Tahiti, le 15 septembre 2020 - Alors qu'on pouvait s'attendre à une forte baisse de fréquentation des transports en commun, le RTCT affiche 100% de taux de remplissage aux heures de pointes, "parce qu'il faut bien que les gens aillent au travail." Le réseau note toutefois un repli sur les déplacements de loisirs.
Délégation de service public oblige, les transports en commun n'ont jamais suspendu leur rotation. Confinement ou pas. "On a dû continuer à travailler, mais avec une capacité réduite de 50%, pour un bus de 40 places par exemple, on n'acceptait que 20 personnes" indique Goeffrey Chung Sao, directeur général de la société RTCT (Réseau de transport en commun de Tahiti). Avec la reprise de l'activité, et la levée des restrictions, les bus ont d'abord vu un timide retour des passagers. Puis, contre toute attente, un rythme de croisière quasi équivalent à celui d'avant crise.
Du moins, en tout cas, aux heures de pointe. "Le matin et le soir, on est rempli à 100% sur les trajets, les bus sont pleins parce qu'il faut bien que les gens aillent au travail" assure le responsable. Si on aurait pu prévoir une baisse importante de la fréquentation au profit d'un véhicule individuel, - pour éviter les contacts humain responsables de la propagation - la société fait une toute autre analyse.
Des usagers qui n'ont pas d'autre choix
C'est sur les déplacements de loisirs qu'elle note un ralentissement. "Les taux de remplissage ont quand même un peu baissé, mais ce n'est pas par peur, notre clientèle ce sont des travailleurs, des employés de base, des ouvriers de chantiers, des caissières, développe le responsable. Pour travailler ils n'ont pas le choix, mais ils ne prennent pas le bus par plaisir pour aller se promener, s'ils n'ont pas la nécessité de se déplacer, ils ne le font plus".
Pas de réticence face au port du masque pour ces usagers-là, reconnaissants dans l'ensemble de pouvoir reprendre le chemin du travail. "On est optimiste, on voit les gens qui reviennent petit à petit, ça reprend, après on verra bien" commente Goeffrey Chung Sao, tranquillisé par le plan de relance économique présenté par le Pays. "Dans la mesure où le gouvernement met en place beaucoup d'aides, ça nous a rassuré. De toute façon les passagers étaient fiu de ne pas pouvoir se déplacer, donc nous n'avons pas eu de difficultés particulières au redémarrage."
Lancement de l'application Tere Tahiti
Si l'ensemble de la flotte d'environ 250 bus a poursuivi ses rotations, l'arrivée du Covid a quand même bousculé les livraisons des nouveaux appareils. Une vingtaine d'entre eux sont finalement arrivés à bon port en mars-avril, malgré le confinement. A ce jour, 180 bus de la flotte ont été remplacés, pour un renouvellement total du parc avant le 31 décembre.
Preuve que le RTCT tient ses délais, et continue de déployer de nouveaux services, il prévoit dès le 21 octobre le lancement de l'application et du site internet Tere Tahiti pour géolocaliser les bus en temps réel. Le 9 novembre, c'est la boutique en ligne avec possibilité de recharger sa carte prépayée en ligne qui sera mise en service. Et fin 2021, le RTCT promet l'implantation de distributeurs automatiques de titres de transport.
Délégation de service public oblige, les transports en commun n'ont jamais suspendu leur rotation. Confinement ou pas. "On a dû continuer à travailler, mais avec une capacité réduite de 50%, pour un bus de 40 places par exemple, on n'acceptait que 20 personnes" indique Goeffrey Chung Sao, directeur général de la société RTCT (Réseau de transport en commun de Tahiti). Avec la reprise de l'activité, et la levée des restrictions, les bus ont d'abord vu un timide retour des passagers. Puis, contre toute attente, un rythme de croisière quasi équivalent à celui d'avant crise.
Du moins, en tout cas, aux heures de pointe. "Le matin et le soir, on est rempli à 100% sur les trajets, les bus sont pleins parce qu'il faut bien que les gens aillent au travail" assure le responsable. Si on aurait pu prévoir une baisse importante de la fréquentation au profit d'un véhicule individuel, - pour éviter les contacts humain responsables de la propagation - la société fait une toute autre analyse.
Des usagers qui n'ont pas d'autre choix
C'est sur les déplacements de loisirs qu'elle note un ralentissement. "Les taux de remplissage ont quand même un peu baissé, mais ce n'est pas par peur, notre clientèle ce sont des travailleurs, des employés de base, des ouvriers de chantiers, des caissières, développe le responsable. Pour travailler ils n'ont pas le choix, mais ils ne prennent pas le bus par plaisir pour aller se promener, s'ils n'ont pas la nécessité de se déplacer, ils ne le font plus".
Pas de réticence face au port du masque pour ces usagers-là, reconnaissants dans l'ensemble de pouvoir reprendre le chemin du travail. "On est optimiste, on voit les gens qui reviennent petit à petit, ça reprend, après on verra bien" commente Goeffrey Chung Sao, tranquillisé par le plan de relance économique présenté par le Pays. "Dans la mesure où le gouvernement met en place beaucoup d'aides, ça nous a rassuré. De toute façon les passagers étaient fiu de ne pas pouvoir se déplacer, donc nous n'avons pas eu de difficultés particulières au redémarrage."
Lancement de l'application Tere Tahiti
Si l'ensemble de la flotte d'environ 250 bus a poursuivi ses rotations, l'arrivée du Covid a quand même bousculé les livraisons des nouveaux appareils. Une vingtaine d'entre eux sont finalement arrivés à bon port en mars-avril, malgré le confinement. A ce jour, 180 bus de la flotte ont été remplacés, pour un renouvellement total du parc avant le 31 décembre.
Preuve que le RTCT tient ses délais, et continue de déployer de nouveaux services, il prévoit dès le 21 octobre le lancement de l'application et du site internet Tere Tahiti pour géolocaliser les bus en temps réel. Le 9 novembre, c'est la boutique en ligne avec possibilité de recharger sa carte prépayée en ligne qui sera mise en service. Et fin 2021, le RTCT promet l'implantation de distributeurs automatiques de titres de transport.