LYON, 31 octobre 2013 (AFP) - Des traces de poudre d'oxyde d'uranium, "très faiblement radioactif", ont été relevées jeudi matin sur le site Areva du Tricastin, dans la Drôme, après une "légère fuite" d'un tuyau qui n'a produit "aucune contamination externe", a annoncé le géant français du nucléaire.
La fuite a été provoquée par "un défaut d'étanchéité au niveau du transfert pneumatique d'une conduite extérieure entre deux bâtiments de l'atelier de défluoration de l'uranium naturel appauvri", a indiqué à l'AFP Nathalie Bonnefoy, un porte-parole d'Areva.
"Chimiquement stable et incombustible, l'oxyde d'uranium est obtenu à l'issue du processus d'enrichissement de l'uranium en vue d'une utilisation ultérieure. Il est très faiblement radioactif, trois fois moins que l'uranium naturel", a-t-elle souligné.
De premières analyses "sur la quinzaine de salariés ayant travaillé à proximité de la zone "indiquent une absence de contamination externe", précise Areva dans un communiqué.
"C'est resté confiné sur le site à proximité de l'installation dont les activités ont été arrêtées à titre préventif", a poursuivi Mme Bonnefoy, le temps de "récupérer la matière" et de la remise en état de la conduite.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi que les préfectures de la Drôme et de Vaucluse ont été informées de cet incident, selon la même source.
"Lors d'un transport, un kilo d'uranium appauvri s'est répandu dans un coffrage non fermé. Une partie est tombée sur le sol sur quelques mètres", a précisé pour sa part Matthieu Mangion, directeur de la division de Lyon de l'ASN, contacté par l'AFP.
Selon lui, l'ASN va instruire la demande de classement au niveau 1 transmise par Areva, au vu des éléments qui ont été fournis.
Dans le cadre d'une convention d'échanges, Areva a aussi informé de l'incident la dizaine d'industriels proches du site.
Chez Gerflor à Saint-Paul les Trois Châteaux, les salariés présents au moment des faits ont été mis à l'abri à l'intérieur du bâtiment, dont les issues avaient été fermées, pendant une trentaine de minutes, selon une source interne à l'entreprise.
La fuite de poudre d'oxyde d'uranium de jeudi matin fait suite à une série d'incidents qui ont touché le site nucléaire du Tricastin ces dernières semaines.
Le 7 octobre, trois salariés de la centrale nucléaire du site avaient été touchés par des effluents liquides radioactifs lors de l'explosion d'une pompe hydraulique.
Le 16 septembre, l'ASN avait annoncé avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium, de l'hydrogène faiblement radioactif.
dfa-tm/phc
La fuite a été provoquée par "un défaut d'étanchéité au niveau du transfert pneumatique d'une conduite extérieure entre deux bâtiments de l'atelier de défluoration de l'uranium naturel appauvri", a indiqué à l'AFP Nathalie Bonnefoy, un porte-parole d'Areva.
"Chimiquement stable et incombustible, l'oxyde d'uranium est obtenu à l'issue du processus d'enrichissement de l'uranium en vue d'une utilisation ultérieure. Il est très faiblement radioactif, trois fois moins que l'uranium naturel", a-t-elle souligné.
De premières analyses "sur la quinzaine de salariés ayant travaillé à proximité de la zone "indiquent une absence de contamination externe", précise Areva dans un communiqué.
"C'est resté confiné sur le site à proximité de l'installation dont les activités ont été arrêtées à titre préventif", a poursuivi Mme Bonnefoy, le temps de "récupérer la matière" et de la remise en état de la conduite.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi que les préfectures de la Drôme et de Vaucluse ont été informées de cet incident, selon la même source.
"Lors d'un transport, un kilo d'uranium appauvri s'est répandu dans un coffrage non fermé. Une partie est tombée sur le sol sur quelques mètres", a précisé pour sa part Matthieu Mangion, directeur de la division de Lyon de l'ASN, contacté par l'AFP.
Selon lui, l'ASN va instruire la demande de classement au niveau 1 transmise par Areva, au vu des éléments qui ont été fournis.
Dans le cadre d'une convention d'échanges, Areva a aussi informé de l'incident la dizaine d'industriels proches du site.
Chez Gerflor à Saint-Paul les Trois Châteaux, les salariés présents au moment des faits ont été mis à l'abri à l'intérieur du bâtiment, dont les issues avaient été fermées, pendant une trentaine de minutes, selon une source interne à l'entreprise.
La fuite de poudre d'oxyde d'uranium de jeudi matin fait suite à une série d'incidents qui ont touché le site nucléaire du Tricastin ces dernières semaines.
Le 7 octobre, trois salariés de la centrale nucléaire du site avaient été touchés par des effluents liquides radioactifs lors de l'explosion d'une pompe hydraulique.
Le 16 septembre, l'ASN avait annoncé avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium, de l'hydrogène faiblement radioactif.
dfa-tm/phc