Le soleil s'est couché en mars dernier sur l'hôtel Hawaiki Nui de Raiatea
PAPEETE, le 2 juin 2015 - Les chiffres du tourisme et de l’hôtellerie de mars sont tombées, et elles sont dans la droite ligne de la tendance depuis janvier : la croisière se porte bien, mais les hôtels continuent de voir leur fréquentation diminuer.
L'ISPF note ainsi que "en mars 2015, la fréquentation des hôtels de Polynésie française est en baisse de 3,3 % par rapport à mars 2014." En janvier, le nombre de chambre vendues était déjà en baisse de 7,2% par rapport à l'année précédente, et en février le dévissage était de 2%.
Bref, les touristes vont de moins en moins à l'hôtel. Mais avec la diminution de "l'offre de chambres" (c'est à dire la fermeture d’un hôtel), la rentabilité des survivants est maintenue. Ce qui donne un meilleur éclairage aux déclarations de Christophe Faure, du Conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH), en mars dernier : "contrairement aux idées reçues, (les hôtels polynésiens se portent toujours aussi mal) et si rien n'est fait pour augmenter la fréquentation hôtelière, dans les années à venir la descente aux enfers peut continuer et nous pourrions encore perdre jusqu'à un hôtel par an. Il reste 37 hôtels classés en Polynésie."
Par contre, le nombre de touristes en Polynésie augmente grâce à la progression presque continue du nombre de croisiéristes. "En mars 2015, le nombre de visiteurs progresse de 3,2 % par rapport à mars 2014. Cette progression s’explique par la hausse de 46 % du nombre d’excursionnistes" note l'ISPF.
"En cumul depuis janvier, la hausse du nombre de visiteurs est portée par la croissance de 12,3 % du nombre
d’excursionnistes qui masque la baisse de 1,2 % du nombre de touristes" conclut l'Institut.
L'ISPF note ainsi que "en mars 2015, la fréquentation des hôtels de Polynésie française est en baisse de 3,3 % par rapport à mars 2014." En janvier, le nombre de chambre vendues était déjà en baisse de 7,2% par rapport à l'année précédente, et en février le dévissage était de 2%.
Bref, les touristes vont de moins en moins à l'hôtel. Mais avec la diminution de "l'offre de chambres" (c'est à dire la fermeture d’un hôtel), la rentabilité des survivants est maintenue. Ce qui donne un meilleur éclairage aux déclarations de Christophe Faure, du Conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH), en mars dernier : "contrairement aux idées reçues, (les hôtels polynésiens se portent toujours aussi mal) et si rien n'est fait pour augmenter la fréquentation hôtelière, dans les années à venir la descente aux enfers peut continuer et nous pourrions encore perdre jusqu'à un hôtel par an. Il reste 37 hôtels classés en Polynésie."
Par contre, le nombre de touristes en Polynésie augmente grâce à la progression presque continue du nombre de croisiéristes. "En mars 2015, le nombre de visiteurs progresse de 3,2 % par rapport à mars 2014. Cette progression s’explique par la hausse de 46 % du nombre d’excursionnistes" note l'ISPF.
"En cumul depuis janvier, la hausse du nombre de visiteurs est portée par la croissance de 12,3 % du nombre
d’excursionnistes qui masque la baisse de 1,2 % du nombre de touristes" conclut l'Institut.