PAPEETE, le 6 novembre 2018. Une centaine de professionnels privés, associations, élus et décideurs publics ont travaillé mardi matin sur le transport maritime sous ses différents aspects : innovation, développement des lignes de transport à passagers inter-archipels, évolution des normes, homologation et sécurité dans le transport maritime et transports maritimes collectifs urbains. Les résultats de ces travaux seront présentés ce mercredi en début d'après-midi.
"Nous sommes convaincus que nous pouvons imaginer et tenter de nouvelles voies, de nouvelles expériences, initier de nouveaux équilibres économiques dans ce secteur puisque nous sommes à la fin d’un cycle, et que les opérateurs vont devoir renouveler leurs flottes", a souligné Gérard Siu, président du Cluster maritime de Polynésie française. "Le Pays est également en pleine élaboration du SAGE, schéma d’aménagement général de la Polynésie française, qui dessine les orientations futures, de nos modes de vie et de notre connexion à l’ensemble de nos îles. Après 30 années d’un développement routier et aérien ambitieux, le Cluster Maritime pense que les 30 prochaines années peuvent, en termes de transport notamment, proposer une voie nouvelle pour le maritime."
Mardi matin, Francis Vallat, fondateur du Cluster Maritime Français et de l’European Network of Maritime Clusters, a insisté sur l'importance d'une "méthodologie". "Le diagnostic est fait. Tout le monde sait à peu près les problèmes qui se posent. Comme cela coûte cher, il faut des arbitrages et des priorités. On ne peut pas tout faire en même temps", met-il en avant. Jean-Christophe Bouissou a précisé après la prise de parole de Francis Vallat que le Pays a prévu la création d'un observatoire, rassemblant des représentants du Pays, de l'Etat et des acteurs économiques du domaine maritime. Francis Vallat encourage le Pays à aller plus loin. "Cela doit être un organe qui se réunit régulièrement, qui détermine les choix et vérifie ensuite que les choix sont respectés. Il faut des réunions périodiques et nombreuses pour assurer ce suivi", détaille-t-il.
Alors que la flotte des navires assurant le transport des marchandises et des passagers devient très âgée, beaucoup d'armateurs sont en train de préparer le renouvellement de leur navire. Entre contraintes économiques et horaires, ceux-ci hésitent encore à miser sur l'innovation. De nombreuses évolutions en matière d'architecture navale ou sur les modes de propulsion des navires viennent bousculer une vision plus traditionnelle du transport maritime. Jean-Christophe Bouissou a ainsi évoqué un projet de cargo mixte à propulsion hybride aux Tuamotu. "Soutenu à la fois par le Pays et l'Etat, c'est un projet innovant qui est en train de se mettre en place. C'est un prototype de cargo avec un système de propulsion mixte, à la fois avec le vent et un système de générateur thermique et qui pourrait prendre le relais en cas de besoin. C'est un projet qui est en fin d'étude et qui peut faire l'objet d'un cofinancement du Pays et de l'Etat et peut-être d'une défiscalisation en fonction de l'importance du coût de l'investissement." Le porte-parole du gouvernement n'a pas souhaité révéler les noms des personnalités portant ce projet.
Eole marine colportage (EMC), un département de l'ONG Watever, a d'ailleurs une nouvelle fois présenté son projet de solution hybride – éolien et poussée thermique. Reste à savoir qui sera le premier armateur à oser mettre les "voiles" à son navire ?
"Nous sommes convaincus que nous pouvons imaginer et tenter de nouvelles voies, de nouvelles expériences, initier de nouveaux équilibres économiques dans ce secteur puisque nous sommes à la fin d’un cycle, et que les opérateurs vont devoir renouveler leurs flottes", a souligné Gérard Siu, président du Cluster maritime de Polynésie française. "Le Pays est également en pleine élaboration du SAGE, schéma d’aménagement général de la Polynésie française, qui dessine les orientations futures, de nos modes de vie et de notre connexion à l’ensemble de nos îles. Après 30 années d’un développement routier et aérien ambitieux, le Cluster Maritime pense que les 30 prochaines années peuvent, en termes de transport notamment, proposer une voie nouvelle pour le maritime."
Mardi matin, Francis Vallat, fondateur du Cluster Maritime Français et de l’European Network of Maritime Clusters, a insisté sur l'importance d'une "méthodologie". "Le diagnostic est fait. Tout le monde sait à peu près les problèmes qui se posent. Comme cela coûte cher, il faut des arbitrages et des priorités. On ne peut pas tout faire en même temps", met-il en avant. Jean-Christophe Bouissou a précisé après la prise de parole de Francis Vallat que le Pays a prévu la création d'un observatoire, rassemblant des représentants du Pays, de l'Etat et des acteurs économiques du domaine maritime. Francis Vallat encourage le Pays à aller plus loin. "Cela doit être un organe qui se réunit régulièrement, qui détermine les choix et vérifie ensuite que les choix sont respectés. Il faut des réunions périodiques et nombreuses pour assurer ce suivi", détaille-t-il.
Alors que la flotte des navires assurant le transport des marchandises et des passagers devient très âgée, beaucoup d'armateurs sont en train de préparer le renouvellement de leur navire. Entre contraintes économiques et horaires, ceux-ci hésitent encore à miser sur l'innovation. De nombreuses évolutions en matière d'architecture navale ou sur les modes de propulsion des navires viennent bousculer une vision plus traditionnelle du transport maritime. Jean-Christophe Bouissou a ainsi évoqué un projet de cargo mixte à propulsion hybride aux Tuamotu. "Soutenu à la fois par le Pays et l'Etat, c'est un projet innovant qui est en train de se mettre en place. C'est un prototype de cargo avec un système de propulsion mixte, à la fois avec le vent et un système de générateur thermique et qui pourrait prendre le relais en cas de besoin. C'est un projet qui est en fin d'étude et qui peut faire l'objet d'un cofinancement du Pays et de l'Etat et peut-être d'une défiscalisation en fonction de l'importance du coût de l'investissement." Le porte-parole du gouvernement n'a pas souhaité révéler les noms des personnalités portant ce projet.
Eole marine colportage (EMC), un département de l'ONG Watever, a d'ailleurs une nouvelle fois présenté son projet de solution hybride – éolien et poussée thermique. Reste à savoir qui sera le premier armateur à oser mettre les "voiles" à son navire ?