PAPEETE, le 21 juillet 2015. Un jeune, originaire de Rangiroa, âgé de 23 ans, en manque de relations sexuelles avait prémédité son acte. Ce dimanche de juin, il avait l'intention de satisfaire ses besoins sexuels, en ayant recours à la force si nécessaire.
C'est un fait-divers qui fait froid dans le dos quand on en apprend tous les détails. Le dimanche 7 juin, en milieu d'après-midi, une jeune automobiliste prend un auto-stoppeur à bord de son véhicule à hauteur de Pamatai. Arrivée en ville, elle s'arrête pour le déposer à proximité du cimetière de l'Uranie. Mais il refuse de sortir.
Il propose à la jeune femme de l'embrasser et d'avoir des relations sexuelles : elle refuse à plusieurs reprises, des avances qui se font de plus en plus insistantes. C'est à ce moment-là que le jeune homme s'empare d'une cordelette qu'il sort de son sac-à-dos et qu'il entreprend d'étrangler sa victime. Dans l'habitacle de la voiture, la bataille fait rage. La jeune femme, fort heureusement une jeune militaire, sportive et bien entraînée, résiste et se débat probablement plus longuement que son assaillant ne l'imaginait. "Je me suis débattue pas mal. Il était particulièrement fort. Quand j'ai pris conscience que je n'aurais pas si facilement le dessus, j'ai redémarré la voiture, je suis partie en trombe, avec la portière ouverte" détaille la jeune femme.
Comprenant sans doute que la bataille n'a pas tourné à son avantage, l'agresseur saute de la voiture en marche. Il oublie toutefois d'emporter son sac-à-dos, abandonné sur le siège arrière. Son identification est donc extrêmement facile pour les policiers. Dans l'heure qui suit, il est interpellé chez sa mère et immédiatement incarcéré à Nuutania.
UN ACTE PREMEDITE
Plus d'un mois et demi plus tard devant le tribunal correctionnel, ce lundi après-midi, la victime de cette agression en apprend un peu plus sur la personnalité de celui qui lui a littéralement sauté dessus, prêt à l'étrangler pour satisfaire des besoins sexuels. A la lueur de l'enquête, l'acte est apparu comme étant prémédité. Dans ses déclarations, le jeune homme a raconté qu'il n'a quitté Rangiroa que depuis quatre mois, qu'il s'est fait larguer par sa copine depuis plusieurs mois et qu'il n'a pas eu de relations sexuelles depuis lors.
Ce dimanche, l'envie était tellement forte qu'il avait décidé de se faire une fille, coûte que coûte et qu'il avait pris une cordelette dans son sac à dos pour contraindre en cas de besoin sa victime à se laisser faire. Il choisit finalement la mauvaise proie : la jeune militaire lui résiste longuement et ne perd pas son sang-froid pendant l'agression. Elle s'interroge toutefois sur ce qui se serait passé avec une femme moins apte à se défendre.
FORT RISQUE DE RECIDIVE
Devant le tribunal correctionnel, le jeune homme n'est finalement poursuivi que pour agression avec l'usage d'une arme (la cordelette). La tentative de viol, évoquée durant l'enquête, ne peut être retenue pénalement car aucune preuve matérielle ne la confirme.
Par ailleurs, l'étude psychologique effectuée sur le prévenu pendant son incarcération préliminaire démontre un risque de récidive élevé. Présenté comme un être frustre, en mal d'affection depuis son enfance au sein d'une famille adoptive de Rangiroa, il a été livré à lui-même tout petit. Il a arrêté l'école en CM2 : il ne sait ni lire, ni écrire, ni compter.
En raison de la gravité des faits, de leur préméditation également, du risque de récidive, il est condamné à la peine maximale pour agression avec arme, c'est-à-dire 3 ans de prison. Un suivi psychologique sera effectué durant le temps de l'incarcération.
C'est un fait-divers qui fait froid dans le dos quand on en apprend tous les détails. Le dimanche 7 juin, en milieu d'après-midi, une jeune automobiliste prend un auto-stoppeur à bord de son véhicule à hauteur de Pamatai. Arrivée en ville, elle s'arrête pour le déposer à proximité du cimetière de l'Uranie. Mais il refuse de sortir.
Il propose à la jeune femme de l'embrasser et d'avoir des relations sexuelles : elle refuse à plusieurs reprises, des avances qui se font de plus en plus insistantes. C'est à ce moment-là que le jeune homme s'empare d'une cordelette qu'il sort de son sac-à-dos et qu'il entreprend d'étrangler sa victime. Dans l'habitacle de la voiture, la bataille fait rage. La jeune femme, fort heureusement une jeune militaire, sportive et bien entraînée, résiste et se débat probablement plus longuement que son assaillant ne l'imaginait. "Je me suis débattue pas mal. Il était particulièrement fort. Quand j'ai pris conscience que je n'aurais pas si facilement le dessus, j'ai redémarré la voiture, je suis partie en trombe, avec la portière ouverte" détaille la jeune femme.
Comprenant sans doute que la bataille n'a pas tourné à son avantage, l'agresseur saute de la voiture en marche. Il oublie toutefois d'emporter son sac-à-dos, abandonné sur le siège arrière. Son identification est donc extrêmement facile pour les policiers. Dans l'heure qui suit, il est interpellé chez sa mère et immédiatement incarcéré à Nuutania.
UN ACTE PREMEDITE
Plus d'un mois et demi plus tard devant le tribunal correctionnel, ce lundi après-midi, la victime de cette agression en apprend un peu plus sur la personnalité de celui qui lui a littéralement sauté dessus, prêt à l'étrangler pour satisfaire des besoins sexuels. A la lueur de l'enquête, l'acte est apparu comme étant prémédité. Dans ses déclarations, le jeune homme a raconté qu'il n'a quitté Rangiroa que depuis quatre mois, qu'il s'est fait larguer par sa copine depuis plusieurs mois et qu'il n'a pas eu de relations sexuelles depuis lors.
Ce dimanche, l'envie était tellement forte qu'il avait décidé de se faire une fille, coûte que coûte et qu'il avait pris une cordelette dans son sac à dos pour contraindre en cas de besoin sa victime à se laisser faire. Il choisit finalement la mauvaise proie : la jeune militaire lui résiste longuement et ne perd pas son sang-froid pendant l'agression. Elle s'interroge toutefois sur ce qui se serait passé avec une femme moins apte à se défendre.
FORT RISQUE DE RECIDIVE
Devant le tribunal correctionnel, le jeune homme n'est finalement poursuivi que pour agression avec l'usage d'une arme (la cordelette). La tentative de viol, évoquée durant l'enquête, ne peut être retenue pénalement car aucune preuve matérielle ne la confirme.
Par ailleurs, l'étude psychologique effectuée sur le prévenu pendant son incarcération préliminaire démontre un risque de récidive élevé. Présenté comme un être frustre, en mal d'affection depuis son enfance au sein d'une famille adoptive de Rangiroa, il a été livré à lui-même tout petit. Il a arrêté l'école en CM2 : il ne sait ni lire, ni écrire, ni compter.
En raison de la gravité des faits, de leur préméditation également, du risque de récidive, il est condamné à la peine maximale pour agression avec arme, c'est-à-dire 3 ans de prison. Un suivi psychologique sera effectué durant le temps de l'incarcération.