PORT-MORESBY, mardi 20 mars 2012 (Flash d’Océanie) – Un groupe de militants et de parents en colère des victimes d’une des plus graves tragédies maritimes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, survenue le 2 février 2012, ont mis leurs menaces à exécution ce week-end en incendiant volontairement trois ferries
Les trois navires, le MV Kopra I, le MV Kopra II et le MV Solomon Queen, ont été sacrifiés samedi aux aurores sur le quai de Buka (île de Bougainville, l’une des destinations assurées par la compagnie Rabaul Shipping), rapporte la presse locale.
Le feu a été mis à un premier des trois bateaux, auxquels il était amarré, avant que d’être laissé à dériver au gré de la marée.
Aux alentours de neuf heures du matin (locales, GMT+10), samedi, le feu s’était propagé aux trois bateaux.
Les responsables de cet acte de vandalisme (dont la facture est estimée aux alentours de neuf millions de dollars US) ont motivé leur acte par le refus de la compagnie de verser des dédommagements aux familles des victimes, à la hauteur des montants qu’ils avaient demandés.
Ils s’identifient eux-mêmes comme étant des anciens militants des groupes belligérants lors de la longue guerre sécessionniste de Bougainville, entre 1988 et 1998.
Le gouvernement autonome de Bougainville (province de Papouasie-Nouvelle-Guinée bénéficiant d’un statut spécial depuis le début des années 2000, après la signature d’un accord mettant fin au conflit sécessionniste) n’a pu, en début de semaine, que présenter ses excuses et assurer de la création d’une commission d’enquête locale chargée de faire la lumière sur cette affaire.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, fin février 2012, une nouvelle tragédie maritime a été évitée de justesse, moins d’un mois après le naufrage du MV Rabaul Queen, qui a sombré le 2 février 2012 au large de Lae (seconde ville du pays), faisant près de deux cent victimes.
Mercredi 22 février 2012, c’est un autre ferry, le MV Kimbe Queen, qui aurait rencontré des problèmes et, en route pour la ville de Rabaul, se serait échoué sur un récif, dans la province de Nouvelle-Bretagne de l’Ouest.
Tout comme le MV Rabaul Queen, le MV Kimbé assurait sa desserte habituelle entre la ville de Lae et cette province insulaire à l’Est de l’île principale, notamment sa capitale Rabaul.
Ce ferry est le « sister ship » du navire qui a sombré début février.
Il appartient aussi à la même compagnie, Rabaul Shipping.
Selon les premiers comptes-rendus, aucun blessé ne serait à signaler et le ferry a pu être remis à flot plus tard dans la journée, à la faveur de la marée.
Le MV Kimbe Queen aurait été contraint de rebrousser chemin début février, en raison des conditions météorologiques particulièrement difficiles.
Le nombre exact de victime de la catastrophe du MV Rabaul n’est toujours pas arrêté, mais pourrait facilement dépasser les deux cent, alors que l’enquête se poursuit sur place et avec le concours des autorités australiennes.
C’est un juge de l’ancienne puissance de tutelle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australien Warwick Andrew, qui présidera ainsi une commission d’enquête formée pour l’occasion et composée par ailleurs de deux magistrats locaux, Manuel Varitimos et Emanuel Asigau.
Ces deux derniers magistrats avaient aussi participé aux travaux d’une précédente commission d’enquête, concernant la précédente catastrophe maritime régionale, celle du Princess Ashika, ferry qui avait sombré au large de Nuku’alofa le 5 août 2009, faisant 74 victimes.
La commission papoue devrait aussi bénéficier de l’appui du bureau australien de la sécurité des transports (Australian Transport Safety Bureau, ATSB).
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Les trois navires, le MV Kopra I, le MV Kopra II et le MV Solomon Queen, ont été sacrifiés samedi aux aurores sur le quai de Buka (île de Bougainville, l’une des destinations assurées par la compagnie Rabaul Shipping), rapporte la presse locale.
Le feu a été mis à un premier des trois bateaux, auxquels il était amarré, avant que d’être laissé à dériver au gré de la marée.
Aux alentours de neuf heures du matin (locales, GMT+10), samedi, le feu s’était propagé aux trois bateaux.
Les responsables de cet acte de vandalisme (dont la facture est estimée aux alentours de neuf millions de dollars US) ont motivé leur acte par le refus de la compagnie de verser des dédommagements aux familles des victimes, à la hauteur des montants qu’ils avaient demandés.
Ils s’identifient eux-mêmes comme étant des anciens militants des groupes belligérants lors de la longue guerre sécessionniste de Bougainville, entre 1988 et 1998.
Le gouvernement autonome de Bougainville (province de Papouasie-Nouvelle-Guinée bénéficiant d’un statut spécial depuis le début des années 2000, après la signature d’un accord mettant fin au conflit sécessionniste) n’a pu, en début de semaine, que présenter ses excuses et assurer de la création d’une commission d’enquête locale chargée de faire la lumière sur cette affaire.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, fin février 2012, une nouvelle tragédie maritime a été évitée de justesse, moins d’un mois après le naufrage du MV Rabaul Queen, qui a sombré le 2 février 2012 au large de Lae (seconde ville du pays), faisant près de deux cent victimes.
Mercredi 22 février 2012, c’est un autre ferry, le MV Kimbe Queen, qui aurait rencontré des problèmes et, en route pour la ville de Rabaul, se serait échoué sur un récif, dans la province de Nouvelle-Bretagne de l’Ouest.
Tout comme le MV Rabaul Queen, le MV Kimbé assurait sa desserte habituelle entre la ville de Lae et cette province insulaire à l’Est de l’île principale, notamment sa capitale Rabaul.
Ce ferry est le « sister ship » du navire qui a sombré début février.
Il appartient aussi à la même compagnie, Rabaul Shipping.
Selon les premiers comptes-rendus, aucun blessé ne serait à signaler et le ferry a pu être remis à flot plus tard dans la journée, à la faveur de la marée.
Le MV Kimbe Queen aurait été contraint de rebrousser chemin début février, en raison des conditions météorologiques particulièrement difficiles.
Le nombre exact de victime de la catastrophe du MV Rabaul n’est toujours pas arrêté, mais pourrait facilement dépasser les deux cent, alors que l’enquête se poursuit sur place et avec le concours des autorités australiennes.
C’est un juge de l’ancienne puissance de tutelle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Australien Warwick Andrew, qui présidera ainsi une commission d’enquête formée pour l’occasion et composée par ailleurs de deux magistrats locaux, Manuel Varitimos et Emanuel Asigau.
Ces deux derniers magistrats avaient aussi participé aux travaux d’une précédente commission d’enquête, concernant la précédente catastrophe maritime régionale, celle du Princess Ashika, ferry qui avait sombré au large de Nuku’alofa le 5 août 2009, faisant 74 victimes.
La commission papoue devrait aussi bénéficier de l’appui du bureau australien de la sécurité des transports (Australian Transport Safety Bureau, ATSB).
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