Samedi 2 novembre 2013. Le quadragénaire Suisse Olivier Marceau s’est imposé au terme d’une course difficile. Il a réalisé les 1500 m de natation, les 32 km en vtt et les 9 km en course en 2’45 avec une dizaine de minutes d’avance sur Tony Moulai le gagnant de l’année dernière. (lien article conférence de presse).
Le parcours en natation a d’emblée montré la différence de niveau entre les visiteurs et les participants locaux. Tony Moulai est resté au contact du premier Aurélien Raphael avant de le dépasser après avoir enfourché son vélo pour la partie plate. Aurélien est ensuite revenu dans l’ascension mais les deux français se sont fait rattraper par le Suisse, sa technicité en vtt lui a permis de faire la différence.
Le jeune Aurélien Raphael a chuté juste avant la transition vers la course à pied et termine troisième. Les participants étaient ravis et l’organisation a été comme d’habitude des plus efficaces. La natation en ayant découragé certains, les inscrits ont été environ une soixantaine, la moitié de ceux de la trans-tahitienne version ‘run & bike’ 2012.
Olivier Marceau gagne le triathlon nature :
« J’ai essayé de gérer au maximum, je savais qu’en natation je nageais moins bien qu’Aurélien, Raphael et Tony donc je ne me suis pas affolé, j’ai fait la natation à mon rythme. Le parcours vélo, je ne le connaissais pas mais j’avais entendu dire que c’était très dur donc je suis parti sans m’énerver, à mon allure. J’ai profité au maximum du paysage, je me suis dit ‘si je les rattrape tant mieux sinon au moins j’aurai fait une belle ballade en vélo’. »
« C’est très très dur donc c’est vrai que j’ai bien fait de partir doucement, je me suis accroché dans les bosses, j’ai fait l’effort, quand je les ai vus je les ai doublés et ensuite j’ai continué jusqu’à la fin du vélo. A pied pareil, j’ai essayé de garder un bon tempo, mais sans me ‘rentrer dedans’. Je crois que sur ce genre de course, il faut essayer de bien gérer son effort, toujours à la limite mais sans jamais la dépasser sinon après on explose et après on paye cash. »
« J‘ai des souvenirs de montée en vélo où c’est vraiment terrible. Il n’y a pas d’air, il fait très chaud, on a le soleil dans le dos et on avance pas. Le sol est meuble donc pas d’accroche au niveau de la roue arrière, il faut monter-descendre du vélo et c’est pas facile mais le décor est tellement beau, c’est tellement du plaisir qu’on en oublie la souffrance. »
Tony Moulai arrive 2ème :
« J’avais complètement oublié a quel point c’était dur, comme quoi l’émotion de l’année dernière avait fait oublier les difficultés et là cela a été le dur retour à la réalité. A vélo j’ai vraiment souffert, par contre à pied, c’était extraordinaire. Je remercie Olivier qui nous a vite fait abdiquer après le tunnel, donc on a pu ouvrir un peu les yeux et profiter du paysage. Dommage pour le spectacle, je n’ai pas pu m’accrocher à Olivier, il était vraiment plus fort, chapeau.»
« En natation, on est partis avec Aurélien, on avait un bel écart puis j’ai profité du plat pour me faire plaisir sur les cinq premiers kilomètres. Jusqu’au 10-12ème km cela allait encore mais quand la partie difficile est arrivée, j’avais moins de ‘jus’, c’était vraiment technique. Au début j’avais du jus pour courir à côté mais après je marchais et à deux kilomètres du tunnel Olivier est revenu. J’ai essayé de m’accrocher mais sur un kilomètre, il a du me mettre 1’30. La partie s’est jouée en vtt, c’est là qu’on se rend compte du grand champion qu’est Olivier sur un parcours où le vtt prime. »
Jean Michel Monot président du VSOP :
« C’est ça la magie du sport, ces champions nous ont fait rêver l’espace de quelques heures, que du bonheur à l’arrivée. Ils ont battu des records, quand on les écoute on entend qu’ils sont heureux, très dur mais magnifique. Cela prouve qu’en Polynésie on a des terrains adaptés à ce genre de difficultés. Ce n’est pas à la portée de tout le monde mais c’est ça aussi la Polynésie. Il n’y pas que du lagon et quand des champions en parlent c’est pas du ‘chiqué’, c’est du vrai. »
Shonny Vanlandingham, l’américaine s’impose chez les femmes :
« Magnifique course, les cascades il y en avait tellement ! J’ai oublié que j’étais en course, je regardais autour de moi, c’est une tellement belle manière de découvrir l’île de Tahiti. Les montées ont été très difficiles, j’ai dû descendre de mon vélo pour marcher dans certaines sections. Cela a été bien de rencontrer les autres femmes dans cette course, je suis contente d’aller faire la fête après la course pour pouvoir s’amuser ensemble. C’est ma première fois à Tahiti, je reviendrais et j’apprendrai un peu de français ! (rires) » SB
Le parcours en natation a d’emblée montré la différence de niveau entre les visiteurs et les participants locaux. Tony Moulai est resté au contact du premier Aurélien Raphael avant de le dépasser après avoir enfourché son vélo pour la partie plate. Aurélien est ensuite revenu dans l’ascension mais les deux français se sont fait rattraper par le Suisse, sa technicité en vtt lui a permis de faire la différence.
Le jeune Aurélien Raphael a chuté juste avant la transition vers la course à pied et termine troisième. Les participants étaient ravis et l’organisation a été comme d’habitude des plus efficaces. La natation en ayant découragé certains, les inscrits ont été environ une soixantaine, la moitié de ceux de la trans-tahitienne version ‘run & bike’ 2012.
Olivier Marceau gagne le triathlon nature :
« J’ai essayé de gérer au maximum, je savais qu’en natation je nageais moins bien qu’Aurélien, Raphael et Tony donc je ne me suis pas affolé, j’ai fait la natation à mon rythme. Le parcours vélo, je ne le connaissais pas mais j’avais entendu dire que c’était très dur donc je suis parti sans m’énerver, à mon allure. J’ai profité au maximum du paysage, je me suis dit ‘si je les rattrape tant mieux sinon au moins j’aurai fait une belle ballade en vélo’. »
« C’est très très dur donc c’est vrai que j’ai bien fait de partir doucement, je me suis accroché dans les bosses, j’ai fait l’effort, quand je les ai vus je les ai doublés et ensuite j’ai continué jusqu’à la fin du vélo. A pied pareil, j’ai essayé de garder un bon tempo, mais sans me ‘rentrer dedans’. Je crois que sur ce genre de course, il faut essayer de bien gérer son effort, toujours à la limite mais sans jamais la dépasser sinon après on explose et après on paye cash. »
« J‘ai des souvenirs de montée en vélo où c’est vraiment terrible. Il n’y a pas d’air, il fait très chaud, on a le soleil dans le dos et on avance pas. Le sol est meuble donc pas d’accroche au niveau de la roue arrière, il faut monter-descendre du vélo et c’est pas facile mais le décor est tellement beau, c’est tellement du plaisir qu’on en oublie la souffrance. »
Tony Moulai arrive 2ème :
« J’avais complètement oublié a quel point c’était dur, comme quoi l’émotion de l’année dernière avait fait oublier les difficultés et là cela a été le dur retour à la réalité. A vélo j’ai vraiment souffert, par contre à pied, c’était extraordinaire. Je remercie Olivier qui nous a vite fait abdiquer après le tunnel, donc on a pu ouvrir un peu les yeux et profiter du paysage. Dommage pour le spectacle, je n’ai pas pu m’accrocher à Olivier, il était vraiment plus fort, chapeau.»
« En natation, on est partis avec Aurélien, on avait un bel écart puis j’ai profité du plat pour me faire plaisir sur les cinq premiers kilomètres. Jusqu’au 10-12ème km cela allait encore mais quand la partie difficile est arrivée, j’avais moins de ‘jus’, c’était vraiment technique. Au début j’avais du jus pour courir à côté mais après je marchais et à deux kilomètres du tunnel Olivier est revenu. J’ai essayé de m’accrocher mais sur un kilomètre, il a du me mettre 1’30. La partie s’est jouée en vtt, c’est là qu’on se rend compte du grand champion qu’est Olivier sur un parcours où le vtt prime. »
Jean Michel Monot président du VSOP :
« C’est ça la magie du sport, ces champions nous ont fait rêver l’espace de quelques heures, que du bonheur à l’arrivée. Ils ont battu des records, quand on les écoute on entend qu’ils sont heureux, très dur mais magnifique. Cela prouve qu’en Polynésie on a des terrains adaptés à ce genre de difficultés. Ce n’est pas à la portée de tout le monde mais c’est ça aussi la Polynésie. Il n’y pas que du lagon et quand des champions en parlent c’est pas du ‘chiqué’, c’est du vrai. »
Shonny Vanlandingham, l’américaine s’impose chez les femmes :
« Magnifique course, les cascades il y en avait tellement ! J’ai oublié que j’étais en course, je regardais autour de moi, c’est une tellement belle manière de découvrir l’île de Tahiti. Les montées ont été très difficiles, j’ai dû descendre de mon vélo pour marcher dans certaines sections. Cela a été bien de rencontrer les autres femmes dans cette course, je suis contente d’aller faire la fête après la course pour pouvoir s’amuser ensemble. C’est ma première fois à Tahiti, je reviendrais et j’apprendrai un peu de français ! (rires) » SB