Paris, France | AFP | jeudi 12/01/2017 - Désormais assuré de disposer des 500 parrainages nécessaires à sa candidature à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a lancé jeudi l'offensive en direction de Marine Le Pen en programmant comme elle un meeting à Lyon le 5 février, mais aussi à Paris sous forme... d'hologramme.
Le candidat de la France insoumise a ressenti un "renouveau d'horreur et de dégoût de l'idéologie de cette femme", après sa prise de position début décembre pour la fin de la scolarisation des enfants étrangers en situation irrégulière, a-t-il expliqué.
Les deux chefs de parti sont à couteaux tirés depuis qu'il s'est présenté contre elle aux législatives à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en 2012.
Devant la presse qu'il avait promis de "scotcher" jeudi avec une annonce "surprise", M. Mélenchon a alterné ton très grave pour dénoncer "l'ignorance" et "l'obscurantisme" du Front national, et très léger pour décrire "l'embêtement permanent" que sa duplication en "plusieurs exemplaires" deviendra pour ses concurrents.
Il a confirmé disposer désormais de plus de 500 promesses de signatures indispensables à une candidature à la présidentielle et s'est dit confiant d'en obtenir au moins une centaine de plus, notamment grâce à l'aide des communistes qui soutiennent depuis peu sa candidature.
"Ces parrainages du coup stoppent un débat : je serai candidat quoiqu'il arrive et quelque coup de téléphone qu'on veuille me passer", a-t-il déclaré, plaisantant sur les candidats à la primaire organisée par le parti socialiste qui promettent de le contacter une fois qu'ils l'auront remportée.
Ragaillardi aussi par le succès la veille d'un meeting au Mans où plus de 2.000 personnes se sont pressées, quitte à suivre le discours debout dans le hall du Palais des Congrès devant un écran, M. Mélenchon en a profité pour désigner ceux qu'il désigne désormais comme ses principaux adversaires.
- 'L'esprit des sciences' -
Quelques minutes ont été réservées à François Fillon bien sûr, puisque, "aujourd'hui, on nous dit que c'est le prochain président". M. Mélenchon a proposé au candidat de la droite de "dialoguer", au cours du "mois de janvier". "S'il le veut bien, s'il ne me regarde pas trop de haut" a-t-il ironisé.
Mais sa cible sera d'abord et surtout Marine Le Pen, qu'il accuse de le "singer".
"Elle reprend et répète tellement de morceaux de nos discours (...) que des commentateurs pensent qu'elle dit des choses dont ensuite elle doit se défendre", a-t-il dit, citant la retraite à 60 ans ou le 49.3.
Alors, le 5 février, jour où le Front national et sa candidate tiendront un meeting de lancement de campagne à Lyon, il en tiendra un aussi pour "marquer solennellement le gouffre qui sépare la logique, le programme politique de Marine Le Pen et la tradition républicaine des Français la plus profonde et la plus noble".
Il a plaidé pour un meeting "pacifique", annonçant par avance se "désolidariser totalement de tout ce qui pourrait ne pas l'être".
Ce week-end là, même si M. Mélenchon a fait mine de l'apprendre, le candidat d'En marche ! Emmanuel Macron tient également un meeting à Lyon. Quant au parti socialiste, il investira solennellement son candidat à la présidentielle, issu de de la primaire.
Soucieux de ménager son succès sur internet et les réseaux sociaux, M. Mélenchon a aussi décidé de faire "deux meetings" simultanés, dont un virtuel. "Je vais me dédoubler, je vais faire une première mondiale : je serai présent à Lyon personnellement et physiquement et je serai présent à Paris grâce à un hologramme", a-t-il annoncé.
M. Mélenchon tiendra aussi meeting pour de vrai le 19 janvier à Florange avant un grand rassemblement à Paris le 18 mars.
Le candidat de la France insoumise a ressenti un "renouveau d'horreur et de dégoût de l'idéologie de cette femme", après sa prise de position début décembre pour la fin de la scolarisation des enfants étrangers en situation irrégulière, a-t-il expliqué.
Les deux chefs de parti sont à couteaux tirés depuis qu'il s'est présenté contre elle aux législatives à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en 2012.
Devant la presse qu'il avait promis de "scotcher" jeudi avec une annonce "surprise", M. Mélenchon a alterné ton très grave pour dénoncer "l'ignorance" et "l'obscurantisme" du Front national, et très léger pour décrire "l'embêtement permanent" que sa duplication en "plusieurs exemplaires" deviendra pour ses concurrents.
Il a confirmé disposer désormais de plus de 500 promesses de signatures indispensables à une candidature à la présidentielle et s'est dit confiant d'en obtenir au moins une centaine de plus, notamment grâce à l'aide des communistes qui soutiennent depuis peu sa candidature.
"Ces parrainages du coup stoppent un débat : je serai candidat quoiqu'il arrive et quelque coup de téléphone qu'on veuille me passer", a-t-il déclaré, plaisantant sur les candidats à la primaire organisée par le parti socialiste qui promettent de le contacter une fois qu'ils l'auront remportée.
Ragaillardi aussi par le succès la veille d'un meeting au Mans où plus de 2.000 personnes se sont pressées, quitte à suivre le discours debout dans le hall du Palais des Congrès devant un écran, M. Mélenchon en a profité pour désigner ceux qu'il désigne désormais comme ses principaux adversaires.
- 'L'esprit des sciences' -
Quelques minutes ont été réservées à François Fillon bien sûr, puisque, "aujourd'hui, on nous dit que c'est le prochain président". M. Mélenchon a proposé au candidat de la droite de "dialoguer", au cours du "mois de janvier". "S'il le veut bien, s'il ne me regarde pas trop de haut" a-t-il ironisé.
Mais sa cible sera d'abord et surtout Marine Le Pen, qu'il accuse de le "singer".
"Elle reprend et répète tellement de morceaux de nos discours (...) que des commentateurs pensent qu'elle dit des choses dont ensuite elle doit se défendre", a-t-il dit, citant la retraite à 60 ans ou le 49.3.
Alors, le 5 février, jour où le Front national et sa candidate tiendront un meeting de lancement de campagne à Lyon, il en tiendra un aussi pour "marquer solennellement le gouffre qui sépare la logique, le programme politique de Marine Le Pen et la tradition républicaine des Français la plus profonde et la plus noble".
Il a plaidé pour un meeting "pacifique", annonçant par avance se "désolidariser totalement de tout ce qui pourrait ne pas l'être".
Ce week-end là, même si M. Mélenchon a fait mine de l'apprendre, le candidat d'En marche ! Emmanuel Macron tient également un meeting à Lyon. Quant au parti socialiste, il investira solennellement son candidat à la présidentielle, issu de de la primaire.
Soucieux de ménager son succès sur internet et les réseaux sociaux, M. Mélenchon a aussi décidé de faire "deux meetings" simultanés, dont un virtuel. "Je vais me dédoubler, je vais faire une première mondiale : je serai présent à Lyon personnellement et physiquement et je serai présent à Paris grâce à un hologramme", a-t-il annoncé.
M. Mélenchon tiendra aussi meeting pour de vrai le 19 janvier à Florange avant un grand rassemblement à Paris le 18 mars.