La plage de 'Oututa'ihia de Mataiea est désormais surveillée.
TEVA I UTA. Le 07 janvier 2015 - Face aux nombreux abus constatés aux abords des plages de ‘Oututa’ihia à Mataiea et Teonetea à Papeari, le conseil municipal de Teva i uta a pris deux arrêtés destinés à préserver la sécurité publique et l’environnement des sites. La population semble apprécier les mesures prises.
Tearii Alpha l’avait fortement souhaité et c’est soutenu par toute son équipe communale qu’il a pris, en octobre puis en novembre dernier, deux arrêtés visant à imposer des mesures drastiques d’occupation des plages de Teva i uta. C’est tout d’abord la plage de ‘Oututa’ihia de Mataiea qui a été concernée en premier lieu, du fait de son taux de fréquentation régulier et important chaque week- end. Compte tenu des nombreux troubles constatés sur place tels que la consommation excessive d’alcool, le volume exagéré de la musique sans oublier la pollution à outrance du site, « il était devenu plus qu’urgent d’y mettre un terme ! » a fermement déclaré un élu.
La plage d’Oututa’ihia est publique mais n’est pas vraiment bien connue encore « oui, mais regardez déjà ce que ça donne, alors imaginez s’il y avait plus de monde ! » nous a expliqué Tita qui aide son mari à nettoyer les lieux chaque jour et ce, depuis plusieurs années déjà. « J’en ai vu des choses ici. Les jeunes, quand ils viennent ici, c’est vraiment pour s’amuser et se lâcher, un peu trop parfois. »
Cependant, elle a commenté l’arrêté municipal : « Le tāvana sait ce qu’il fait, mais moi je dis juste qu’ici les jeunes ont un endroit où ils peuvent se donner rendez-vous. C’est vrai, ils boivent mais au moins ils restent là. Mais là, ils vont traîner au bord de la route. Je pense qu’il fallait peut-être les laisser venir s’amuser ici. »
Tearii Alpha l’avait fortement souhaité et c’est soutenu par toute son équipe communale qu’il a pris, en octobre puis en novembre dernier, deux arrêtés visant à imposer des mesures drastiques d’occupation des plages de Teva i uta. C’est tout d’abord la plage de ‘Oututa’ihia de Mataiea qui a été concernée en premier lieu, du fait de son taux de fréquentation régulier et important chaque week- end. Compte tenu des nombreux troubles constatés sur place tels que la consommation excessive d’alcool, le volume exagéré de la musique sans oublier la pollution à outrance du site, « il était devenu plus qu’urgent d’y mettre un terme ! » a fermement déclaré un élu.
La plage d’Oututa’ihia est publique mais n’est pas vraiment bien connue encore « oui, mais regardez déjà ce que ça donne, alors imaginez s’il y avait plus de monde ! » nous a expliqué Tita qui aide son mari à nettoyer les lieux chaque jour et ce, depuis plusieurs années déjà. « J’en ai vu des choses ici. Les jeunes, quand ils viennent ici, c’est vraiment pour s’amuser et se lâcher, un peu trop parfois. »
Cependant, elle a commenté l’arrêté municipal : « Le tāvana sait ce qu’il fait, mais moi je dis juste qu’ici les jeunes ont un endroit où ils peuvent se donner rendez-vous. C’est vrai, ils boivent mais au moins ils restent là. Mais là, ils vont traîner au bord de la route. Je pense qu’il fallait peut-être les laisser venir s’amuser ici. »
Le site de Teonetea à Papeari est accessible suivant une réglementation bien précise.
La situation est identique sur le site de Teonetea, là où s’est tenue la grande manifestation « ‘Ōro’a matahiti » en décembre dernier. Une fois qu’il a été rendu à son état d’origine, ce lieu est redevenu une place ou tous les jeunes viennent se retrouver en masse. Et bien sûr avec cela, les abus qui engendrent des troubles à l’ordre publique. Les policiers municipaux et les gendarmes interviennent régulièrement ici.
Pour mettre fin à cette situation, l’article 2de l’arrêté n° 39-14 du 20 novembre dernier précise que « le site sera ouvert tous les jours de 6h à 18h », ce qui réduira fortement les risques de gêne à l’ordre publiques. Du côté de la police municipale, Gaston Tunoa, le responsable de la protection civile de Teva i uta nous a indiqué que les panneaux d’affichage sont en passe d’être installés.
Enfin, selon la gendarmerie nationale, les contrevenants s’exposent à des amendes contraventionnelles de 1ère classe à des peines plus lourdes. Un simple exemple, les amateurs de « musique boum-boum » se verront rappeler à l’ordre une première fois, mais en cas de récidive, ils paieront une amende d’environ 53 000 fcp. De plus, le matériel sera saisi. Nul doute que les plages de ‘Oututa’ihia et de Teonetea retrouveront leur tranquillité originelle.
TP
Pour mettre fin à cette situation, l’article 2de l’arrêté n° 39-14 du 20 novembre dernier précise que « le site sera ouvert tous les jours de 6h à 18h », ce qui réduira fortement les risques de gêne à l’ordre publiques. Du côté de la police municipale, Gaston Tunoa, le responsable de la protection civile de Teva i uta nous a indiqué que les panneaux d’affichage sont en passe d’être installés.
Enfin, selon la gendarmerie nationale, les contrevenants s’exposent à des amendes contraventionnelles de 1ère classe à des peines plus lourdes. Un simple exemple, les amateurs de « musique boum-boum » se verront rappeler à l’ordre une première fois, mais en cas de récidive, ils paieront une amende d’environ 53 000 fcp. De plus, le matériel sera saisi. Nul doute que les plages de ‘Oututa’ihia et de Teonetea retrouveront leur tranquillité originelle.
TP
