Photo d'illustration
MATAIEA, le 25 février 2015 - Après la côte Est et une grande partie de la côte Ouest, la mouche des terreaux sévit depuis une semaine dans certains quartiers de la commune de Mataiea. Ce minuscule insecte occasionne des gênes dans la vie quotidienne partout où il passe et malgré un constat opéré depuis février 2014, aucune solution n’a encore été apportée.
Quelques quartiers et servitudes de Mataiea subissent les assauts répétés, depuis plus d’une semaine, du moucheron des terreaux laquelle ressemble au moustique mais ne pique pas. Elle porte son nom du fait de son attirance pour les environnements humides « et justement ici à Mataiea, en ce moment, c’est très humide mais on n’avait jamais connu ça auparavant. » déplore une habitante du quartier Potiai, au pk 44,4 côté montagne. « On n’a rien compris ! on était en train de manger et puis elles sont arrivées par dizaines, puis par centaines en l’espace seulement de quelques minutes. Elles semblaient attirées par la lumière mais en même temps, impossible de manger tranquillement. » se souvient un autre voisin qui habite là depuis plusieurs années.
Mais il semblerait que seule la fin du quartier, c’est-à-dire le fond de vallée où se trouve également le cimetière communal de Mataiea, a été touchée puisque les autres habitants dont les maisons se situent en début et milieu de quartier n’ont pas été touchés. Joint par téléphone, un agent du SDR, Service du Développement Rural, explique le phénomène : « Le taux d’humidité, élément important pour le développement de la mouche des terreaux, est plus important à cet endroit-là certainement d’où cette invasion soudaine. » et se veut rassurant malgré tout : « Il faut savoir que c’est épisodique. »
Pour l’heure il n’existe toujours pas de solution efficace pour éradiquer cette mouche qui oblige les tahitiens à se priver de toutes les sources de lumières surtout lorsque la nuit arrive. Il est impossible de dîner, de regarder la télévision ou même de se doucher, à moins de le faire un peu plus tôt en fin d’après-midi. Et même lorsqu'elles meurent, ces mouches jonchent alors le sol de tous les faré visités. « Le lendemain, on s’aperçoit que toutes les pièces sont jonchées de milliers de mouches et on est obligé alors de tout nettoyer. »
En dernier lieu, certains se tournent vers internet pour tenter de trouver un traitement. Sur certains sites comme celui de « forum.sports-sante.com » des internautes métropolitains y ont relaté leurs expériences, faute de mieux en attendant que les autorités prennent le sujet au sérieux bien que la mouche des terreaux ne soit pas dangereuse.
TP
Quelques quartiers et servitudes de Mataiea subissent les assauts répétés, depuis plus d’une semaine, du moucheron des terreaux laquelle ressemble au moustique mais ne pique pas. Elle porte son nom du fait de son attirance pour les environnements humides « et justement ici à Mataiea, en ce moment, c’est très humide mais on n’avait jamais connu ça auparavant. » déplore une habitante du quartier Potiai, au pk 44,4 côté montagne. « On n’a rien compris ! on était en train de manger et puis elles sont arrivées par dizaines, puis par centaines en l’espace seulement de quelques minutes. Elles semblaient attirées par la lumière mais en même temps, impossible de manger tranquillement. » se souvient un autre voisin qui habite là depuis plusieurs années.
Mais il semblerait que seule la fin du quartier, c’est-à-dire le fond de vallée où se trouve également le cimetière communal de Mataiea, a été touchée puisque les autres habitants dont les maisons se situent en début et milieu de quartier n’ont pas été touchés. Joint par téléphone, un agent du SDR, Service du Développement Rural, explique le phénomène : « Le taux d’humidité, élément important pour le développement de la mouche des terreaux, est plus important à cet endroit-là certainement d’où cette invasion soudaine. » et se veut rassurant malgré tout : « Il faut savoir que c’est épisodique. »
Pour l’heure il n’existe toujours pas de solution efficace pour éradiquer cette mouche qui oblige les tahitiens à se priver de toutes les sources de lumières surtout lorsque la nuit arrive. Il est impossible de dîner, de regarder la télévision ou même de se doucher, à moins de le faire un peu plus tôt en fin d’après-midi. Et même lorsqu'elles meurent, ces mouches jonchent alors le sol de tous les faré visités. « Le lendemain, on s’aperçoit que toutes les pièces sont jonchées de milliers de mouches et on est obligé alors de tout nettoyer. »
En dernier lieu, certains se tournent vers internet pour tenter de trouver un traitement. Sur certains sites comme celui de « forum.sports-sante.com » des internautes métropolitains y ont relaté leurs expériences, faute de mieux en attendant que les autorités prennent le sujet au sérieux bien que la mouche des terreaux ne soit pas dangereuse.
TP
C'est dans le fond du quartier Potiai de Mataiea, que la mouche des terreaux a sévi le plus.
