Xanana Gusmao
PORT-VILA, mercredi 14 septembre 2011 (Flash d’Océanie) – Xanana Gusmao, ancien Président et désormais Premier ministre du jeune État indépendant du Timor oriental, effectue cette semaine une tourné en Océanie, pour y remercier officiellement les États de cette région qui ont soutenu son processus de décolonisation qui déboucha sur son indépendance de l’Indonésie, en mai 2002, après une période de trois années de transition sous contrôle des Nations-Unies.
Accueilli à Port-Vila avec tous les honneurs dus à son rang, le chef du gouvernement a notamment rencontré son homologue ni-Vanuatu Sato Kilman et a reçu des mains du Président de cet archipel mélanésien, Iolu Abbil, une des plus hautes distinctions, sous forme de médaille « d’honneur ».
Mardi, M. Gusmao s’est aussi rendu sur l’île de Pentecôte (Nord-est de la capitale) pour rendre un hommage appuyé sur la tombe du père anglican Walter Lini (ancien Premier ministre de Vanuatu, considéré comme le père de l’indépendance cet archipel et décédé en 1999), où les autorités coutumières locales lui ont par ailleurs conféré le titre de « Manurongoana », nom coutumier qui désigne aussi « l’oiseau qui peut chanter et parler au peuple ».
M. Gusmao fut le premier Président du Timor oriental, avec comme Premier ministre à l’époque José Ramos Horta.
À l’issue des élections présidentielles et législatives d’avril 2006, les deux dirigeants, anciens chefs de file du parti Fretilin de lutte pré-indépendance, ont échangé leurs titres.
Xanana Gusmao et le Président José Ramos Horta ont tous deux été les cibles d’attentats début février 2008.
Alors que M. Gusmao s’en était sorti indemne, M. Ramos Horta avait été grièvement blessé et avait ensuite été hospitalisé plusieurs mois dans un établissement de Darwin (Nord de l’Australie).
Début février 2011, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations-Unies, a souhaité que la mission policière de stabilisation de l’ONU (MINUT) au Timor oriental soit prolongée d’une année supplémentaire, compte tenu notamment de « la nécessité de maintenir un appui dans des domaines critiques du mandat » de ce déploiement.
Ce prolongement permettrait de rejoindre les dates de la tenue, au cours du premier semestre 2012, des élections présidentielles et législatives et ainsi « permettre de (…) fournir un appui opérationnel à la Police nationale dans des circonstances exceptionnelles, et si la demande en est faite ».
Ces scrutins pourraient aussi, parallèlement, bénéficier d’un appui logistique et technique de l’ONU.
Lors du précédent scrutin, en avril 2006, de violentes émeutes, sur fond de rébellion d’un pan de l’armée, avaient éclaté dans la capitale, forçant des milliers de personnes à fuir à l’extérieur de Dili, dans des conditions souvent précaires au niveau de l’hygiène et de la sécurité.
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Accueilli à Port-Vila avec tous les honneurs dus à son rang, le chef du gouvernement a notamment rencontré son homologue ni-Vanuatu Sato Kilman et a reçu des mains du Président de cet archipel mélanésien, Iolu Abbil, une des plus hautes distinctions, sous forme de médaille « d’honneur ».
Mardi, M. Gusmao s’est aussi rendu sur l’île de Pentecôte (Nord-est de la capitale) pour rendre un hommage appuyé sur la tombe du père anglican Walter Lini (ancien Premier ministre de Vanuatu, considéré comme le père de l’indépendance cet archipel et décédé en 1999), où les autorités coutumières locales lui ont par ailleurs conféré le titre de « Manurongoana », nom coutumier qui désigne aussi « l’oiseau qui peut chanter et parler au peuple ».
M. Gusmao fut le premier Président du Timor oriental, avec comme Premier ministre à l’époque José Ramos Horta.
À l’issue des élections présidentielles et législatives d’avril 2006, les deux dirigeants, anciens chefs de file du parti Fretilin de lutte pré-indépendance, ont échangé leurs titres.
Xanana Gusmao et le Président José Ramos Horta ont tous deux été les cibles d’attentats début février 2008.
Alors que M. Gusmao s’en était sorti indemne, M. Ramos Horta avait été grièvement blessé et avait ensuite été hospitalisé plusieurs mois dans un établissement de Darwin (Nord de l’Australie).
Début février 2011, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations-Unies, a souhaité que la mission policière de stabilisation de l’ONU (MINUT) au Timor oriental soit prolongée d’une année supplémentaire, compte tenu notamment de « la nécessité de maintenir un appui dans des domaines critiques du mandat » de ce déploiement.
Ce prolongement permettrait de rejoindre les dates de la tenue, au cours du premier semestre 2012, des élections présidentielles et législatives et ainsi « permettre de (…) fournir un appui opérationnel à la Police nationale dans des circonstances exceptionnelles, et si la demande en est faite ».
Ces scrutins pourraient aussi, parallèlement, bénéficier d’un appui logistique et technique de l’ONU.
Lors du précédent scrutin, en avril 2006, de violentes émeutes, sur fond de rébellion d’un pan de l’armée, avaient éclaté dans la capitale, forçant des milliers de personnes à fuir à l’extérieur de Dili, dans des conditions souvent précaires au niveau de l’hygiène et de la sécurité.
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