Une communication adressée parTeaki Dupont-Teikivaeoho : "Dans un raisonnement opportuniste qui fait peu de cas de l'Histoire, Monsieur le Ministre de l’éducation, de la jeunesse et des sports a tenté d'appeler ceux qui sont contre le mariage pour tous à soutenir à l’ONU l’inscription de la Polynésie Française sur la liste des pays à décoloniser !
On peut se demander si cette trouvaille est la sienne ou celle de penseurs de la campagne de l'UPLD, formation dont on sait qu'elle excelle en « redressement idéologique » à défaut de « redressement productif » ...Quoiqu'il en soit, rappelons que cette même UPLD appelait il y a quelques mois à voter pour François Hollande, qui avait mis en avant la loi du mariage pour tous dans son programme.
Rappelons aussi que les leaders de l'UPLD, contrairement aux députés autonomistes et à de nombreux députés ultra-marins de tous bords, n’ont fait aucune démarche d'envergure pour tenter de faire amender ce texte par leurs amis socialistes.
Pourquoi ? Parce qu’ils avaient la botte secrète ! Celle de la « désintégr… oups…de la « décolonisation » de notre société. Heureusement que les élus de la République ne demandent pas l’inscription de leur collectivité sur la liste des pays à décoloniser dès qu’ils ne sont pas d’accord avec une loi de la République ! En poursuivant le raisonnement « désintégr… oups « décolonisateur » de l’UPLD, pourquoi les Marquises, les Tuamotu…bref les archipels ne feraient-ils pas valoir la « colonisation tahitienne » à l’ONU dès qu’ils ne sont pas d’accord avec une loi de pays? Car en plus de s’engager dans une impasse, cela allongerait les procédures d’au moins vingt ans ! En attendant la desintégr…oups, la décolonisation, l’UPLD pourrait utiliser d’autres moyens plus efficaces et constructifs et réviser ses connaissances en démocratie pour batailler contre la réforme du Mariage pour tous qui heurte une majorité de polynésiens :
- La loi sur le mariage pour tous doit être débattue et votée au Sénat puis être approuvée par le Conseil Constitutionnel. Tout citoyen et a fortiori tout élu, peut encore interpeler les sénateurs pour amender voire voter contre la loi. Chacun peut aussi signer la pétition pour une auto-saisine du CESE, qui a déjà regroupé 800 000 signatures (500 000 sont nécessaires). L' UPLD pourra aussi s'associer, ou pas, aux marches que « la manif pour tous » appelle contre le mariage homosexuel en outre-mer et en métropole le 24 mars.
Mais l’UPLD préfère le flou à l’action, le double discours à la réalisation, la caricature au consensus, la copie bâclée au travail. L 'UPLD soutient-elle le mariage pour tous ? L’UPLD est-elle d’accord ou pas d’accord avec sa majorité socialiste ? Elle la soutient ou elle la boude ?
La réponse est à géométrie variable : lorsqu'il s'agit de négocier une rallonge de 6 milliards pour boucler péniblement un budget déséquilibré, les dirigeants UPLD brandissent leur nationalité française, leur carte du parti socialiste, leur respect du rapport Bolliet, bref tout est bon pour que l’argent des français renflouent les caisses de ceux qui voudraient ne plus l’être.
A peine le découvert renfloué, voilà qu’ils reprennent leurs habits indépendantistes, posent des lapins à leur (notre) banquier, dépensent sans compter en aides aux électeurs, boudent les investissements structurels et se dépêchent de retourner à l’ONU, aussi fébriles que des joueurs de casino! Banco ! Voilà qu’ils reviennent avec le gros lot : l’examen de la réinscription de la désintégr…oups, décolonisation…Et tant pis si ça ne résout rien au chômage, tant pis si la crise s’aggrave, tant pis si la criminalité augmente, tant pis si les déchets s’amoncellent, tant pis si l’eau n’est toujours pas potable, tant pis si nos jeunes diplômés ne trouvent pas d’emploi, tant pis si les plus motivés se découragent, tant pis si les pauvre s’appauvrissent, tant pis si ces leaders de l’UPLD mettent notre pays en marge de la croissance en Asie-Pacifique ! Ces dirigeants remportent la mise, croient-ils ! La cause de l’indépendance ne devrait pas s’opposer à la vitalité économique du Fenua. Bien au contraire ! Mais laissons à l’UPLD sa cacophonie. Les électeurs jugeront dans quelques semaines ces grands écarts.
Amender, voter pour, voter contre, s’engager pour le bien public, redresser la Polynésie française voilà des mots sans doute trop démocratiques pour ceux qui misent sur l’ONU, de mystérieux investisseurs chinois, des consultants italiens pour faire leur travail (en se moquant éperdument de la contrepartie que nous devrons un jour payer !) Allez, Mesdames, Messieurs de l'UPLD, osez le travail et la démocratie pour tous …mais vous d’abord !"
On peut se demander si cette trouvaille est la sienne ou celle de penseurs de la campagne de l'UPLD, formation dont on sait qu'elle excelle en « redressement idéologique » à défaut de « redressement productif » ...Quoiqu'il en soit, rappelons que cette même UPLD appelait il y a quelques mois à voter pour François Hollande, qui avait mis en avant la loi du mariage pour tous dans son programme.
Rappelons aussi que les leaders de l'UPLD, contrairement aux députés autonomistes et à de nombreux députés ultra-marins de tous bords, n’ont fait aucune démarche d'envergure pour tenter de faire amender ce texte par leurs amis socialistes.
Pourquoi ? Parce qu’ils avaient la botte secrète ! Celle de la « désintégr… oups…de la « décolonisation » de notre société. Heureusement que les élus de la République ne demandent pas l’inscription de leur collectivité sur la liste des pays à décoloniser dès qu’ils ne sont pas d’accord avec une loi de la République ! En poursuivant le raisonnement « désintégr… oups « décolonisateur » de l’UPLD, pourquoi les Marquises, les Tuamotu…bref les archipels ne feraient-ils pas valoir la « colonisation tahitienne » à l’ONU dès qu’ils ne sont pas d’accord avec une loi de pays? Car en plus de s’engager dans une impasse, cela allongerait les procédures d’au moins vingt ans ! En attendant la desintégr…oups, la décolonisation, l’UPLD pourrait utiliser d’autres moyens plus efficaces et constructifs et réviser ses connaissances en démocratie pour batailler contre la réforme du Mariage pour tous qui heurte une majorité de polynésiens :
- La loi sur le mariage pour tous doit être débattue et votée au Sénat puis être approuvée par le Conseil Constitutionnel. Tout citoyen et a fortiori tout élu, peut encore interpeler les sénateurs pour amender voire voter contre la loi. Chacun peut aussi signer la pétition pour une auto-saisine du CESE, qui a déjà regroupé 800 000 signatures (500 000 sont nécessaires). L' UPLD pourra aussi s'associer, ou pas, aux marches que « la manif pour tous » appelle contre le mariage homosexuel en outre-mer et en métropole le 24 mars.
Mais l’UPLD préfère le flou à l’action, le double discours à la réalisation, la caricature au consensus, la copie bâclée au travail. L 'UPLD soutient-elle le mariage pour tous ? L’UPLD est-elle d’accord ou pas d’accord avec sa majorité socialiste ? Elle la soutient ou elle la boude ?
La réponse est à géométrie variable : lorsqu'il s'agit de négocier une rallonge de 6 milliards pour boucler péniblement un budget déséquilibré, les dirigeants UPLD brandissent leur nationalité française, leur carte du parti socialiste, leur respect du rapport Bolliet, bref tout est bon pour que l’argent des français renflouent les caisses de ceux qui voudraient ne plus l’être.
A peine le découvert renfloué, voilà qu’ils reprennent leurs habits indépendantistes, posent des lapins à leur (notre) banquier, dépensent sans compter en aides aux électeurs, boudent les investissements structurels et se dépêchent de retourner à l’ONU, aussi fébriles que des joueurs de casino! Banco ! Voilà qu’ils reviennent avec le gros lot : l’examen de la réinscription de la désintégr…oups, décolonisation…Et tant pis si ça ne résout rien au chômage, tant pis si la crise s’aggrave, tant pis si la criminalité augmente, tant pis si les déchets s’amoncellent, tant pis si l’eau n’est toujours pas potable, tant pis si nos jeunes diplômés ne trouvent pas d’emploi, tant pis si les plus motivés se découragent, tant pis si les pauvre s’appauvrissent, tant pis si ces leaders de l’UPLD mettent notre pays en marge de la croissance en Asie-Pacifique ! Ces dirigeants remportent la mise, croient-ils ! La cause de l’indépendance ne devrait pas s’opposer à la vitalité économique du Fenua. Bien au contraire ! Mais laissons à l’UPLD sa cacophonie. Les électeurs jugeront dans quelques semaines ces grands écarts.
Amender, voter pour, voter contre, s’engager pour le bien public, redresser la Polynésie française voilà des mots sans doute trop démocratiques pour ceux qui misent sur l’ONU, de mystérieux investisseurs chinois, des consultants italiens pour faire leur travail (en se moquant éperdument de la contrepartie que nous devrons un jour payer !) Allez, Mesdames, Messieurs de l'UPLD, osez le travail et la démocratie pour tous …mais vous d’abord !"