TAHITI, le 26 août 2020 - Scolarisé au lycée Paul Gauguin, porté par l’envie de devenir avocat d’affaires, c’est au Conservatoire artistique de Polynésie française que Tommy Yeung s’illustre. Il a obtenu brillamment son diplôme d’études musicales (médaille d’or) en violon en juin dernier. Mais il joue également du saxophone et du erhu (violon chinois).
Ses prestations sont remarquées. Tommy Yeung, élève du Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) a brillamment obtenu, il y a quelques semaines, son diplôme d’études musicales (DEM ou ex médaille d’or). "Un rêve", dit-il.
"Quand j’ai démarré, que j’étais petit, que je voyais les grands avoir leur médaille d’or, je ne pouvais pas m’imaginer l’obtenir à mon tour un jour." Le DEM clôture dix années d’apprentissage de la musique et de l’instrument. Le jury du DEM n’a pas hésité, suite à la prestation de Tommy Yeung, à le lui décerner, appréciant à la fois la technique de l’élève, mais aussi sa musicalité.
Une famille amatrice de musique
Les parents de Tommy Yeung ne sont pas musiciens, ils sont toutefois amateurs de musique. "J’ai découvert l’instrument grâce à une amie de mes parents dont les enfants pratiquaient le violon."
Il a démarré par des cours particuliers avant de s’inscrire au Conservatoire alors qu’il était âgé de 8 ans et demi. Aujourd’hui, il en a 17. "Je ne me rappelle pas mes premiers années, je sais seulement que les études, c’est-à-dire les exercices, n’étaient pas très motivants." Mais devant les résultats obtenus, Tommy Yeung a tenu bon. "On s’en rend bien compte en jouant des morceaux ensuite."
Fan de Stan Getz, quatre ou cinq ans après avoir commencé le violon, Tommy Yeung a décidé en plus d’apprendre le saxophone. Il travaille le saxophone alto. "La pratique est très différente mais je prends autant de plaisir avec l’un et l’autre."
1, puis 2, puis 3 instruments
Et puis, un jour, il a entendu jouer du erhu, ou violon chinois. "J’ai découvert cet instrument lors du passage d’un groupe d’étudiants il y a quelques années. Lesquels présentaient des instruments de musique traditionnelle chinoise. J’ai tout de suite aimé le son."
Il en est désormais l’un des rares pratiquants, sinon le seul en Polynésie. Lors de l’année scolaire 2018-2019, il a pu profiter d’un échange culturel en Chine, à Shanghai, et a saisi l’occasion pour prendre ses premiers cours car en Polynésie il n’y a pas d’enseignant. "J’ai pris trois cours d’une heure."
Le violon chinois ne compte que deux cordes, deux fois moins qu’un violon classique. "Même s’il y a beaucoup de points communs entre les deux instruments, les techniques de l’archet sont différentes."
De retour en Polynésie, il a travaillé avec des tutoriels en ligne. Quelques mois plus tard, il a passé ses vacances à Taïwan où il a pris sept cours supplémentaires pour avancer sur les apprentissages de base.
Depuis, il apprend seul en espérant un jour pouvoir reprendre des cours auprès d’un professeur.
Seul sur scène
Le public a pu profiter de son savoir-faire lors du gala de l’école Li Yune au grand théâtre de la Maison de la culture le 1er août dernier. Pour lui, "c’était impressionnant", admet Tommy Yeung.
Il a pourtant l’habitude de la scène car il joue avec le Big Band, le grand orchestre symphonique et l’orchestre d’harmonie. "Mais c’était la première fois que j’étais seul ! " Il a interprété un morceau au violon chinois en solo puis un autre avec son frère. Car il n’est pas le seul brillant instrumentiste de sa famille.
Nicolas, le plus jeune de la fratrie est violoniste et pianiste. Gabriel, lui, est tubiste. À la maison, chacun répète dans sa chambre, mais le trio aime se retrouver autour de partitions. "À ce propos, le confinement nous a laissé du temps pour faire des pièces avec différents instruments, piano, batterie, violon", s’amuse Tommy Yeung.
La musique tient une grande place dans la vie de Tommy Yeung. Il s’exerce tous les jours ou presque. Sa scolarité reste prioritaire. Inscrit au lycée Gauguin, il aimerait un jour devenir avocat d’affaires. D’ici quelques mois, il espère s’installer à Paris pour étudier à la Sorbonne.
En France, il a déjà prévu de trouver une place dans un orchestre. La musique n’est pas une priorité, c'est un indispensable.
Pour regarder la vidéo : https://www.tahiti-infos.com/admin/page/49333083/
Ses prestations sont remarquées. Tommy Yeung, élève du Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) a brillamment obtenu, il y a quelques semaines, son diplôme d’études musicales (DEM ou ex médaille d’or). "Un rêve", dit-il.
"Quand j’ai démarré, que j’étais petit, que je voyais les grands avoir leur médaille d’or, je ne pouvais pas m’imaginer l’obtenir à mon tour un jour." Le DEM clôture dix années d’apprentissage de la musique et de l’instrument. Le jury du DEM n’a pas hésité, suite à la prestation de Tommy Yeung, à le lui décerner, appréciant à la fois la technique de l’élève, mais aussi sa musicalité.
Une famille amatrice de musique
Les parents de Tommy Yeung ne sont pas musiciens, ils sont toutefois amateurs de musique. "J’ai découvert l’instrument grâce à une amie de mes parents dont les enfants pratiquaient le violon."
Il a démarré par des cours particuliers avant de s’inscrire au Conservatoire alors qu’il était âgé de 8 ans et demi. Aujourd’hui, il en a 17. "Je ne me rappelle pas mes premiers années, je sais seulement que les études, c’est-à-dire les exercices, n’étaient pas très motivants." Mais devant les résultats obtenus, Tommy Yeung a tenu bon. "On s’en rend bien compte en jouant des morceaux ensuite."
Fan de Stan Getz, quatre ou cinq ans après avoir commencé le violon, Tommy Yeung a décidé en plus d’apprendre le saxophone. Il travaille le saxophone alto. "La pratique est très différente mais je prends autant de plaisir avec l’un et l’autre."
1, puis 2, puis 3 instruments
Et puis, un jour, il a entendu jouer du erhu, ou violon chinois. "J’ai découvert cet instrument lors du passage d’un groupe d’étudiants il y a quelques années. Lesquels présentaient des instruments de musique traditionnelle chinoise. J’ai tout de suite aimé le son."
Il en est désormais l’un des rares pratiquants, sinon le seul en Polynésie. Lors de l’année scolaire 2018-2019, il a pu profiter d’un échange culturel en Chine, à Shanghai, et a saisi l’occasion pour prendre ses premiers cours car en Polynésie il n’y a pas d’enseignant. "J’ai pris trois cours d’une heure."
Le violon chinois ne compte que deux cordes, deux fois moins qu’un violon classique. "Même s’il y a beaucoup de points communs entre les deux instruments, les techniques de l’archet sont différentes."
De retour en Polynésie, il a travaillé avec des tutoriels en ligne. Quelques mois plus tard, il a passé ses vacances à Taïwan où il a pris sept cours supplémentaires pour avancer sur les apprentissages de base.
Depuis, il apprend seul en espérant un jour pouvoir reprendre des cours auprès d’un professeur.
Seul sur scène
Le public a pu profiter de son savoir-faire lors du gala de l’école Li Yune au grand théâtre de la Maison de la culture le 1er août dernier. Pour lui, "c’était impressionnant", admet Tommy Yeung.
Il a pourtant l’habitude de la scène car il joue avec le Big Band, le grand orchestre symphonique et l’orchestre d’harmonie. "Mais c’était la première fois que j’étais seul ! " Il a interprété un morceau au violon chinois en solo puis un autre avec son frère. Car il n’est pas le seul brillant instrumentiste de sa famille.
Nicolas, le plus jeune de la fratrie est violoniste et pianiste. Gabriel, lui, est tubiste. À la maison, chacun répète dans sa chambre, mais le trio aime se retrouver autour de partitions. "À ce propos, le confinement nous a laissé du temps pour faire des pièces avec différents instruments, piano, batterie, violon", s’amuse Tommy Yeung.
La musique tient une grande place dans la vie de Tommy Yeung. Il s’exerce tous les jours ou presque. Sa scolarité reste prioritaire. Inscrit au lycée Gauguin, il aimerait un jour devenir avocat d’affaires. D’ici quelques mois, il espère s’installer à Paris pour étudier à la Sorbonne.
En France, il a déjà prévu de trouver une place dans un orchestre. La musique n’est pas une priorité, c'est un indispensable.
Pour regarder la vidéo : https://www.tahiti-infos.com/admin/page/49333083/
Ouverture d’une antenne à Moorea
Le Conservatoire artistique de la Polynésie française ouvre cette année une antenne de la section des arts traditionnels dans les espaces de l'école primaire de Teavaro à Moorea. Hinavai Raveino, médaille d'or et meilleure danseuse du Heiva, Mike Teissier, pour l'apprentissage des Himene, Francky Tehiva pour le 'ori tane, Hans Faatauira et Tiheni Ena pour le Ukulele y dispenseront leurs cours tous les mercredis et vendredis après-midi.
Pour les personnes intéressées qui ne sont pas élèves à l’école, les inscriptions auront lieu ce vendredi 28 août dès midi au sein même de l’établissement.
Contacts : 87 74 23 94 et hinavai.r@hotmail.com
L'antenne historique du Conservatoire se trouve à Pirae, dans les espaces de l'école Val Fautaua. Depuis deux ans, une antenne a été ouverte à Punaauia. Ailleurs, au collège de Pao Pao à Moorea, de Maco Tevane à Taunoa ou au collège de Taravao par exemple, il existe des classes Cham/Chad.
Le Conservatoire artistique de la Polynésie française ouvre cette année une antenne de la section des arts traditionnels dans les espaces de l'école primaire de Teavaro à Moorea. Hinavai Raveino, médaille d'or et meilleure danseuse du Heiva, Mike Teissier, pour l'apprentissage des Himene, Francky Tehiva pour le 'ori tane, Hans Faatauira et Tiheni Ena pour le Ukulele y dispenseront leurs cours tous les mercredis et vendredis après-midi.
Pour les personnes intéressées qui ne sont pas élèves à l’école, les inscriptions auront lieu ce vendredi 28 août dès midi au sein même de l’établissement.
Contacts : 87 74 23 94 et hinavai.r@hotmail.com
L'antenne historique du Conservatoire se trouve à Pirae, dans les espaces de l'école Val Fautaua. Depuis deux ans, une antenne a été ouverte à Punaauia. Ailleurs, au collège de Pao Pao à Moorea, de Maco Tevane à Taunoa ou au collège de Taravao par exemple, il existe des classes Cham/Chad.
Théâtre : un cursus diplômant
"A partir de ce socle commun, nous travaillons à la découverte des auteurs, initions nos élèves à l’art de la mise en scène et proposons une approche des différentes esthétiques. Notre enseignement se fonde sur la pratique du jeu théâtral en groupe et, sur cette base, encourage l’épanouissement et la progression de chacun", explique Christine Bennett, professeur de théâtre au Conservatoire.
Ouvert aux enfants, adolescents et adultes pour une pratique des arts de la scène en "amateur", le département théâtre a construit, parallèlement, un cursus d'études diplômant.
Ce cursus, qui peut varier de 3 à 6 ans selon la progression de chaque élève et qui se décompose en trois cycles, propose une orientation à choisir en fin de deuxième cycle. Il répond ainsi au souhait des jeunes comédiens qui souhaitent présenter cette discipline lors du baccalauréat, ou poursuivre leurs études théâtrales après le bac.
Les élèves peuvent ainsi avoir accès à deux diplômes : le premier obtenu à la fin du second cycle d'études est le brevet d'études théâtrales (BET, à partir de 16 ans, trois heures de cours par semaine). Le second diplôme s'obtient à l'issue du troisième cycle d'études : c'est le certificat d'études théâtrales, (le CET, 6 heures de cours par semaine).
Les études théâtrales permettent la découverte et le jeu des grands auteurs, classiques ou modernes. Au programme : spécificités de l'écriture théâtrale (y compris en s'y essayant), approche de la dramaturgie : situation, action, conflit, partage de la parole, image scénique, déroulement dramatique, - ouverture sur les pratiques théâtrales les plus contemporaines, approche de la scénographie, de la mise en scène et, plus globalement, de l'évolution des formes théâtrales et des courants esthétiques.
Contact : 87 70 02 78 ou christb140@gmail.com.
"A partir de ce socle commun, nous travaillons à la découverte des auteurs, initions nos élèves à l’art de la mise en scène et proposons une approche des différentes esthétiques. Notre enseignement se fonde sur la pratique du jeu théâtral en groupe et, sur cette base, encourage l’épanouissement et la progression de chacun", explique Christine Bennett, professeur de théâtre au Conservatoire.
Ouvert aux enfants, adolescents et adultes pour une pratique des arts de la scène en "amateur", le département théâtre a construit, parallèlement, un cursus d'études diplômant.
Ce cursus, qui peut varier de 3 à 6 ans selon la progression de chaque élève et qui se décompose en trois cycles, propose une orientation à choisir en fin de deuxième cycle. Il répond ainsi au souhait des jeunes comédiens qui souhaitent présenter cette discipline lors du baccalauréat, ou poursuivre leurs études théâtrales après le bac.
Les élèves peuvent ainsi avoir accès à deux diplômes : le premier obtenu à la fin du second cycle d'études est le brevet d'études théâtrales (BET, à partir de 16 ans, trois heures de cours par semaine). Le second diplôme s'obtient à l'issue du troisième cycle d'études : c'est le certificat d'études théâtrales, (le CET, 6 heures de cours par semaine).
Les études théâtrales permettent la découverte et le jeu des grands auteurs, classiques ou modernes. Au programme : spécificités de l'écriture théâtrale (y compris en s'y essayant), approche de la dramaturgie : situation, action, conflit, partage de la parole, image scénique, déroulement dramatique, - ouverture sur les pratiques théâtrales les plus contemporaines, approche de la scénographie, de la mise en scène et, plus globalement, de l'évolution des formes théâtrales et des courants esthétiques.
Contact : 87 70 02 78 ou christb140@gmail.com.
Nouveau : Manga et storytelling !
Un atelier manga pour adolescents et adultes, chaque samedi avec Tamaterai Teheiura, un jeune artiste polynésien souhaitant associer manga et mythes mā'ohi.
John Mairai, quant à lui, animera un cours de storytelling ou comment "à l'instar de nos cousins hawaiiens, faire évoluer l'art oratoire".
Un atelier manga pour adolescents et adultes, chaque samedi avec Tamaterai Teheiura, un jeune artiste polynésien souhaitant associer manga et mythes mā'ohi.
John Mairai, quant à lui, animera un cours de storytelling ou comment "à l'instar de nos cousins hawaiiens, faire évoluer l'art oratoire".
Rendez-vous au marae Arahurahu !
Le groupe Tere ‘ori, après avoir triomphé lors du Heiva i Tahiti 2019 en catégorie hura ava tau, assurera le spectacle sur le marae Arahurahu de Paea chaque week-end d’octobre. Il racontera l’histoire d’un héros, Tetuaeha nō Tetaha (Faa’a aujourd’hui), qui intégrera la garde du roi Pomare après avoir remporté le concours de Ahimā’a.
Le groupe Tere ‘ori, après avoir triomphé lors du Heiva i Tahiti 2019 en catégorie hura ava tau, assurera le spectacle sur le marae Arahurahu de Paea chaque week-end d’octobre. Il racontera l’histoire d’un héros, Tetuaeha nō Tetaha (Faa’a aujourd’hui), qui intégrera la garde du roi Pomare après avoir remporté le concours de Ahimā’a.
Contacts
Site internet du conservatoire
Secrétariat de l'établissement : 40 50 14 14
Mail : conservatoire@conservatoire.pf
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