TETIAROA, le 3 novembre 2016. Depuis le 28 octobre, l'étude d'impact du projet des nouvelles villas sur l'atoll de Tetiaroa est consultable. Ces nouvelles villas seront construites sur le motu Onetahi, qui accueille déjà l'hôtel. Les propriétés seront cédées à des tiers au travers d'un bail emphytéotique.
Le dossier de l'étude d'impact du projet sur Tetiaroa permet d'avoir un aperçu de ce à quoi devrait ressembler l'atoll dans quelques années. Tetiaroa accueille déjà the Brando. "Le projet prévoit des travaux d’aménagements et de viabilisation de 23 lots", peut-on lire. "Seuls 17 lots concernent le développement résidentiel du motu. Les lots n°18 et 20 à 23 sont réservés pour des aménagements non encore arrêtés aujourd'hui liés à l’hôtel. Une villa témoin sera construite sur le lot n°19". Le permis de construire a déjà été obtenu pour cette villa. Dans le dossier, des esquisses de l'architecte Pierre Jean Picart qui a déjà travaillé sur The Brando permettent d'avoir un aperçu de ces futures villas. La surface totale concernée par les aménagements est d’environ 11,5 hectares.
Les aménagements se feront sur le motu Onetahi, où l'hôtel The Brando est déjà implanté. Les propriétés "vont être cédées à des tiers au travers d'un bail emphytéotique", indique le dossier de l'étude d'impact. " Ce programme de développement résidentiel restera dépendant et encadré par hôtel." Un contrat liera l’hôtel et les futurs résidents pour prévoir la location des villas, en leur absence.
La construction de ces nouvelles villas se fait dans la continuité de l'hôtel The Brando. Un règlement de construction définit les caractéristiques architecturales auxquelles devront répondre les futures villas. L'objectif est de viser l’uniformité entre les constructions : type de construction (pilotis…), matériaux imposés, normes haute qualité environnementale…
D’un point de vue technique, les futures villas seront raccordées à l’ensemble des réseaux développés et déjà en place dans l'hôtel (climatisation à l'eau de mer, centrale électrique du motu qui fonctionne à partir de biocarburant extrait des noix de coco…).
Les travaux d’aménagements et de construction seront réalisés lot par lot, en fonction des ventes. A noter que dans la mesure du possible, pour réduire les impacts de chantier et faire des économies d’échelle, la construction de 2 à 4 lots en parallèle sera recherchée. Une durée de 16 mois de travaux est estimée pour la construction d’une villa.
Le dossier de l'étude d'impact du projet sur Tetiaroa permet d'avoir un aperçu de ce à quoi devrait ressembler l'atoll dans quelques années. Tetiaroa accueille déjà the Brando. "Le projet prévoit des travaux d’aménagements et de viabilisation de 23 lots", peut-on lire. "Seuls 17 lots concernent le développement résidentiel du motu. Les lots n°18 et 20 à 23 sont réservés pour des aménagements non encore arrêtés aujourd'hui liés à l’hôtel. Une villa témoin sera construite sur le lot n°19". Le permis de construire a déjà été obtenu pour cette villa. Dans le dossier, des esquisses de l'architecte Pierre Jean Picart qui a déjà travaillé sur The Brando permettent d'avoir un aperçu de ces futures villas. La surface totale concernée par les aménagements est d’environ 11,5 hectares.
Les aménagements se feront sur le motu Onetahi, où l'hôtel The Brando est déjà implanté. Les propriétés "vont être cédées à des tiers au travers d'un bail emphytéotique", indique le dossier de l'étude d'impact. " Ce programme de développement résidentiel restera dépendant et encadré par hôtel." Un contrat liera l’hôtel et les futurs résidents pour prévoir la location des villas, en leur absence.
La construction de ces nouvelles villas se fait dans la continuité de l'hôtel The Brando. Un règlement de construction définit les caractéristiques architecturales auxquelles devront répondre les futures villas. L'objectif est de viser l’uniformité entre les constructions : type de construction (pilotis…), matériaux imposés, normes haute qualité environnementale…
D’un point de vue technique, les futures villas seront raccordées à l’ensemble des réseaux développés et déjà en place dans l'hôtel (climatisation à l'eau de mer, centrale électrique du motu qui fonctionne à partir de biocarburant extrait des noix de coco…).
Les travaux d’aménagements et de construction seront réalisés lot par lot, en fonction des ventes. A noter que dans la mesure du possible, pour réduire les impacts de chantier et faire des économies d’échelle, la construction de 2 à 4 lots en parallèle sera recherchée. Une durée de 16 mois de travaux est estimée pour la construction d’une villa.
LES RECOMMANDATIONS
C'est le cabinet d'études Pae tai Pae Uta qui a mené l'étude d'impact. Ce document est consultable au service technique de la mairie de Arue et au service de l'urbanisme de Papeete. Le bureau d’études a étudié la pluviométrie, les vents, les risques naturels, la faune, la flore… sur l'atoll. Pae tai Pae Uta rappelle notamment que "Tetiaroa est un des derniers sites de ponte pour les tortues vertes dans l’archipel de la Société". "Des pontes ont d'ores et déjà été observées sur le motu du projet. Cet enjeu doit être pris en compte dans le cadre du projet", indique-t-il. Le cabinet d'études semble rassuré par les actions déjà mises en place à Tetiaroa : "Le Plan de conservation et de gestion durable (PCGD) de l’atoll met en avant une pleine conscience du maitre d’ouvrage des enjeux en terme de préservation des populations de tortues marines."
La présence d'un marae à hauteur des lots 12 et 13 devra aussi être prise en compte : "La conservation de ce marae est programmée dans le cadre de la réalisation du projet. En l'absence d’investigations plus poussées et récentes dans l’emprise du projet, toute découverte fortuite d’autres sites archéologiques devra faire l’objet d’une déclaration auprès des services de la culture et du patrimoine."
Les personnes souhaitant consulter l'étude d'impact peuvent le faire jusqu'au 30 novembre. Elles peuvent y déposer leurs remarques dans un carnet.
C'est le cabinet d'études Pae tai Pae Uta qui a mené l'étude d'impact. Ce document est consultable au service technique de la mairie de Arue et au service de l'urbanisme de Papeete. Le bureau d’études a étudié la pluviométrie, les vents, les risques naturels, la faune, la flore… sur l'atoll. Pae tai Pae Uta rappelle notamment que "Tetiaroa est un des derniers sites de ponte pour les tortues vertes dans l’archipel de la Société". "Des pontes ont d'ores et déjà été observées sur le motu du projet. Cet enjeu doit être pris en compte dans le cadre du projet", indique-t-il. Le cabinet d'études semble rassuré par les actions déjà mises en place à Tetiaroa : "Le Plan de conservation et de gestion durable (PCGD) de l’atoll met en avant une pleine conscience du maitre d’ouvrage des enjeux en terme de préservation des populations de tortues marines."
La présence d'un marae à hauteur des lots 12 et 13 devra aussi être prise en compte : "La conservation de ce marae est programmée dans le cadre de la réalisation du projet. En l'absence d’investigations plus poussées et récentes dans l’emprise du projet, toute découverte fortuite d’autres sites archéologiques devra faire l’objet d’une déclaration auprès des services de la culture et du patrimoine."
Les personnes souhaitant consulter l'étude d'impact peuvent le faire jusqu'au 30 novembre. Elles peuvent y déposer leurs remarques dans un carnet.
Des mesures pour limiter l'érosion des sols
"La réalisation du projet va nécessiter des opérations essentiellement de transplantation de la végétation et à un degré moindre de l'abattage et /ou défrichage", note le cabinet d'études Pae tai Pae Uta. Les promoteurs du projet devront prendre une série de mesures pour limiter l'érosion des sols. "Le maintien d’un profil de pente douce, naturel, est essentiel pour maintenir les équilibres sédimentaires et éviter l'érosion en cas de fortes dépressions voire de cyclones." Comme conseils pratiques, le cabinet d'études note : "La préservation voire l’augmentation d'une flore herbacée ou arbustive permettra de limiter les départs de sable et l’érosion par la houle lagonaire. De nombreuses plantes indigènes des motu sont adaptées à ces sites exposés à l’eau salée." Les espèces stolonifères et rampantes sont ainsi recommandées. Pae tai Pae Uta préconise de "supprimer les aito et les cocotiers présents en bordure de littoral pour les effets qu’ils génèrent en bordure de plages". Leurs racines font en effet "l'effet d'un mur". "Tout ouvrage artificiel devra être proscrit (muret, enrochement…)", souligne le cabinet d'études.
Pratique
L'étude d'impact sur le projet d'aménagement à Tetiaroa est consultable jusqu'au 30 novembre. Elle est consultable au service technique de la mairie de Arue et au service de l'urbanisme à Papeete.