement il est nécessaire d’appliquer les méthodes mises en place pour les grands projets industriels et stratégiques :
- afficher au plus haut niveau une vision stratégique et quantifiée des objectifs
- mettre en place une équipe de projet rassemblant des compétences publiques et privées, pour mobiliser l’ensemble des acteurs publics et économiques sur des projets concrets créateurs d’activités et d’emplois, et pour rendre compte de la réalisation des objectifs.
Cette organisation doit exister au niveau national et être déclinée localement dès qu’il y a des enjeux régionaux (c’est le cas dans le Pacifique).
Diplômé de l'école polytechnique, Bernard Planchais a été Directeur Général Délégué de la DCNS de 2007 à 2014. Il dispose une grande expérience de la conduite de grands projets dans l’industrie et a participé à la création des pôles de compétitivité MER et le développement de DCNS dans le domaine des énergies renouvelables. Il œuvre aujourd’hui au niveau national sur les thématiques associées au développement de l’économie maritime.
Le Numérique, par M. France MALTAIS
Considérant l’immense succès qu’a connu le Québec pour se hisser en quelques années seulement parmi les leaders mondiaux de l’industrie du multimédia, du jeu électronique et des technologies de l’information et des communications (TIC), on serait tenté de chercher le ou les architectes de ce projet sociétal. Mais voilà ! La seule métaphore qui pourrait répondre à cette quête s’appellerait, «l’Effet papillon». À vrai dire, le développement de la stratégie gouvernementale du Québec fut essentiellement le fruit d’un ensemble de facteurs successifs, positifs comme négatifs, les uns provoquant leurs occurrences sur les autres. De sorte que si, d’un point de vue politique ou administratif, on peut certes parler d’une «Politique publique de soutien à une industrie émergente» qui a créé des retombées réelles aujourd’hui, il importe, avec le recul des années, de faire plutôt l’éloge de la souplesse des interventions publiques afférentes, de leurs concertations avec les principaux acteurs concernés, et de la rapidité d’exécution des décideurs et des exécutants au cœur de ce beau projet qui fait œuvre de fleuron industriel aujourd’hui.
Diplômé en sciences politiques, France Maltais est actuellement Directeur du Centre de Perfectionnement à l’Ecole des Sciences de Gestion à l’Université du Québec à Montréal. Dans le cadre de son passage au titre de conseiller économique au sein du cabinet du Vice-premier ministre du Québec que M. Maltais a été appelé à intervenir dans le développement de la stratégie numérique mise en place par le gouvernement du Québec.
En l’espace d’une génération, le Québec est devenu un leader sur l’échiquier mondial de l’industrie des technologies numériques et qui a occasionné des retombées significatives tant sur les plans économique et culturel, que sur la création d’emplois et la formation de main-d’œuvre qualifiée. Pour ce faire, il a su créer un cadre où l’innovation est au service de la créativité. Fédérant les acteurs locaux, les entreprises et les institutions d’enseignement, le Québec a généré un écosystème où créativité et productivité vont de pairs. Cette synergie de proximité a fait naître une industrie majeure dans le secteur des nouveaux médias. C’est ainsi que des manufacturiers numériques comme Ubisoft, Eidos, des réalisateurs multimédias comme Moment Factory, 4U2C, PixMob et des entreprises d’effets visuels, d’immersion et d’animation 3D sont nés er rayonnent aux quatre coins de la planète.
Aujourd’hui, le numérique transforme en profondeur nos habitudes de vie et bouleverse les modèles d’affaires traditionnels. Plus particulièrement, la création numérique relie des univers insoupçonnés et permet à la nouvelle génération de développer une culture entrepreneuriale de start-up et exercer leur leadership. En définitive, la création de contenus numériques permet de diffuser la culture d’une société pour en assurer sa pérennité, d’attirer des investissements, de retenir des talents qui constituent, assurément, un avantage économique et une source de progrès social au service des valeurs d’une société. Avis à toute société de profiter pleinement de cet univers numérique qui bénéficie à tous.
De formation juridique, Philippe TURP est actuellement Vice-Président Principal de la société Virtual Integrated Technology, société spécialisée dans le domaine du numérique au Canada. Il a été auparavant, pendant près de 10 ans, Directeur du développement stratégique de la société UBISOFT Entertainement, au Canada. Au travers de ses différentes expériences professionnelles, il a largement contribué au développement de la filière numérique au Canada.
L’économie Circulaire appliquée au cas des déchets de la banane, par Mme Shirley BILLOT
Avec la création de KADALYS, la première marque de cosmétologie naturelle aux actifs de bananier, c’est tout un écosystème qui voit le jour autour d’une production phare des Antilles « la banane ».
S’inspirant de la médecine traditionnelle créole, notre objectif est de développer des solutions innovantes pour transformer et valoriser les déchets et les co-produits de la filière. L’intégration de la filière dans un esprit d’économie circulaire est un véritable levier de préservation de ressources naturelles mais surtout un moyen de communiquer positivement sur un sourcing éthique made in France. Car avec le développement de RSE, le sourcing des matières premières est devenu stratégique pour les services achats et marketing de l’industrie cosmétique et alimentaire. Il permet d’éviter le greenwashing et créer de la valeur pour le consommateur.
Comment développer une offre exportable qui anticipe et intègre les attentes des marchés et des clients ? Le tropical chic made in France est il une force ou un frein ?
Diplômée d’un DESS en sciences économiques, Shirley Billot a fondé la marque Kadalys, la 1ère marque de cosmétologie aux actifs issus du bananier. Kadalys est actuellement distribuée en France et dans le monde : Japon, Corée, Chine, Taiwan, Australie, Iran, Canada, Europe…
Diversité, inégalités et politiques d’inclusion dans le Pacifique sud : regards sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Polynésie Française, par le Dr Stéphane LE QUEUX
Depuis son tournant vers le multiculturalisme dans le milieu des années 1970, les politiques de l’Australie visant l’égalité et la reconnaissance de la diversité ont acquis un fort enracinement institutionnel qui a donné lieu à une série de politiques proactives en matière d’égalité des chances (Equal Employment Opportunity - EEO) et contre les discriminations en matière d’accès à l’emploi. En contraste, la Nouvelle-Zélande a privilégié une approche plutôt ‘soft’ (volontariste) en matière de EEO. Les deux pays ont fait des progrès en matière d’égalité homme/femme, mais les avancées en matière de succès éducatif et de participation au marché du travail ne se répercutent pas nécessairement en termes d’ascension socio-professionnelle. A titre d’exemple, les femmes se retrouvent en plus grande majorité dans les secteurs de l’assistance à la personne (care) où les conditions salariales sont généralement moindres. En Australie, le législateur vient d’en tenir compte alors qu’en Nouvelle-Zélande, une campagne syndicale a visé la revalorisation de ces secteurs. Cette campagne revêt désormais un caractère plus général et prend la forme d’un mouvement social (Living Wage Aotearoa) contre les inégalités sociales.
La législation du travail polynésienne calquée globalement sur le modèle de la France métropolitaine fait en sorte que le territoire offre un encadrement réglementaire comparable aux autres pays avancés en matière d’égalité et de protection contre les discriminations. Les inégalités y sont repérables selon deux axes : le premier est sectoriel (administration publique versus secteur privé) ; le second est spatial (Tahiti et les îles éloignées). Les écarts homme/femme en emploi sont supérieurs à ce qu’ils sont en Australie et en Nouvelle-Zélande mais on assiste à un rattrapage du fait que les jeunes polynésiennes s’investissent davantage dans l’éducation. Un point commun avec la Nouvelle-Zélande est cependant le problème de l’insertion socio-professionnelle de la jeunesse Māori (notamment masculine) qui pourrait donner lieu à des initiatives conjointes qui soient respectueuses du Kaupapa (valeurs et principes) comme de l’organisation sociale Māori, tel Careers New Zealand qui intègre le Whanau dans son programme.
Dr Stéphane Le Queux est Professeur au sein de la Division des Environnements et des Sociétés Tropicales à James Cook University, Australie. Il est également Professeur associé à l’Ecole de Commerce de Tahiti/CCISM en collaboration avec laquelle il vient d’établir l’Observatoire International de l’Emploi et du Développement Economique de Polynésie Française. Le Docteur Le Queux est un expert des relations professionnelles, du syndicalisme et de l’emploi dans le Pacifique.
Le marketing du tourisme chinois dans le Pacifique, par le Dr Tingzhen Chen (James Cook University, Australie)
Préparation de la conférence : Dr Tingzhen Chen & Dr Stéphane Le Queux (James Cook University), Dr Siqiwen Li (University of Canberra), Australie.
Se familiariser au « big bang » du tourisme chinois.
Le marché du tourisme chinois est en pleine expansion, et il est massif ! Nous parlons de 140 millions de touristes en 2015 et une croissance de 4.5% de leur nombre pour le premier semestre de 2016 déjà. Il s’agit de s’y préparer pour pouvoir aligner les atouts touristiques de la Polynésie.
Dans un premier temps, un abécédaire des touristes chinois sera présenté : que dépensent-ils ? Où vont-ils ? Et pour quelles raisons ? Quels sont les marchés cibles? A quelle périodicité, etc. ?
Après avoir passé en revue ces points élémentaires mais indispensables, les attentes des touristes chinois seront examinées de façon plus quantitative, sur la base de recherches réalisées en Australie, à titre d’exemple.
Seront ensuite évoquées les nouvelles tendances à l’œuvre auxquelles il faudra être attentif.
L’intervention adressera enfin la Polynésie avec des questionnements pragmatiques : comment doit-on s’y prendre, que devons-nous savoir pour cela et comment développer une bonne connaissance des attentes des touristes chinois ? Comment concrétiser cela avec la mise en œuvre d’un outil de gestion, de mise en marché et de feedback permettant d’informer la bonne conduite des investissements en tourisme.
Dr Tingzhen Chen a réalisé ses études à l’Université Internationale de Xi’an en Chine où elle a réalisé une thèse sur le tourisme asiatique. Elle est actuellement professeur et chercheur au sein de l’Université de James Cook, en Australie. Ses principaux centres de recherche comprennent le tourisme en Asie-Pacifique.
L’économie Bleue, par M. Bernard PLANCHAIS
L’Océan est un maillon majeur, sur le plan mondial, de la chaine économique, environnementale et climatique. Le récent rapport de l’OCDE (2016) vient de confirmer que l’enjeu est le doublement de l’économie maritime mondiale d’ici 2030.
En France, il existe de nombreux rapports sur l’importance des enjeux maritimes que ce soit pour une vraie croissance bleue ou pour une meilleure régulation du climat. Mais la croissance des activités maritimes reste lente parce que contrainte par la complexité des processus de décisions administratives et économiques.
Alors que d’autres pays ont bien compris ces enjeux et mis en place des politiques dynamiques de développement, la France risque de perdre ses atouts stratégiques (la 2° ZEE) et industriels (de nombreux leaders mondiaux).
Pour réussir ce développement il est nécessaire d’appliquer les méthodes mises en place pour les grands projets industriels et stratégiques :
- afficher au plus haut niveau une vision stratégique et quantifiée des objectifs
- mettre en place une équipe de projet rassemblant des compétences publiques et privées, pour mobiliser l’ensemble des acteurs publics et économiques sur des projets concrets créateurs d’activités et d’emplois, et pour rendre compte de la réalisation des objectifs.
Cette organisation doit exister au niveau national et être déclinée localement dès qu’il y a des enjeux régionaux (c’est le cas dans le Pacifique).
Diplômé de l'école polytechnique, Bernard Planchais a été Directeur Général Délégué de la DCNS de 2007 à 2014. Il dispose une grande expérience de la conduite de grands projets dans l’industrie et a participé à la création des pôles de compétitivité MER et le développement de DCNS dans le domaine des énergies renouvelables. Il œuvre aujourd’hui au niveau national sur les thématiques associées au développement de l’économie maritime.
Le Numérique, par M. France MALTAIS
Considérant l’immense succès qu’a connu le Québec pour se hisser en quelques années seulement parmi les leaders mondiaux de l’industrie du multimédia, du jeu électronique et des technologies de l’information et des communications (TIC), on serait tenté de chercher le ou les architectes de ce projet sociétal. Mais voilà ! La seule métaphore qui pourrait répondre à cette quête s’appellerait, «l’Effet papillon». À vrai dire, le développement de la stratégie gouvernementale du Québec fut essentiellement le fruit d’un ensemble de facteurs successifs, positifs comme négatifs, les uns provoquant leurs occurrences sur les autres. De sorte que si, d’un point de vue politique ou administratif, on peut certes parler d’une «Politique publique de soutien à une industrie émergente» qui a créé des retombées réelles aujourd’hui, il importe, avec le recul des années, de faire plutôt l’éloge de la souplesse des interventions publiques afférentes, de leurs concertations avec les principaux acteurs concernés, et de la rapidité d’exécution des décideurs et des exécutants au cœur de ce beau projet qui fait œuvre de fleuron industriel aujourd’hui.
Diplômé en sciences politiques, France Maltais est actuellement Directeur du Centre de Perfectionnement à l’Ecole des Sciences de Gestion à l’Université du Québec à Montréal. Dans le cadre de son passage au titre de conseiller économique au sein du cabinet du Vice-premier ministre du Québec que M. Maltais a été appelé à intervenir dans le développement de la stratégie numérique mise en place par le gouvernement du Québec.
Programme du forum en tahitien
Pû’ohuraa Philippe Turp
I roto i te area o te hô’ê û’i, ua riro mai o Québec ei matameha’i i te ao nei no te tapihaaraa i te ihianohaa nûmera uira e o tei faa hoona pâpû i tâna ‘imiraa faufaa, te ta’ere te ti’araa ‘ohipa e te haapaariraa toro’a. No reira, ua ‘âua haati te reira i te mau rahuraa peu ‘âpî. Ua tâhô’ê te mau ‘ihi fenua, te mau taiete e te mau faatereraa haapiiraa, Ua nehenehe i te oire o Québec e nati ia tere ‘âpiti te rahuraa e te faahoturaa. Ua huti mai te reira amuiraa ‘ihi i te mau pûai faatupu e ua fânau mai te tapihaaraa teitei i te pae o te aitauiraa ‘âpî mâ te rorouira. Ua ‘ôhie te mau parau peeraa uira mai ia Ubisoft, Eidos, te mau taiete tâviri hôho’a mai ia Moment Factory, 4U2C, PixMob e te mau taiete faananea hôho’a uira, te mau hôho’a tamarii 3D o tei parare roa na te ao nei.
I teie mahana e ananahi, e taui hôhonu te nûmera uira i to tatou oraraa e hurita’ere roa te huru o te ‘imiraa faufaa a te mau taiete. E pû’oi haere te nûmera uira i te hô’ê ao mana’o ore hia e nehenehe ai ta te hô’ê û’i taata e faahotu i te mau taiete ‘ihianohaa ‘âpî no te faatere i ta râtou ‘imiraa. Te auraa, ia ‘âano te haaputuraa nûmera uira e ‘ohie te aitauiraa parau i rotopû i te mau taiete e, na te reira e haapâpû i tôna vai mâiteraa, e ô mai te mau ‘ona, e mau mai te mau târêni e te ‘âpî o te ‘imiraa faufaa e te hô’ê punavai o te nuuraa tôtiare no te tâvini i te mau taipe o te hô’ê tôtaiete. No reira e te mau taiete a tapi rahi ana’e i roto i te ao o te nûmera uira ia fâna’ohia te tâato’araa.
Haapiiraa ture, o ‘ô ia te mono Peretiteni rahi no te taiete Virtual integrated Technology, ‘ihi no te nûmera uira i Tanata. Ua faatere mai i te taiete UBISOFT i Tanata.
Pû’ohuraa Shirley Billot
Te ti’araa mai KALADYS, te tâpa’o nûmera hô’ê o te mono’i parai natura hâmani hia i te maita’i o te tumu mei’a, ua riro te reira ei ‘imiraa ‘âpî no te faa’apu mei’a i Mâtinita mâ.
E mea tûru’i au i ni’a i te hâmaniraa râau tupuna a terâ nunaa, tâ matou fâ o te tîtauraa ia i te mau râve’a ‘âpî no te haafaufaa i te pehu no roto mai i terâ hotu e faaru’e noa hia na. Ua ô teie ‘ôpuaraa no te hô’ê noa ‘imiraa roto, i teie mahana ua riro ei râve’a no te faaherehere i terâ faufaa natura e no te titau i te mea hinaaro hia i roto i te pârururaa ‘ite hâmani a Farâni. Inaha ‘âpiti mai te faahoturaa o te RST ua riro mai ei pa’epa’e no te faarava’i i te mau râve’a tapihoo e tapihaa. Nâna e tape’a i te tâmâ raa roro no te horo’a i te ‘âpî na te hôani.
Nahea i te faahotu i te hô’ê tâo’a ‘âpî hinaarohia i ni’a i te mau mâtete tia’ihia e te mau hôani ?
Tâo’a faahiahia no te aramoana hâmani Farâni e tui anei te roo aore râ aita ?
Parau tû’ite teitei DSS ‘ihi no te ‘imiraa faufaa ua haamata mai o Shirley Billot ei haapii ô atu ai i roto i te apooraa faatere a te PME i Mâtinita. I 2011 Fatu taiete tuiroo R&D; ua haafaufaa i te mau râau tupuna a te nunaa Mâtinita, te tapihoo hia nei Kadalys i Farâni, Tâpônê, Korea, Taina, Taiwan, Auteraria, Irania, Eropa…
Rau huru, faito ‘ore e te poritita faaô i roto ‘ia Pâtitifa ‘apato’a : te mau hi’oraa i ni’a ‘ia Auteraria, Aotearoa e Pôrînetia farâni.
Taote Stephane Le Queux, haapiiraa teitei James Cook (Auteraria) Peretiteni o te Apooraa hi’opo’a a to te ao nei no te ti’araa ‘ohipa e te faahotu i te ‘imiraa faufaa (OIEDE-PF, Pôrînetia farâni.
Mai te tauiraa tau i te area matahiti 1970, te poritita a Auteraria i ni’a i te ‘aifaitoraa e te ‘ite-auraa i te rauhururaa ua tutava ‘Ô ïa ‘ia tupu te ’aifaitoraa e ua ‘aro i te mata’êraa no te mau ti’araa ‘ohipa. Are’a i Aotearoa, ua haere rii au noa ia tâna poritita no ‘aifaitoraa. I teie mahana e nuuraa rahi tô na fenua e piti nei i te pae o te ‘aifaitoraa tane/vahine, teie râ aita te nuuraa e ‘itehia ra i te pae o te manuiraa haapiiraa e te ô raa i ni’a i te mâtete ‘o te ‘ohipa. Te tahi hi’oraa, tei roto te rahiraa o te vahine i te mau tôro’a tâvini tôtiare e tei raro mai te moni ‘ava’e. i Auteraria ua taui te ‘irititure i tâna arata’iraa are’a i Aotearoa ua ti’a mai te mau aupupu pâruru no te haamaraa i terâ tuhaa. I teie mahana ua haapaari te mau aupupu i tâna aroraa no te aifaito ’ore tôtiare.
I Pôrînetia nei ua rave noa mai ‘Ô ia i te arata’iraa ture ‘ohipa a Farâni i ô ai ‘ô ïa i roto i te ‘âpaparaa o te mau fenua o tei ‘aro na i te mata’êraa i ni’a i te ‘ohipa. E piti ‘aifaito ‘ore itehia. A tahi i rotopû i te mau piha ‘ohipa a te Hau e te mau taiete tîvira ; te piti i rotopû ia Tahiti e te mau taamotu. Noa atu te area rahi tane/vahine, tatou e o Aotearoa, te tere rii noa ra te ‘aifaitoraa inaha te itehia nei te vahine i roto i te tôro’a orometua haapii. Hô’ê tû’atiraa tatou e Aotearoa i te pae o te mau tôro’a no te û’i ‘âpî Mâori o te horo’a mai i te ‘avei’a e auraro ra i te Kaupapa mai te aupupu tôtiare Mâori, mai te Careers New Zealand o tei faaô i te Whanau i roto i tâna târena.
Orometua arutaimareva no te haapiiraa teitei James Cook i Auteraria. Ua haapii ato’a ‘ô ia i roto i te piha tapihoo e tapihaa a Pôrînetia nei ua haamau mai i te apooraa hi’opo’a i te mau ‘âvei’a no te Haamaita’i i te ‘imiraa faufaa a Pôrînetia farâni. E taote tuiroo o Le Queux tane no te mau auraa i rotopû i te mau taiete ‘ohipa, aupupu pâruru e te ti’araa tôro’a i Pâtitifa nei.
Pû’ohuraa Taote Tingzhen Chen (haapiiraa teitei James Cook, Auteraria)
Faaineineraa i te rururaa : Taote Tingzhen Chen e Taote Stephane Le Queux (haapiiraa teitei James Cook), Taote Siqiwen Li (haapiiraa teitei no Canberra, Auteraria.
Haamâtauraa i tê « haruru rahi » o te râtere Taina
Te nanea roa mai nei te taata Taina i te râtere haere, 140 mirioni râtere i te matahiti 2015 e te hô’ê maraaraa 4,5% nô te ‘âfaraa matahiti o 2016, faaineine no te fârii i terâ nunaa i Pôrînetia.
A tahi roa te reo : i hea ta râtou pauraa moni ? e haere râtou i hea ? ‘e no te aha ? ‘e aha te ‘âpapa i ni’a i te mâtete ? ‘e aha te pu’etau, etv. ?
ia pâhonohia terâ mau uiraa, faa’âano te matutu i ni’a i te mau hinaaro a te râtere Taina, te tahi hi’oraa no ni’a i te tuatâpaparaa i ravehia i Auteraria.
E hiti mai te mau hinaaro ‘âpî ia vai ineine noa.
E haere mai te parau i ni’a ia Pôrînetia e mau uiraa ‘ôhie : nahea tatou i tê arata’i, nahea tâtou i tê ‘ite e nahea i tê ‘apo mai i te hinaaro o te râtere Taina ? Nahea i te faatupu i te reira mâ te haamau i te moihaa ti’aau, ia ho’i mai te mana’o o te râtere na te reira e mâramarama ai te faa’ohiparaa faufaa i te pae o te fâriiraa râtere.
Ua mau mai te taote Tinzhen Chen i te ‘ite i te haapiiraa teitei no Xi’an i Taina ua pâpa’i i tâna parau autahu’a i ni’a i te râtere Taina. E ‘orometua mâ’imi i roto i te haapiiraa teitei James Cook i Auteraria. Tâna tuatâpaparaa rahi o te râtere Taina-Pâtitifa.
Pû’ohuraa Bernard Planchais
Na te ao nei, o te moana nui te hô’ê o te ‘ômata no te ave o te ‘imiraa faufaa, arutaimareva e te ahureva. Ia au i te matuturaa parau a te OCDE (2016) te haapâpû ra e ta’ipiti te tata’uraa o te faufaa moana a to te ao nei ia tae i te matahiti 2030.
I Farâni, e rave rahi parau matutu no ni’a i te faufaa rahi o te tata’uraa no te ‘imiraa faufaa moana anei e aore râ no te hô’ê faahoturaa moana aore râ no te tîti’aifaro ti’a i te ahureva. No te taupûpu râ o te mau faaotiraa mana, te marirau nei te nuuraa tôro’a moana.
Ua ‘ite âtea te tahi mau hau i te faufaa rahi e ua haamau i te hô’ê poritita i’ei’e no te faatupu i ta râtou ‘imiraa e riro atu o Farâni i te ‘ere i te hô’ê pûai nôna i mua i te mau hau ‘ê’ê.
No te manuia te reira faahoturaa e mea titau hia ia auraro hiai te mau ‘âvei’a i rêni hia no te mau ‘opuaraa rarahi.
- Ia piahia i ni’a roa te hô’ê ‘avei’a paari e e nûmera i te mau fa
- Haamau i te hô’ê pupu ‘aivânaa ta te Hau e ta te unuma, ia vai râtou ei mau ‘ihi no te mau ‘imiraa faufaa pâpû e hotu mai ai te mau ti’araa ‘ohipa ‘âpî, e nâ râtou e faa’ite mai i te mau fa i ôti i te ravehia.
E mea titauhia ia haamau i teie faanahoraa i Farani a aveave mai ai ‘io tatou nei ia tupu noa atu te tata’uraa e te mau fenua tâpiri (i Pâtitifa nei).
Parau tû’ite teitei polytechnique, ua ‘ohipa na ‘ô ia na te DCN DCNS i muri mai 1980-2015. ‘ô ‘oia te faatere rahi o te DCNS 2007-2014. Ite teitei no te arata’i i te mau ‘opuaraa tapihaa moihaa moana a te nuu pâruru, ua ‘ohipa ato’a no te haamau i te ‘ihianohaa ‘âpî a te DCNS i teie mahana te ‘ohipa ra ‘ô ia i ni’a i te faahoturaa i te ‘imiraa faufaa moana.
Pû’ohuraa France Maltais
Ia ‘ite-au-hia te manuiaraa rahi o Québec tau matahiti rii noa, no te huti iâna i rotopû i te mau fenua tuiroo e faa’ohipa nei i te ‘ihianohaa ‘âpî, te ha’uti rorouira e te mau ‘ihianohaa o te mau parau ‘âpî e te mau ‘aitauiraa parau (TIC), e tupu mai te hinaaro e ‘ite o vai mau na tei fatu i terâ ‘opuaraa tôtaiete. Teie noa ra ho’i ! te faa-auraa parau e nehenehe e pâhono i terâ tîtauraa piihia ia te « effet papillon ». Te parau pâpû, te manuiraa o te avei’a i ravehia e te faatereraa o te oire o Québec tei ni’a noa i te hotu o te tûtava tâmau e te autâhô’e, te mau mea maita’i e te maita’i ore, te mau tata’uraa a terâ i terâ. I te hi’oraa a te poritita e ta te mau piha ‘ohipa a te Hau, e nehenehe e parau hia e « Poritita huiraatira no te pa’epa’e i te hô’ê tapihaaraa maiha ‘âpî » o tei faatupu i te hoona mau i teie mahana, na te mau matahiti i tautoohia mai e parau mai ra ia haapoupou hia te faatereraa fenua o tei faa’ôhie e o tei haamâmâ i te mau hopoi’a a te mau ‘aivânaa, te vitiviti o te mau faaotiraa e te mau faa’ohiparaa a te mau faatere fenua o tei riro ei mâfatu no teie ‘opuaraa nehenehe mau o tei riro ei ‘ua’a no te pûai ora i teie mahana.
Parau tû’ite teitei no te ‘ihi poritita, o France Maltais te faatere rahi o te haapiiraa tôro’a teitei i Québec Montreal.
Na tôna ti’araa faa’o no te ‘imiraa faufaa i piha’iho i te mono Faaterehau nui o Québec titauhia ‘Ô ia no te vauvau mai i te arata’iraa o te ‘imiraa faufaa nûmera uira i haamauhia ‘eana i Québec.
I roto i te area o te hô’ê û’i, ua riro mai o Québec ei matameha’i i te ao nei no te tapihaaraa i te ihianohaa nûmera uira e o tei faa hoona pâpû i tâna ‘imiraa faufaa, te ta’ere te ti’araa ‘ohipa e te haapaariraa toro’a. No reira, ua ‘âua haati te reira i te mau rahuraa peu ‘âpî. Ua tâhô’ê te mau ‘ihi fenua, te mau taiete e te mau faatereraa haapiiraa, Ua nehenehe i te oire o Québec e nati ia tere ‘âpiti te rahuraa e te faahoturaa. Ua huti mai te reira amuiraa ‘ihi i te mau pûai faatupu e ua fânau mai te tapihaaraa teitei i te pae o te aitauiraa ‘âpî mâ te rorouira. Ua ‘ôhie te mau parau peeraa uira mai ia Ubisoft, Eidos, te mau taiete tâviri hôho’a mai ia Moment Factory, 4U2C, PixMob e te mau taiete faananea hôho’a uira, te mau hôho’a tamarii 3D o tei parare roa na te ao nei.
I teie mahana e ananahi, e taui hôhonu te nûmera uira i to tatou oraraa e hurita’ere roa te huru o te ‘imiraa faufaa a te mau taiete. E pû’oi haere te nûmera uira i te hô’ê ao mana’o ore hia e nehenehe ai ta te hô’ê û’i taata e faahotu i te mau taiete ‘ihianohaa ‘âpî no te faatere i ta râtou ‘imiraa. Te auraa, ia ‘âano te haaputuraa nûmera uira e ‘ohie te aitauiraa parau i rotopû i te mau taiete e, na te reira e haapâpû i tôna vai mâiteraa, e ô mai te mau ‘ona, e mau mai te mau târêni e te ‘âpî o te ‘imiraa faufaa e te hô’ê punavai o te nuuraa tôtiare no te tâvini i te mau taipe o te hô’ê tôtaiete. No reira e te mau taiete a tapi rahi ana’e i roto i te ao o te nûmera uira ia fâna’ohia te tâato’araa.
Haapiiraa ture, o ‘ô ia te mono Peretiteni rahi no te taiete Virtual integrated Technology, ‘ihi no te nûmera uira i Tanata. Ua faatere mai i te taiete UBISOFT i Tanata.
Pû’ohuraa Shirley Billot
Te ti’araa mai KALADYS, te tâpa’o nûmera hô’ê o te mono’i parai natura hâmani hia i te maita’i o te tumu mei’a, ua riro te reira ei ‘imiraa ‘âpî no te faa’apu mei’a i Mâtinita mâ.
E mea tûru’i au i ni’a i te hâmaniraa râau tupuna a terâ nunaa, tâ matou fâ o te tîtauraa ia i te mau râve’a ‘âpî no te haafaufaa i te pehu no roto mai i terâ hotu e faaru’e noa hia na. Ua ô teie ‘ôpuaraa no te hô’ê noa ‘imiraa roto, i teie mahana ua riro ei râve’a no te faaherehere i terâ faufaa natura e no te titau i te mea hinaaro hia i roto i te pârururaa ‘ite hâmani a Farâni. Inaha ‘âpiti mai te faahoturaa o te RST ua riro mai ei pa’epa’e no te faarava’i i te mau râve’a tapihoo e tapihaa. Nâna e tape’a i te tâmâ raa roro no te horo’a i te ‘âpî na te hôani.
Nahea i te faahotu i te hô’ê tâo’a ‘âpî hinaarohia i ni’a i te mau mâtete tia’ihia e te mau hôani ?
Tâo’a faahiahia no te aramoana hâmani Farâni e tui anei te roo aore râ aita ?
Parau tû’ite teitei DSS ‘ihi no te ‘imiraa faufaa ua haamata mai o Shirley Billot ei haapii ô atu ai i roto i te apooraa faatere a te PME i Mâtinita. I 2011 Fatu taiete tuiroo R&D; ua haafaufaa i te mau râau tupuna a te nunaa Mâtinita, te tapihoo hia nei Kadalys i Farâni, Tâpônê, Korea, Taina, Taiwan, Auteraria, Irania, Eropa…
Rau huru, faito ‘ore e te poritita faaô i roto ‘ia Pâtitifa ‘apato’a : te mau hi’oraa i ni’a ‘ia Auteraria, Aotearoa e Pôrînetia farâni.
Taote Stephane Le Queux, haapiiraa teitei James Cook (Auteraria) Peretiteni o te Apooraa hi’opo’a a to te ao nei no te ti’araa ‘ohipa e te faahotu i te ‘imiraa faufaa (OIEDE-PF, Pôrînetia farâni.
Mai te tauiraa tau i te area matahiti 1970, te poritita a Auteraria i ni’a i te ‘aifaitoraa e te ‘ite-auraa i te rauhururaa ua tutava ‘Ô ïa ‘ia tupu te ’aifaitoraa e ua ‘aro i te mata’êraa no te mau ti’araa ‘ohipa. Are’a i Aotearoa, ua haere rii au noa ia tâna poritita no ‘aifaitoraa. I teie mahana e nuuraa rahi tô na fenua e piti nei i te pae o te ‘aifaitoraa tane/vahine, teie râ aita te nuuraa e ‘itehia ra i te pae o te manuiraa haapiiraa e te ô raa i ni’a i te mâtete ‘o te ‘ohipa. Te tahi hi’oraa, tei roto te rahiraa o te vahine i te mau tôro’a tâvini tôtiare e tei raro mai te moni ‘ava’e. i Auteraria ua taui te ‘irititure i tâna arata’iraa are’a i Aotearoa ua ti’a mai te mau aupupu pâruru no te haamaraa i terâ tuhaa. I teie mahana ua haapaari te mau aupupu i tâna aroraa no te aifaito ’ore tôtiare.
I Pôrînetia nei ua rave noa mai ‘Ô ia i te arata’iraa ture ‘ohipa a Farâni i ô ai ‘ô ïa i roto i te ‘âpaparaa o te mau fenua o tei ‘aro na i te mata’êraa i ni’a i te ‘ohipa. E piti ‘aifaito ‘ore itehia. A tahi i rotopû i te mau piha ‘ohipa a te Hau e te mau taiete tîvira ; te piti i rotopû ia Tahiti e te mau taamotu. Noa atu te area rahi tane/vahine, tatou e o Aotearoa, te tere rii noa ra te ‘aifaitoraa inaha te itehia nei te vahine i roto i te tôro’a orometua haapii. Hô’ê tû’atiraa tatou e Aotearoa i te pae o te mau tôro’a no te û’i ‘âpî Mâori o te horo’a mai i te ‘avei’a e auraro ra i te Kaupapa mai te aupupu tôtiare Mâori, mai te Careers New Zealand o tei faaô i te Whanau i roto i tâna târena.
Orometua arutaimareva no te haapiiraa teitei James Cook i Auteraria. Ua haapii ato’a ‘ô ia i roto i te piha tapihoo e tapihaa a Pôrînetia nei ua haamau mai i te apooraa hi’opo’a i te mau ‘âvei’a no te Haamaita’i i te ‘imiraa faufaa a Pôrînetia farâni. E taote tuiroo o Le Queux tane no te mau auraa i rotopû i te mau taiete ‘ohipa, aupupu pâruru e te ti’araa tôro’a i Pâtitifa nei.
Pû’ohuraa Taote Tingzhen Chen (haapiiraa teitei James Cook, Auteraria)
Faaineineraa i te rururaa : Taote Tingzhen Chen e Taote Stephane Le Queux (haapiiraa teitei James Cook), Taote Siqiwen Li (haapiiraa teitei no Canberra, Auteraria.
Haamâtauraa i tê « haruru rahi » o te râtere Taina
Te nanea roa mai nei te taata Taina i te râtere haere, 140 mirioni râtere i te matahiti 2015 e te hô’ê maraaraa 4,5% nô te ‘âfaraa matahiti o 2016, faaineine no te fârii i terâ nunaa i Pôrînetia.
A tahi roa te reo : i hea ta râtou pauraa moni ? e haere râtou i hea ? ‘e no te aha ? ‘e aha te ‘âpapa i ni’a i te mâtete ? ‘e aha te pu’etau, etv. ?
ia pâhonohia terâ mau uiraa, faa’âano te matutu i ni’a i te mau hinaaro a te râtere Taina, te tahi hi’oraa no ni’a i te tuatâpaparaa i ravehia i Auteraria.
E hiti mai te mau hinaaro ‘âpî ia vai ineine noa.
E haere mai te parau i ni’a ia Pôrînetia e mau uiraa ‘ôhie : nahea tatou i tê arata’i, nahea tâtou i tê ‘ite e nahea i tê ‘apo mai i te hinaaro o te râtere Taina ? Nahea i te faatupu i te reira mâ te haamau i te moihaa ti’aau, ia ho’i mai te mana’o o te râtere na te reira e mâramarama ai te faa’ohiparaa faufaa i te pae o te fâriiraa râtere.
Ua mau mai te taote Tinzhen Chen i te ‘ite i te haapiiraa teitei no Xi’an i Taina ua pâpa’i i tâna parau autahu’a i ni’a i te râtere Taina. E ‘orometua mâ’imi i roto i te haapiiraa teitei James Cook i Auteraria. Tâna tuatâpaparaa rahi o te râtere Taina-Pâtitifa.
Pû’ohuraa Bernard Planchais
Na te ao nei, o te moana nui te hô’ê o te ‘ômata no te ave o te ‘imiraa faufaa, arutaimareva e te ahureva. Ia au i te matuturaa parau a te OCDE (2016) te haapâpû ra e ta’ipiti te tata’uraa o te faufaa moana a to te ao nei ia tae i te matahiti 2030.
I Farâni, e rave rahi parau matutu no ni’a i te faufaa rahi o te tata’uraa no te ‘imiraa faufaa moana anei e aore râ no te hô’ê faahoturaa moana aore râ no te tîti’aifaro ti’a i te ahureva. No te taupûpu râ o te mau faaotiraa mana, te marirau nei te nuuraa tôro’a moana.
Ua ‘ite âtea te tahi mau hau i te faufaa rahi e ua haamau i te hô’ê poritita i’ei’e no te faatupu i ta râtou ‘imiraa e riro atu o Farâni i te ‘ere i te hô’ê pûai nôna i mua i te mau hau ‘ê’ê.
No te manuia te reira faahoturaa e mea titau hia ia auraro hiai te mau ‘âvei’a i rêni hia no te mau ‘opuaraa rarahi.
- Ia piahia i ni’a roa te hô’ê ‘avei’a paari e e nûmera i te mau fa
- Haamau i te hô’ê pupu ‘aivânaa ta te Hau e ta te unuma, ia vai râtou ei mau ‘ihi no te mau ‘imiraa faufaa pâpû e hotu mai ai te mau ti’araa ‘ohipa ‘âpî, e nâ râtou e faa’ite mai i te mau fa i ôti i te ravehia.
E mea titauhia ia haamau i teie faanahoraa i Farani a aveave mai ai ‘io tatou nei ia tupu noa atu te tata’uraa e te mau fenua tâpiri (i Pâtitifa nei).
Parau tû’ite teitei polytechnique, ua ‘ohipa na ‘ô ia na te DCN DCNS i muri mai 1980-2015. ‘ô ‘oia te faatere rahi o te DCNS 2007-2014. Ite teitei no te arata’i i te mau ‘opuaraa tapihaa moihaa moana a te nuu pâruru, ua ‘ohipa ato’a no te haamau i te ‘ihianohaa ‘âpî a te DCNS i teie mahana te ‘ohipa ra ‘ô ia i ni’a i te faahoturaa i te ‘imiraa faufaa moana.
Pû’ohuraa France Maltais
Ia ‘ite-au-hia te manuiaraa rahi o Québec tau matahiti rii noa, no te huti iâna i rotopû i te mau fenua tuiroo e faa’ohipa nei i te ‘ihianohaa ‘âpî, te ha’uti rorouira e te mau ‘ihianohaa o te mau parau ‘âpî e te mau ‘aitauiraa parau (TIC), e tupu mai te hinaaro e ‘ite o vai mau na tei fatu i terâ ‘opuaraa tôtaiete. Teie noa ra ho’i ! te faa-auraa parau e nehenehe e pâhono i terâ tîtauraa piihia ia te « effet papillon ». Te parau pâpû, te manuiraa o te avei’a i ravehia e te faatereraa o te oire o Québec tei ni’a noa i te hotu o te tûtava tâmau e te autâhô’e, te mau mea maita’i e te maita’i ore, te mau tata’uraa a terâ i terâ. I te hi’oraa a te poritita e ta te mau piha ‘ohipa a te Hau, e nehenehe e parau hia e « Poritita huiraatira no te pa’epa’e i te hô’ê tapihaaraa maiha ‘âpî » o tei faatupu i te hoona mau i teie mahana, na te mau matahiti i tautoohia mai e parau mai ra ia haapoupou hia te faatereraa fenua o tei faa’ôhie e o tei haamâmâ i te mau hopoi’a a te mau ‘aivânaa, te vitiviti o te mau faaotiraa e te mau faa’ohiparaa a te mau faatere fenua o tei riro ei mâfatu no teie ‘opuaraa nehenehe mau o tei riro ei ‘ua’a no te pûai ora i teie mahana.
Parau tû’ite teitei no te ‘ihi poritita, o France Maltais te faatere rahi o te haapiiraa tôro’a teitei i Québec Montreal.
Na tôna ti’araa faa’o no te ‘imiraa faufaa i piha’iho i te mono Faaterehau nui o Québec titauhia ‘Ô ia no te vauvau mai i te arata’iraa o te ‘imiraa faufaa nûmera uira i haamauhia ‘eana i Québec.