TOURS, 16 décembre 2010 (AFP) - Quatre étudiants de la faculté de médecine de Tours ont fait une blague d'un goût douteux au responsable d'un laboratoire privé, en glissant un doigt humain, destiné à la recherche, dans un fromage qu'il devait consommer, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Cette affaire "particulièrement minable" s'est déroulée le 3 décembre dernier, a expliqué à l'AFP le procureur Philippe Varin, confirmant une information révélée par le Parisien-Aujourd'hui en France.
Le responsable d'un laboratoire privé travaillant au sein de la faculté de médecine a découvert avec horreur un doigt humain à l'intérieur d'un camembert qu'il avait acheté quelques jours plus tôt dans une grande surface et placé dans le réfrigérateur de son labo. Il appelle le magasin, qui décide d'alerter la police.
Une enquête est confiée à la police judiciaire de Tours. "On s'est posé beaucoup de question", souligne le procureur: où était fabriqué le fromage, d'autres lots ont-ils pu être affectés, dans toute la France... L'enseigne de distribution alerte ses consommateurs ayant acheté un produit similaire.
Finalement, les enquêteurs découvrent que le laboratoire, spécialisé dans l'étude du derme, conservait des doigts humains dans le réfrigérateur à fins de recherches, ce que le responsable avait curieusement omis de leur dire.
L'enquête s'est alors focalisée sur l'université elle-même, et les auteurs de cette blague de carabin ont été rapidement démasqués: quatre étudiants en médecine "qui avaient vraisemblablement abusé de la dive bouteille", selon le procureur. Ceux-ci ont reconnu les faits.
Ils faisaient des photocopies ce soir-là et disposaient d'une clé donnant entre autre accès au local renfermant le frigo du labo. "Ils ont trouvé très intelligent d'aller prendre un doigt et de le glisser dans le fromage" destiné à être consommé par le chef du laboratoire, pour s'amuser, a-t-il expliqué.
Le parquet n'écarte pas d'éventuelles sanctions judiciaires.
Le doyen de la faculté de médecine Dominique Perrotin, contacté par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire, n'ayant pas été "saisi officiellement de cette affaire".
et/mcl/phb
Cette affaire "particulièrement minable" s'est déroulée le 3 décembre dernier, a expliqué à l'AFP le procureur Philippe Varin, confirmant une information révélée par le Parisien-Aujourd'hui en France.
Le responsable d'un laboratoire privé travaillant au sein de la faculté de médecine a découvert avec horreur un doigt humain à l'intérieur d'un camembert qu'il avait acheté quelques jours plus tôt dans une grande surface et placé dans le réfrigérateur de son labo. Il appelle le magasin, qui décide d'alerter la police.
Une enquête est confiée à la police judiciaire de Tours. "On s'est posé beaucoup de question", souligne le procureur: où était fabriqué le fromage, d'autres lots ont-ils pu être affectés, dans toute la France... L'enseigne de distribution alerte ses consommateurs ayant acheté un produit similaire.
Finalement, les enquêteurs découvrent que le laboratoire, spécialisé dans l'étude du derme, conservait des doigts humains dans le réfrigérateur à fins de recherches, ce que le responsable avait curieusement omis de leur dire.
L'enquête s'est alors focalisée sur l'université elle-même, et les auteurs de cette blague de carabin ont été rapidement démasqués: quatre étudiants en médecine "qui avaient vraisemblablement abusé de la dive bouteille", selon le procureur. Ceux-ci ont reconnu les faits.
Ils faisaient des photocopies ce soir-là et disposaient d'une clé donnant entre autre accès au local renfermant le frigo du labo. "Ils ont trouvé très intelligent d'aller prendre un doigt et de le glisser dans le fromage" destiné à être consommé par le chef du laboratoire, pour s'amuser, a-t-il expliqué.
Le parquet n'écarte pas d'éventuelles sanctions judiciaires.
Le doyen de la faculté de médecine Dominique Perrotin, contacté par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire, n'ayant pas été "saisi officiellement de cette affaire".
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