Après 20 jours de navigation et plus de 1 000 milles parcourus, Anne est au quart de sa traversée et réalise une moyenne de 40 milles par jour, ce qui est trop peu à son goût. Sa position ce mercredi 23 mars est : LAT 10°47’ S et LON 92°43’ W.
Depuis le départ, Anne cherche à gagner des alizés plus stables qui lui permettront de doubler cette moyenne mais la météo n’est pas avec elle, pour l’instant. Anne fait preuve de patience pour gérer cette période où alternent de longues journées encalminées et de rares journées à 8-‐9 noeuds dont elle profite au maximum pour avancer.
Sans compter une houle de sud qui gêne sa progression et des courants qui l’ont faite dériver vers le
Nord. Cette période de « mise en route » d’une traversée n’est pas la plus facile.
Le corps et le mental doivent s’habituer : nouveau rythme de sommeil, ampoules aux mains, crampes
et contusions multiples dues aux mouvements brutaux et irréguliers du bateau
…
En dehors de l’alternance jour/nuit, la navigatrice perd progressivement ses repères et fait face à la solitude. Maintenant, Anne a trouvé ses marques et s’est adaptée aux conditions extrêmes de la traversée. Les premières semaines d’efforts ont été émaillées par des rencontres insolites: oiseaux marins, horde de lions de mer, poissons volants, quelques cargos et bateaux de pêche.
Mais aussi un thonier et même un hélicoptère qui l’a survolée à plus de 600 milles des côtes.
Pour autant, le moral de la navigatrice reste au beau fixe pour engranger les 3 200 milles qui la séparent de la Polynésie française.
Suivez le défi Pacific Solo ADRIEN grâce aux nouvelles rédigées par Anne elle-‐même tous les 2 ou 3 jours sur le site : www.pacific-‐solo.com
Informations clés sur le Défi PacificSolo ADRIEN 2011
Jour et heure du départ : mercredi 2 mars 2011 à 21 (heure locale) et 3 heures du matin le jeudi 3 mars 2011 (heure française)
Lieu du départ : Callao, port de Lima (Pérou)
Position ligne de départ : LAT 12°04’03 S et LON 77° 08’ W
Distance entre les 2 continents en route directe 4 200 milles nautiques – soit 7 778 Km
Temps estimé de la traversée : de 2 mois à 2 mois et demi
Lieu d’arrivée Papeete (Polynésie française)
Position ligne d’arrivée: LAT 17°32' S et LON 149°34’ W
Depuis le départ, Anne cherche à gagner des alizés plus stables qui lui permettront de doubler cette moyenne mais la météo n’est pas avec elle, pour l’instant. Anne fait preuve de patience pour gérer cette période où alternent de longues journées encalminées et de rares journées à 8-‐9 noeuds dont elle profite au maximum pour avancer.
Sans compter une houle de sud qui gêne sa progression et des courants qui l’ont faite dériver vers le
Nord. Cette période de « mise en route » d’une traversée n’est pas la plus facile.
Le corps et le mental doivent s’habituer : nouveau rythme de sommeil, ampoules aux mains, crampes
et contusions multiples dues aux mouvements brutaux et irréguliers du bateau
…
En dehors de l’alternance jour/nuit, la navigatrice perd progressivement ses repères et fait face à la solitude. Maintenant, Anne a trouvé ses marques et s’est adaptée aux conditions extrêmes de la traversée. Les premières semaines d’efforts ont été émaillées par des rencontres insolites: oiseaux marins, horde de lions de mer, poissons volants, quelques cargos et bateaux de pêche.
Mais aussi un thonier et même un hélicoptère qui l’a survolée à plus de 600 milles des côtes.
Pour autant, le moral de la navigatrice reste au beau fixe pour engranger les 3 200 milles qui la séparent de la Polynésie française.
Suivez le défi Pacific Solo ADRIEN grâce aux nouvelles rédigées par Anne elle-‐même tous les 2 ou 3 jours sur le site : www.pacific-‐solo.com
Informations clés sur le Défi PacificSolo ADRIEN 2011
Jour et heure du départ : mercredi 2 mars 2011 à 21 (heure locale) et 3 heures du matin le jeudi 3 mars 2011 (heure française)
Lieu du départ : Callao, port de Lima (Pérou)
Position ligne de départ : LAT 12°04’03 S et LON 77° 08’ W
Distance entre les 2 continents en route directe 4 200 milles nautiques – soit 7 778 Km
Temps estimé de la traversée : de 2 mois à 2 mois et demi
Lieu d’arrivée Papeete (Polynésie française)
Position ligne d’arrivée: LAT 17°32' S et LON 149°34’ W
extrait du journal de bord du 8 mars 2011
"Le vent semble vouloir désormais accompagner ma route, et si ce n’était cette houle de travers qui corse mes navigations avec l’aile, et rend les heures passées à la barre extrêmement fatigantes, ce serait idéal. Mais les conditions idéales n’existent pas, et je m’attendais de toute façon à cette mer hachée et inconfortable surtout dans les premiers quinze jours.
Cela dit, cela m’oblige à une vigilance de chaque instant, car malmené par une houle croisée le Kiteboat danse sur l’eau et impose son rythme à l’aile qui de ce fait ne peut pas se stabiliser dans sa fenêtre de vol.
Je dois donc jouer avec la barre un peu comme on tient un volant d’une voiture tout-terrain sur un chemin chaotique, et anticiper les envolées du kite aussi inattendues que désordonnées.
Ca fait partie des joies du sport, nous verrons bien ce que cela donnera dans les alizés.
Pour ce qui est de la vie à bord… Elle s’organise jour après jour et d’autant plus aisément que mon espace de vie est très réduit. Pas besoin donc de chercher midi à quatorze heure, chaque équipement trouve sa place en fonction de son importance.
VHF, GPS, balise Argos et lampe frontale sont accessibles en quelques secondes… Tout comme les tablettes de chocolat évidemment ! Malheureusement mon stock s’épuise à vue d’œil et je doute que mon péché mignon survive à cette deuxième semaine en mer qui s’annonce. Ce sera une motivation supplémentaire pour ne pas trainer en route…"
Retrouver le journal de bord dans son intégralité ICI
Cela dit, cela m’oblige à une vigilance de chaque instant, car malmené par une houle croisée le Kiteboat danse sur l’eau et impose son rythme à l’aile qui de ce fait ne peut pas se stabiliser dans sa fenêtre de vol.
Je dois donc jouer avec la barre un peu comme on tient un volant d’une voiture tout-terrain sur un chemin chaotique, et anticiper les envolées du kite aussi inattendues que désordonnées.
Ca fait partie des joies du sport, nous verrons bien ce que cela donnera dans les alizés.
Pour ce qui est de la vie à bord… Elle s’organise jour après jour et d’autant plus aisément que mon espace de vie est très réduit. Pas besoin donc de chercher midi à quatorze heure, chaque équipement trouve sa place en fonction de son importance.
VHF, GPS, balise Argos et lampe frontale sont accessibles en quelques secondes… Tout comme les tablettes de chocolat évidemment ! Malheureusement mon stock s’épuise à vue d’œil et je doute que mon péché mignon survive à cette deuxième semaine en mer qui s’annonce. Ce sera une motivation supplémentaire pour ne pas trainer en route…"
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