Crédit photo : Archive TI.
Tahiti, le 15 mai 2023 – Lundi, le Comité d'organisation des Jeux olympiques 2024 de Tahiti organisait dans les locaux du Service de l'emploi, un job dating. En effet, de nombreuses offres d'emploi sont et vont être à pourvoir pour l'événement. Et malgré la promesse de prioriser l'emploi au fenua, trop peu de candidatures locales ont été reçues.
“Actuellement, il y a trop de peu de candidatures locales sur nos offres d'emploi”, a déclaré lundi matin la responsable du site de Tahiti pour le Comité d'organisation des Jeux olympiques 2024, Barbara Martins-Nio. Afin de remédier à cette situation, une matinée de job dating, organisée conjointement par le comité et le Service de l'emploi, s'est déroulée lundi dans les locaux du Sefi à Papeete. Cet événement était l'occasion de présenter aux candidats qui se sont déplacés, les fiches de poste détaillées des offres d'emploi actuellement à pourvoir. “Nous avons huit postes ouverts en ce moment. L'idée pour nous, c'était vraiment de faire de la communication et présenter les offres”, a expliqué Barbara Martins-Nio. “On leur explique également comment s'inscrire. Les candidatures se font uniquement en ligne, via un site web dédié. C'est là que le Sefi intervient. Nous, on a informé et eux, ils ont accompagné les candidats dans l'inscription numérique sur les différentes offres.”
Parmi les huit postes à pourvoir en ce moment, on retrouvera principalement des emplois de chef d'équipe, comme un manager de la sécurité, un coordinateur d'événement, un coordinateur des bénévoles, un gestionnaire des transports ou encore un responsable de restauration. “Ces huit postes-là sont des jobs de planificateurs, pour des gens qui ont des compétences et de l'expérience en gestion de projet”, a ajouté Vetea Buchin, chef de la cellule “entreprises” du Service de l'emploi, présent pour ce job dating. Des offres d'emploi, qui nécessitent moins de compétences, vont également être proposées très bientôt. Vingt postes au total seront ouverts en 2023 et 80 autres en 2024. Tous sont des emplois à durée déterminée.
Prioriser à compétences égales
Jusqu'à présent, la responsable du site de Tahiti pour les JO 2024 constate une faible affluence des candidatures locales. “Ça fait des mois qu'on communique sur le fait que nous priorisons l'emploi local à condition de compétences égales. Mais pour l'instant, il y a très, très peu de candidatures”, a-t-elle dévoilée. Pour Barbara Martins-Nio, cette situation pourrait s'expliquer de plusieurs manières : “Déjà, d'après moi, il y a un vrai problème de confiance en soi. Je pense que les Polynésiens n'osent pas candidater car ils estiment ne pas convenir aux postes que l'on propose. Ensuite, il y a aussi l'idée que les candidatures vont être traitées à Paris et que par conséquent, les leur seront noyées dans la masse. Alors que non, je filtre toutes les candidatures locales pour les postes en Polynésie. Tous les postes sont des CDD, et on constate également que cela refroidit les Polynésiens qui souhaiteraient postuler. A contrario, il y a un énorme engouement pour les stages.” En attendant, Barbara Martins-Nio et son équipe vont continuer à communiquer, à travers les médias ou les réseaux sociaux, pour inciter les Polynésiens à postuler aux offres d'emploi liées aux Jeux olympiques 2024. Un autre job-dating sera organisé vers juillet-août.
“Actuellement, il y a trop de peu de candidatures locales sur nos offres d'emploi”, a déclaré lundi matin la responsable du site de Tahiti pour le Comité d'organisation des Jeux olympiques 2024, Barbara Martins-Nio. Afin de remédier à cette situation, une matinée de job dating, organisée conjointement par le comité et le Service de l'emploi, s'est déroulée lundi dans les locaux du Sefi à Papeete. Cet événement était l'occasion de présenter aux candidats qui se sont déplacés, les fiches de poste détaillées des offres d'emploi actuellement à pourvoir. “Nous avons huit postes ouverts en ce moment. L'idée pour nous, c'était vraiment de faire de la communication et présenter les offres”, a expliqué Barbara Martins-Nio. “On leur explique également comment s'inscrire. Les candidatures se font uniquement en ligne, via un site web dédié. C'est là que le Sefi intervient. Nous, on a informé et eux, ils ont accompagné les candidats dans l'inscription numérique sur les différentes offres.”
Parmi les huit postes à pourvoir en ce moment, on retrouvera principalement des emplois de chef d'équipe, comme un manager de la sécurité, un coordinateur d'événement, un coordinateur des bénévoles, un gestionnaire des transports ou encore un responsable de restauration. “Ces huit postes-là sont des jobs de planificateurs, pour des gens qui ont des compétences et de l'expérience en gestion de projet”, a ajouté Vetea Buchin, chef de la cellule “entreprises” du Service de l'emploi, présent pour ce job dating. Des offres d'emploi, qui nécessitent moins de compétences, vont également être proposées très bientôt. Vingt postes au total seront ouverts en 2023 et 80 autres en 2024. Tous sont des emplois à durée déterminée.
Prioriser à compétences égales
Jusqu'à présent, la responsable du site de Tahiti pour les JO 2024 constate une faible affluence des candidatures locales. “Ça fait des mois qu'on communique sur le fait que nous priorisons l'emploi local à condition de compétences égales. Mais pour l'instant, il y a très, très peu de candidatures”, a-t-elle dévoilée. Pour Barbara Martins-Nio, cette situation pourrait s'expliquer de plusieurs manières : “Déjà, d'après moi, il y a un vrai problème de confiance en soi. Je pense que les Polynésiens n'osent pas candidater car ils estiment ne pas convenir aux postes que l'on propose. Ensuite, il y a aussi l'idée que les candidatures vont être traitées à Paris et que par conséquent, les leur seront noyées dans la masse. Alors que non, je filtre toutes les candidatures locales pour les postes en Polynésie. Tous les postes sont des CDD, et on constate également que cela refroidit les Polynésiens qui souhaiteraient postuler. A contrario, il y a un énorme engouement pour les stages.” En attendant, Barbara Martins-Nio et son équipe vont continuer à communiquer, à travers les médias ou les réseaux sociaux, pour inciter les Polynésiens à postuler aux offres d'emploi liées aux Jeux olympiques 2024. Un autre job-dating sera organisé vers juillet-août.
Maxime, candidat au job dating : “Je suis venu pour le poste de coordinateur des volontaires”.
Maxime, l'un des participants au job dating, lors de son inscriptions sur la plateforme "emploi" du Comité des Jeux Olympiques 2024. Crédit photo : Thibault Segalard.
Pour quel poste êtes-vous venu ?
“Je suis venu pour le poste de coordinateur des volontaires, dont la prise de poste est en juin prochain. J'ai vu cette offre sur la page Facebook du Sefi le week-end dernier et comme ça m'intéressait, je suis venu pour postuler.”
Comment trouvez-vous ce principe de job dating ?
“C'est bien plus pratique que les canaux classiques de recrutement, surtout au niveau informations, puisqu'on a eu une présentation détaillée des fiches de postes à pourvoir. Ça permet à tous les candidats de comprendre les enjeux des différentes offres d'emploi. Donc je valide le principe de job dating, oui.”
“Je suis venu pour le poste de coordinateur des volontaires, dont la prise de poste est en juin prochain. J'ai vu cette offre sur la page Facebook du Sefi le week-end dernier et comme ça m'intéressait, je suis venu pour postuler.”
Comment trouvez-vous ce principe de job dating ?
“C'est bien plus pratique que les canaux classiques de recrutement, surtout au niveau informations, puisqu'on a eu une présentation détaillée des fiches de postes à pourvoir. Ça permet à tous les candidats de comprendre les enjeux des différentes offres d'emploi. Donc je valide le principe de job dating, oui.”