Toulouse, France | AFP | mercredi 05/09/2018 - Trois explorateurs français, partis pour une traversée de l'Arctique à la voile, ont fait demi-tour et se rapprochent de l'île de Banks, au nord du Canada, après avoir prélevé des échantillons destinés à mieux comprendre la fonte des glaces, a-t-on appris mercredi auprès de leur porte-parole.
Pour ce défi avant tout sportif à bord du voilier le Babouch'ty, les trois hommes avaient commencé leur périple le 18 juin, à Prudhoe Bay, au nord de l'Alaska, avec l'objectif d'atteindre Spitzberg (Norvège), 3.000 km plus loin, fin septembre, en passant par le pôle nord.
Mais le périple, mené par l'explorateur spécialiste des expéditions polaires Sébastien Roubinet, a été retardé non loin du départ. Il a atteint le 80e parallèle Nord, le premier tiers du parcours, au bout de deux mois sur trois prévus au total.
Ils ont décidé de faire demi-tour, le 15 août, craignant de ne pouvoir "effectuer la traversée totale sans risquer de se faire récupérer par un brise-glace", a déclaré à l'AFP Anne-Lise Vacher.
Après discussion avec les garde-côtes canadiens, qui surveillent le Babouch'ty, ils se dirigent actuellement vers l'île de Banks, "pour trouver de la glace plus solide" et pouvoir "s'amarrer en cas de gros coup de vent", a ajouté la porte-parole, précisant que les trois hommes sont "extrêmement fatigués".
A environ 50 milles nautiques de l'île de Banks, "ils peuvent mettre trois jours comme une semaine" pour la rejoindre, a-t-elle précisé, soulignant qu'avec l'arrivée de l'hiver "les dépressions s'enchaînent".
Après plus de 4.000 km parcourus, Sébastien Roubinet, 44 ans, s'est cependant dit très satisfait de la performance de son voilier et de l'équipe, constituée également des explorateurs Vincent Colliard et Éric André.
Sébastien Roubinet a conçu lui-même le Babout'chy "à mi-chemin entre le voilier et le char à glace", "très léger et résistant" et "équipé de skis sous les flotteurs pour naviguer sur la glace comme sur l'eau".
Après dix ans de préparation, et deux tentatives infructueuses, les trois Français ont pu prélever des échantillons de cryoconite, un dépôt de poussière atmosphérique qui pourrait être un des facteurs de la fonte des glaces, car il "va concentrer l’énergie du soleil, faire monter la température puis créer des micro-lacs de fonte", explique Roman Teisserenc, responsable scientifique de l'expédition qui suit les avancées du voilier depuis l'Institut National Polytechnique (INP) de Toulouse.
Pour ce défi avant tout sportif à bord du voilier le Babouch'ty, les trois hommes avaient commencé leur périple le 18 juin, à Prudhoe Bay, au nord de l'Alaska, avec l'objectif d'atteindre Spitzberg (Norvège), 3.000 km plus loin, fin septembre, en passant par le pôle nord.
Mais le périple, mené par l'explorateur spécialiste des expéditions polaires Sébastien Roubinet, a été retardé non loin du départ. Il a atteint le 80e parallèle Nord, le premier tiers du parcours, au bout de deux mois sur trois prévus au total.
Ils ont décidé de faire demi-tour, le 15 août, craignant de ne pouvoir "effectuer la traversée totale sans risquer de se faire récupérer par un brise-glace", a déclaré à l'AFP Anne-Lise Vacher.
Après discussion avec les garde-côtes canadiens, qui surveillent le Babouch'ty, ils se dirigent actuellement vers l'île de Banks, "pour trouver de la glace plus solide" et pouvoir "s'amarrer en cas de gros coup de vent", a ajouté la porte-parole, précisant que les trois hommes sont "extrêmement fatigués".
A environ 50 milles nautiques de l'île de Banks, "ils peuvent mettre trois jours comme une semaine" pour la rejoindre, a-t-elle précisé, soulignant qu'avec l'arrivée de l'hiver "les dépressions s'enchaînent".
Après plus de 4.000 km parcourus, Sébastien Roubinet, 44 ans, s'est cependant dit très satisfait de la performance de son voilier et de l'équipe, constituée également des explorateurs Vincent Colliard et Éric André.
Sébastien Roubinet a conçu lui-même le Babout'chy "à mi-chemin entre le voilier et le char à glace", "très léger et résistant" et "équipé de skis sous les flotteurs pour naviguer sur la glace comme sur l'eau".
Après dix ans de préparation, et deux tentatives infructueuses, les trois Français ont pu prélever des échantillons de cryoconite, un dépôt de poussière atmosphérique qui pourrait être un des facteurs de la fonte des glaces, car il "va concentrer l’énergie du soleil, faire monter la température puis créer des micro-lacs de fonte", explique Roman Teisserenc, responsable scientifique de l'expédition qui suit les avancées du voilier depuis l'Institut National Polytechnique (INP) de Toulouse.