EDIMBOURG, 13 novembre 2010 (AFP) - Les All Blacks ont remporté samedi leur plus écrasante victoire face à l'Ecosse à Murrayfield, 49 à 3, avec sept essais à la clé.
Dans l'histoire à sens unique des test-matches entre les deux nations, le plus large succès néo-zélandais en terre britannique datait d'il y a trois ans (40-0).
Si le résultat est tout sauf une surprise, la Nouvelle-Zélande n'ayant jamais perdu (26 victoires, 2 nuls) en 104 ans de rencontres avec l'Ecosse, son ampleur en revanche n'était pas attendue.
Le XV du Chardon avait remporté deux victoires intéressantes en Argentine au moins de juin, alors que les Néo-Zélandais avaient souffert pour battre l'Angleterre la semaine dernière à Twickenham (26-16).
C'était peut-être là le problème pour des Ecossais confrontés à une équipe soucieuse non seulement de gagner mais de marquer les esprits pour rappeler qu'elle est bien la meilleure du monde.
"Nous étions sortis un peu frustrés de ce match, car nous avions eu beaucoup d'occasions", a commenté le capitaine Richie McCaw, pour lequel la journée a été doublement historique.
Avec 92 capes, le troisième ligne a égalé le record des sélections sous le prestigieux maillot noir, en même temps que l'arrière Mils Muliaini, auteur de deux essais.
Méfiants, les Néo-Zélandais avaient maintenu les trois-quarts des titulaires de Twickenham. Ils n'avaient pourtant guère à s'inquiéter.
Contrairement à la semaine dernière, les Blacks ont été menés (3-0), pendant quatre minutes, mais ce fut bien le seul moment de réjouissance pour les spectateurs écossais, qui ont vu ensuite leur défense se faire découper avec une constance désespérante.
Les Blacks ont récité une leçon de rugby d'une totale rigueur, donnant l'impression de pouvoir marquer quand et où (entre les poteaux de préférence) ils le voulaient.
Gear (9, 27), Carter (12), Muliaina (19, 49), Smith (67) et Ellis (78) ont franchi tour à tour la ligne. Sonny Bill Williams n'a pas marqué, mais le transfuge du XIII a été le meilleur néo-zélandais, et le plus spectaculaire avec ses déroutantes passes à une main sous le bras.
La Nouvelle-Zélande poursuivra sa tournée samedi prochain à Lansdowne Road contre l'Irlande, avant-dernière étape d'un Grand Chelem qui ne saurait leur échapper.
Les Ecossais essaieront de faire meilleure figure devant l'Afrique du Sud.
fbx/gd
Dans l'histoire à sens unique des test-matches entre les deux nations, le plus large succès néo-zélandais en terre britannique datait d'il y a trois ans (40-0).
Si le résultat est tout sauf une surprise, la Nouvelle-Zélande n'ayant jamais perdu (26 victoires, 2 nuls) en 104 ans de rencontres avec l'Ecosse, son ampleur en revanche n'était pas attendue.
Le XV du Chardon avait remporté deux victoires intéressantes en Argentine au moins de juin, alors que les Néo-Zélandais avaient souffert pour battre l'Angleterre la semaine dernière à Twickenham (26-16).
C'était peut-être là le problème pour des Ecossais confrontés à une équipe soucieuse non seulement de gagner mais de marquer les esprits pour rappeler qu'elle est bien la meilleure du monde.
"Nous étions sortis un peu frustrés de ce match, car nous avions eu beaucoup d'occasions", a commenté le capitaine Richie McCaw, pour lequel la journée a été doublement historique.
Avec 92 capes, le troisième ligne a égalé le record des sélections sous le prestigieux maillot noir, en même temps que l'arrière Mils Muliaini, auteur de deux essais.
Méfiants, les Néo-Zélandais avaient maintenu les trois-quarts des titulaires de Twickenham. Ils n'avaient pourtant guère à s'inquiéter.
Contrairement à la semaine dernière, les Blacks ont été menés (3-0), pendant quatre minutes, mais ce fut bien le seul moment de réjouissance pour les spectateurs écossais, qui ont vu ensuite leur défense se faire découper avec une constance désespérante.
Les Blacks ont récité une leçon de rugby d'une totale rigueur, donnant l'impression de pouvoir marquer quand et où (entre les poteaux de préférence) ils le voulaient.
Gear (9, 27), Carter (12), Muliaina (19, 49), Smith (67) et Ellis (78) ont franchi tour à tour la ligne. Sonny Bill Williams n'a pas marqué, mais le transfuge du XIII a été le meilleur néo-zélandais, et le plus spectaculaire avec ses déroutantes passes à une main sous le bras.
La Nouvelle-Zélande poursuivra sa tournée samedi prochain à Lansdowne Road contre l'Irlande, avant-dernière étape d'un Grand Chelem qui ne saurait leur échapper.
Les Ecossais essaieront de faire meilleure figure devant l'Afrique du Sud.
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