Je vous remercie de l’occasion que vous me donnez d’éclairer notre assemblée sur l’affectation du site de Tefaifai, qui fait partie de l’ancien bâtiment Electra situé à Faaa- Puurai, au profit de l’Institut d’Insertion Médico Educatif.
Soyez assurée, mesdames les représentantes, que je suis bien consciente des difficultés budgétaires que rencontre cet établissement et des interrogations que suscite le déménagement de l’IMPRO de Piafau sur ce site.
En effet, c’est en juillet 2009 que l’Institut accepte que lui soit affecté le bâtiment A du site de Tefaifai et cela pour un coût de rénovation et d’extension qui était alors estimé à 15 millions de francs. Au cours du mois de septembre 2009 et après plusieurs réunions, la Direction de l’Equipement évalue le coût des travaux à 110 millions. En octobre 2009, ces coût sont ajustés à 160 millions de francs afin, entre autres, de mettre le bâtiment aux normes publiques, ce qui implique notamment l’ajout d’un accès obligatoire pour handicapés au 1er étage.
Entre temps, la Direction de l’Equipement, que je remercie au passage pour leur collaboration, s’est retirée des prétendants à la mise en oeuvre du projet pour des raisons principalement comptables. Comme vous le savez, lorsqu’un bâtiment est affecté à un établissement public, ce dernier (ayant une personnalité morale distincte des services de l’administration) peut bénéficier de subventions d’investissement, mais ne peut pas déléguer les crédits perçus.
Ainsi, en début 2010, l’IIME s’est approché de l’EAD qui, au regard de son plan de charge, a dû décliner l’offre de délégation de maitrise d’ouvrage, tout en orientant l’institut vers un prestataire de service, reconnu pour son expertise dans le domaine.
Depuis, une étude de faisabilité est en cours d’élaboration, afin de déterminer si, règlementairement, il sera possible de faire coïncider une extension des bâtiments actuels – pour la construction d’un réfectoire et de deux ateliers IMPRO - avec le nombre de places de parking nécessaires aux véhicules de la trentaine de salariés et aux 8 véhicules de service et de transport appartenant à l’établissement.
A l’issue de cette étude de faisabilité, un calendrier technique sera élaboré.
****
Quant à la dégradation des lieux, l’IIME a fait le nécessaire pour que soit nettoyés l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Par ailleurs et durant tout le mois de mai, une société de gardiennage privée a été chargée de la surveillance du site.
Toutefois, dans un souci de maîtrise des dépenses, j’ai sollicité le Service d’Assistance et de Sécurité de la Présidence pour qu’un gardiennage permanent du site soit mis en place. Car, outre les dégradations constatées du bâtiment affecté à l’IIME, l’antenne de la Direction des Affaires Sociales de Faaa, qui est également affectataire d’une autre partie du bâtiment, a également été victime de vols.
Je conclurai mon intervention, en répondant à votre question sur la subvention de fonctionnement de l’institut pour laquelle je me suis battue dès ma prise de fonction. Il était en effet question de diminuer le montant de cette subvention pour l’année 2010, nous avons réussi à la maintenir à 430 millions de francs.
Et pour ce qui concerne le montant élevé du loyer de l’IMPRO de Piafau que vous indiquez, il est effectivement inacceptable qu’une telle situation ait perduré depuis 2001 et que rien ait été fait, afin de trouver un local moins onéreux !
Mesdames les représentantes, tels sont les éléments que je puis porter à votre connaissance sur l’état d’avancement de ce dossier.
Teura IRITI
Soyez assurée, mesdames les représentantes, que je suis bien consciente des difficultés budgétaires que rencontre cet établissement et des interrogations que suscite le déménagement de l’IMPRO de Piafau sur ce site.
En effet, c’est en juillet 2009 que l’Institut accepte que lui soit affecté le bâtiment A du site de Tefaifai et cela pour un coût de rénovation et d’extension qui était alors estimé à 15 millions de francs. Au cours du mois de septembre 2009 et après plusieurs réunions, la Direction de l’Equipement évalue le coût des travaux à 110 millions. En octobre 2009, ces coût sont ajustés à 160 millions de francs afin, entre autres, de mettre le bâtiment aux normes publiques, ce qui implique notamment l’ajout d’un accès obligatoire pour handicapés au 1er étage.
Entre temps, la Direction de l’Equipement, que je remercie au passage pour leur collaboration, s’est retirée des prétendants à la mise en oeuvre du projet pour des raisons principalement comptables. Comme vous le savez, lorsqu’un bâtiment est affecté à un établissement public, ce dernier (ayant une personnalité morale distincte des services de l’administration) peut bénéficier de subventions d’investissement, mais ne peut pas déléguer les crédits perçus.
Ainsi, en début 2010, l’IIME s’est approché de l’EAD qui, au regard de son plan de charge, a dû décliner l’offre de délégation de maitrise d’ouvrage, tout en orientant l’institut vers un prestataire de service, reconnu pour son expertise dans le domaine.
Depuis, une étude de faisabilité est en cours d’élaboration, afin de déterminer si, règlementairement, il sera possible de faire coïncider une extension des bâtiments actuels – pour la construction d’un réfectoire et de deux ateliers IMPRO - avec le nombre de places de parking nécessaires aux véhicules de la trentaine de salariés et aux 8 véhicules de service et de transport appartenant à l’établissement.
A l’issue de cette étude de faisabilité, un calendrier technique sera élaboré.
****
Quant à la dégradation des lieux, l’IIME a fait le nécessaire pour que soit nettoyés l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Par ailleurs et durant tout le mois de mai, une société de gardiennage privée a été chargée de la surveillance du site.
Toutefois, dans un souci de maîtrise des dépenses, j’ai sollicité le Service d’Assistance et de Sécurité de la Présidence pour qu’un gardiennage permanent du site soit mis en place. Car, outre les dégradations constatées du bâtiment affecté à l’IIME, l’antenne de la Direction des Affaires Sociales de Faaa, qui est également affectataire d’une autre partie du bâtiment, a également été victime de vols.
Je conclurai mon intervention, en répondant à votre question sur la subvention de fonctionnement de l’institut pour laquelle je me suis battue dès ma prise de fonction. Il était en effet question de diminuer le montant de cette subvention pour l’année 2010, nous avons réussi à la maintenir à 430 millions de francs.
Et pour ce qui concerne le montant élevé du loyer de l’IMPRO de Piafau que vous indiquez, il est effectivement inacceptable qu’une telle situation ait perduré depuis 2001 et que rien ait été fait, afin de trouver un local moins onéreux !
Mesdames les représentantes, tels sont les éléments que je puis porter à votre connaissance sur l’état d’avancement de ce dossier.
Teura IRITI