Tourisme: La destination Fidji refait le plein en Australie… Et ailleurs


SUVA, mardi 5 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – La destination Fidji a battu au mois d’avril 2011 son record mensuel, pour cette période de l’année, en particulier concernant le volume de fréquentation de touristes australiens, avec un chiffre jusqu’ici jamais atteint de 27.335, ont annoncé en début de semaine l’office national Tourism Fiji et le bureau national de la statistique.
Selon les mêmes sources, ce chiffre représente une augmentation de 27,6 pour cent par rapport à avril 2010 (21.421), chiffre jamais atteint concernant la fréquentation australienne dans l’archipel, sur une base mensuelle.
En chiffres cumulés, le nombre d’Australiens ayant choisi Fidji pour leurs vacances a atteint, de janvier à avril 2011, 85.802 arrivées, soit une augmentation de 9,4 pour cent par rapport à la même période quadri mensuelle en 2010 (en valeur absolue 78.430).
Outre le marché-source australien, pour les quatre premiers mois de 2011, un total de 186.634 visiteurs, soit une augmentation de 8,9 pour cent par rapport à la période janvier-avril 2010 (171.438).
De ce total, les touristes venus d’Australie représentent toujours pas moins de quarante six pour cent, le reste venant notamment de Nouvelle-Zélande, mais aussi, de plus en plus, d’Asie (Corée du Sud, Chine, Japon), d’Amérique du Nord ou encore d’Europe.
Fidji a achevé l’année 2010 avec, au compteur, un nombre de visiteurs dépassant pour la première fois la barre des 630.000 arrivées.
Selon les plus récentes statistiques économiques émanant de la Banque de Réserve de l’archipel, la part, en contribution, de ce secteur à l’économie nationale et au produit intérieur brut (PIB) est désormais estimée à 27,8 pour cent pour 2011.
Le ministère du tourisme, pour sa part, a surenchéri lors d’un récent séminaire en promettant que cette part pourrait, au cours des dix années à venir, croître pour dépasser les quarante pour cent du PIB.
Josefa Tuamoto, directeur général de Tourism Fiji, tout en évoquant les revenues en devises de l’ordre de 1,8 milliard de dollars fidjiens estimés pour 2011, parle de 3,7 milliards pour 2021.
Cet objectif, selon lui, serait réalisable grâce à une stratégie basée sur la conquête de nouveaux marchés (Chine en tête, mais aussi Inde, Brésil et Russie) ayant tous pour dénominateur commun d’être des pays dits émergents, sans pour autant négliger les clients « traditionnels » (Australie, Nouvelle-Zélande, Europe, Amérique du Nord).
Cette nouvelle stratégie a même, depuis, à Fidji, un acronyme : « BRIC » (pour Brésil, Russie, Inde et Chine).
Dans le cadre de cette approche de conquête, le Président du syndicat des hôteliers de Fidji, Dixon Seeto, appelait fin juin 2011 de ses vœux l’enseignement du Mandarin à l’école et en formation continue pour les adultes, afin d’augmenter, selon ses termes, « l’attractivité de Fidji pour les touristes chinois ».
« Ici, on a déjà mené, il y a quelques années, une campagne pour enseigner le Japonais, pour les mêmes raisons touristiques. Et ça avait plutôt bien marché. Alors je pense qu’on devrait faire la même chose avec le Mandarin. Parce que le touriste Chinois, en général ne parle pas l’Anglais, mais lui aussi, il aime bien se sentir à l’aise et bien accueilli », a expliqué M. Seeto, qui est lui-même issu d’une famille locale d’origine chinoise.
Concernant le marché indien, le facteur linguistique est déjà largement résolu, quelque trente pour cent de la population de l’archipel en étant originaire et ayant conservé la pratique de l’hindustani, sous une forme ayant toutefois un peu évolué.

pad

Rédigé par PaD le Mardi 5 Juillet 2011 à 06:13 | Lu 822 fois