Jérusalem, Non défini | AFP | vendredi 21/07/2017 - Au moins trois Palestiniens ont été tués et des centaines ont été blessés après la traditionnelle prière du vendredi lors de heurts à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée entre les forces de l'ordre israéliennes et des manifestants palestiniens.
Les tensions sont allées crescendo depuis une semaine après une attaque à l'arme à feu qui a coûté la vie à deux policiers israéliens le 14 juillet dans la vieille ville de Jérusalem.
Israël, selon qui les armes des assaillants avaient été cachées sur l'esplanade des Mosquée, avait alors décidé d'installer des détecteurs de métaux aux entrées de ce site ultra-sensible, le troisième lieu saint de l'islam, mais également révéré par les juifs comme le Mont du temple.
Cette mesure avait provoqué la colère des Palestiniens.
Par ailleurs, dans le but d'éviter des débordements à l'occasion de la prière hebdomadaire, habituellement suivie par des milliers de fidèles, la police israélienne a pris la décision exceptionnelle d'interdire aux hommes de moins de 50 ans d'accéder à la vieille ville.
Selon le ministère palestinien de la Santé, un Palestinien a été tué par les forces israéliennes lors de heurts dans le quartier d'Al-Tur à Jérusalem-Est.
Un deuxième Palestinien a été tué par balle dans le quartier de Ras al-Amoud, près de la Vieille ville à Jérusalem-Est, et un troisième est mort après avoir été touché au coeur par balles à Abou Dis, en Cisjordanie occupée, a ajouté le ministère, sans donner plus d'informations sur les circonstances de ces deux derniers décès.
- Portiques de sécurité controversés -
Le Croissant rouge, les services de premiers secours palestiniens, ont indiqué que 109 Palestiniens avaient été blessés, dont 38 hospitalisés, dans les heurts à Jérusalem-Est.
En Cisjordanie, 282 Palestiniens ont été blessés dont 98 par des balles réelles ou en caoutchouc, selon la même source.
Après avoir débuté à Jérusalem-Est, les heurts se sont en effet propagés à la Cisjordanie occupée où, selon l'armée israélienne, 3.000 Palestiniens se sont rassemblés en plusieurs points, les affrontements les plus violents ayant lieu à Qalandya, près de Ramallah, et à Hébron, dans le sud du territoire palestinien.
Dans ces deux villes, l'armée a répondu aux jets de pierres en utilisant des moyens anti-émeutes, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'armée.
Pour protester contre les portiques de sécurité, les fidèles ne prient plus sur l'esplanade des Mosquées depuis dimanche et le font en dehors du site. Des affrontements avec la police ont eu lieu quasi quotidiennement cette semaine.
La police israélienne a affirmé qu'elle pouvait décider que certaines personnes, à sa discrétion, n'avaient pas à passer par les détecteurs de métaux.
- Ouvrir 'immédiatement' le site -
Les autorités religieuses avaient toutefois répété de ne pas aller y prier et des centaines de personnes ont participé vendredi à la prière collective près des portes de la vieille ville, où les échoppes étaient fermées et les rues quadrillées par un important dispositif de sécurité.
Israël contrôle les accès à l'esplanade des Mosquées, qui cristallise les tensions israélo-palestiniennes depuis des décennies, mais sa gestion revient à la Jordanie.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plusieurs fois assuré ne pas avoir l'intention de modifier les règles tacites permettant aux musulmans de monter à toute heure sur le site et aux juifs de n'y pénétrer qu'à certaines heures, sans pouvoir y prier.
"Israël s'engage à maintenir le statu quo sur le Mont du Temple et la liberté d'accès aux lieux saints", a dit vendredi un responsable israélien.
La polémique sur les l'installation des détecteurs de métaux s'est propagée dans le monde arabo-musulman.
En Jordanie, pays gardien des lieux saints musulmans de Jérusalem, plus de 8.000 manifestants ont défilé à Amman et dans d'autres villes du pays pour protester contre les nouvelles mesures israéliennes.
D'autre part, les ministres jordanien et émirati des Affaires étrangères ont demandé que le site soit "immédiatement et totalement" rouvert aux fidèles, appelant la communauté internationale à intervenir.
En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan avait exhorté jeudi Israël à retirer les détecteurs de métaux "dans les plus brefs délais possibles", "vu l'importance que revêt (l'esplanade des Mosquées) pour tout le monde musulman".
Les tensions sont allées crescendo depuis une semaine après une attaque à l'arme à feu qui a coûté la vie à deux policiers israéliens le 14 juillet dans la vieille ville de Jérusalem.
Israël, selon qui les armes des assaillants avaient été cachées sur l'esplanade des Mosquée, avait alors décidé d'installer des détecteurs de métaux aux entrées de ce site ultra-sensible, le troisième lieu saint de l'islam, mais également révéré par les juifs comme le Mont du temple.
Cette mesure avait provoqué la colère des Palestiniens.
Par ailleurs, dans le but d'éviter des débordements à l'occasion de la prière hebdomadaire, habituellement suivie par des milliers de fidèles, la police israélienne a pris la décision exceptionnelle d'interdire aux hommes de moins de 50 ans d'accéder à la vieille ville.
Selon le ministère palestinien de la Santé, un Palestinien a été tué par les forces israéliennes lors de heurts dans le quartier d'Al-Tur à Jérusalem-Est.
Un deuxième Palestinien a été tué par balle dans le quartier de Ras al-Amoud, près de la Vieille ville à Jérusalem-Est, et un troisième est mort après avoir été touché au coeur par balles à Abou Dis, en Cisjordanie occupée, a ajouté le ministère, sans donner plus d'informations sur les circonstances de ces deux derniers décès.
- Portiques de sécurité controversés -
Le Croissant rouge, les services de premiers secours palestiniens, ont indiqué que 109 Palestiniens avaient été blessés, dont 38 hospitalisés, dans les heurts à Jérusalem-Est.
En Cisjordanie, 282 Palestiniens ont été blessés dont 98 par des balles réelles ou en caoutchouc, selon la même source.
Après avoir débuté à Jérusalem-Est, les heurts se sont en effet propagés à la Cisjordanie occupée où, selon l'armée israélienne, 3.000 Palestiniens se sont rassemblés en plusieurs points, les affrontements les plus violents ayant lieu à Qalandya, près de Ramallah, et à Hébron, dans le sud du territoire palestinien.
Dans ces deux villes, l'armée a répondu aux jets de pierres en utilisant des moyens anti-émeutes, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'armée.
Pour protester contre les portiques de sécurité, les fidèles ne prient plus sur l'esplanade des Mosquées depuis dimanche et le font en dehors du site. Des affrontements avec la police ont eu lieu quasi quotidiennement cette semaine.
La police israélienne a affirmé qu'elle pouvait décider que certaines personnes, à sa discrétion, n'avaient pas à passer par les détecteurs de métaux.
- Ouvrir 'immédiatement' le site -
Les autorités religieuses avaient toutefois répété de ne pas aller y prier et des centaines de personnes ont participé vendredi à la prière collective près des portes de la vieille ville, où les échoppes étaient fermées et les rues quadrillées par un important dispositif de sécurité.
Israël contrôle les accès à l'esplanade des Mosquées, qui cristallise les tensions israélo-palestiniennes depuis des décennies, mais sa gestion revient à la Jordanie.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plusieurs fois assuré ne pas avoir l'intention de modifier les règles tacites permettant aux musulmans de monter à toute heure sur le site et aux juifs de n'y pénétrer qu'à certaines heures, sans pouvoir y prier.
"Israël s'engage à maintenir le statu quo sur le Mont du Temple et la liberté d'accès aux lieux saints", a dit vendredi un responsable israélien.
La polémique sur les l'installation des détecteurs de métaux s'est propagée dans le monde arabo-musulman.
En Jordanie, pays gardien des lieux saints musulmans de Jérusalem, plus de 8.000 manifestants ont défilé à Amman et dans d'autres villes du pays pour protester contre les nouvelles mesures israéliennes.
D'autre part, les ministres jordanien et émirati des Affaires étrangères ont demandé que le site soit "immédiatement et totalement" rouvert aux fidèles, appelant la communauté internationale à intervenir.
En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan avait exhorté jeudi Israël à retirer les détecteurs de métaux "dans les plus brefs délais possibles", "vu l'importance que revêt (l'esplanade des Mosquées) pour tout le monde musulman".