Paris, France | AFP | lundi 10/12/2018 - e tétanos a infecté 35 personnes de 2012 à 2017, dont 8 sont mortes, alors que la vaccination aurait permis d'éviter la totalité des cas, indique Santé publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire.
Le tétanos est dû à une neurotoxine extrêmement puissante, qui peut être présente dans le tube digestif des animaux, dans les déjections animales, et dans le sol sous une forme très résistante.
Il pénètre dans l'organisme à l'occasion d'une plaie. Depuis 1940, il fait partie des vaccins obligatoires du nourrisson et depuis le 1er juin dernier, des 11 vaccins obligatoires à administrer avant l'âge de 18 mois.
La maladie a fortement régressé de 1960 (plus de 450 cas et 300 décès) à 2006 avant de revenir dans de faibles proportions, avec 4 à 15 cas par an ces douze dernières années.
Sur les 35 cas déclarés de 2012 à 2017, 5 ont eu lieu en 2012, 10 en 2013, 3 en 2014, 9 en 2015, 4 en 2016 et 4 en 2017. Il s'agit principalement de personnes âgées (71% avaient 70 ans ou plus) et de femmes (63%), mais aussi pour 3 cas de jeunes garçons âgés de 3, 4 et 8 ans.
Tous les cas dont le statut vaccinal a pu être documenté étaient non ou mal vaccinés. Parmi les 3 enfants, celui âgé de 4 ans avait une vaccination incomplète (deux des trois doses prévues pour la primo vaccination) et les deux autres n'étaient pas vaccinés.
La vaccination comprend deux doses initiales à deux mois d'intervalle à l'âge de deux mois, suivies de rappels à 11 mois, 6 ans et entre 11 et 13 ans, puis de rappels à l'âge adulte à 25, 45, et 65 ans (tous les 10 ans à partir de 75 ans).
Sur les 35 cas, à une exception près, la porte d'entrée a été identifiée: dans 27 cas, il s'agissait d'une blessure (travaux de jardinage, chute, accident) et dans 7 cas d'une plaie chronique - ulcère variqueux, plaie préexistante lors de travaux de jardinage qui a été souillée, moignon d'amputation mal protégé.
Santé publique France rappelle l'importance de la vaccination, notamment des rappels chez les adultes, souvent mal respectés. Les enquêtes montrent en outre que plus de la moitié des adultes ne disposent pas de carnet de vaccination.
En cas de plaie, il convient de vacciner et d'administrer des immunoglobulines.
Le tétanos est dû à une neurotoxine extrêmement puissante, qui peut être présente dans le tube digestif des animaux, dans les déjections animales, et dans le sol sous une forme très résistante.
Il pénètre dans l'organisme à l'occasion d'une plaie. Depuis 1940, il fait partie des vaccins obligatoires du nourrisson et depuis le 1er juin dernier, des 11 vaccins obligatoires à administrer avant l'âge de 18 mois.
La maladie a fortement régressé de 1960 (plus de 450 cas et 300 décès) à 2006 avant de revenir dans de faibles proportions, avec 4 à 15 cas par an ces douze dernières années.
Sur les 35 cas déclarés de 2012 à 2017, 5 ont eu lieu en 2012, 10 en 2013, 3 en 2014, 9 en 2015, 4 en 2016 et 4 en 2017. Il s'agit principalement de personnes âgées (71% avaient 70 ans ou plus) et de femmes (63%), mais aussi pour 3 cas de jeunes garçons âgés de 3, 4 et 8 ans.
Tous les cas dont le statut vaccinal a pu être documenté étaient non ou mal vaccinés. Parmi les 3 enfants, celui âgé de 4 ans avait une vaccination incomplète (deux des trois doses prévues pour la primo vaccination) et les deux autres n'étaient pas vaccinés.
La vaccination comprend deux doses initiales à deux mois d'intervalle à l'âge de deux mois, suivies de rappels à 11 mois, 6 ans et entre 11 et 13 ans, puis de rappels à l'âge adulte à 25, 45, et 65 ans (tous les 10 ans à partir de 75 ans).
Sur les 35 cas, à une exception près, la porte d'entrée a été identifiée: dans 27 cas, il s'agissait d'une blessure (travaux de jardinage, chute, accident) et dans 7 cas d'une plaie chronique - ulcère variqueux, plaie préexistante lors de travaux de jardinage qui a été souillée, moignon d'amputation mal protégé.
Santé publique France rappelle l'importance de la vaccination, notamment des rappels chez les adultes, souvent mal respectés. Les enquêtes montrent en outre que plus de la moitié des adultes ne disposent pas de carnet de vaccination.
En cas de plaie, il convient de vacciner et d'administrer des immunoglobulines.