ARUE, le 24 février 2019 - Dans le cadre de la réhabilitation de l'ancien site militaire, la commune de Arue commencera cette année, les travaux de dépollution et de démolition. Des études révèlent, en effet, la présence d'amiante dans certains bâtiments ainsi que de la peinture de plomb dans les dalles de quelques hangars.
Depuis mi-2017, la commune de Arue est propriétaire de 3 hectares du site militaire jouxtant le Rimap. Un domaine qui accueille plusieurs hangars et bâtiments. Des études ont d'ailleurs été réalisées pour voir si les locaux présentaient de l'amiante. Et, en effet, certains d'entre eux étaient contaminés. Les résultats dévoilent également la présence de plomb dans la peinture utilisée pour les dalles de quelques hangars. "Tant qu'on ne manipule pas, cela n'est pas dangereux pour l'Homme. Par contre, si on déconstruit, il va falloir traiter pour ne pas polluer l'environnement", déclare Christophe Lassagne, directeur général de la Sagest, la SEM qui se charge du site.
Afin de mener à bien la gestion de ces 3 hectares, la commune de Arue a opté pour la mise en place d'une Société d'économie mixte (SEM), intitulée la Sagest (Société d'aménagement et de gestion). Une entité qui a été créée le mois dernier et qui est dirigée par Christophe Lassagne. Avec la commune, la Sagest se chargera de développer une zone de commerces et de bureaux.
Mais avant d'en arriver-là, la dépollution, la déconstruction des bâtiments et la reconstruction se feront en trois phases : "La première phase portera sur la façade de ces 3 hectares, c'est-à-dire, sur la partie qui longe la route de ceinture. La seconde phase se fera sur l'hectare qui se trouve derrière l'église catholique, et enfin le reste du site constituera la dernière phase", explique Philip Schyle, maire de Arue.
Selon le Directeur général des services de Arue, Thierry Demary, les travaux de dépollution se feront cette année et la démolition des bâtiments interviendra l'an prochain, avant l'aménagement des Voiries et réseaux divers (VRD). Le coût global pour ces opérations représente 650 millions de francs, financés par l’État, le Pays et la commune.
En attendant que les travaux de la 1ère phase se terminent, sur les autres parcelles, la Sagest rénovera certains locaux pour les louer, par la suite. "Cette location se fera pour les entreprises qui souhaiteraient faire du stockage, de l'entreposage, durant un temps limité. Cette phase de transition devrait durer 2 à 3 ans", souligne le tāvana de Arue.
Jeudi dernier, le premier conseil d'administration de la Sagest s'est réuni pour donner l'autorisation à son directeur général de signer, avec la commune, le bail permettant l'utilisation du terrain.
Depuis mi-2017, la commune de Arue est propriétaire de 3 hectares du site militaire jouxtant le Rimap. Un domaine qui accueille plusieurs hangars et bâtiments. Des études ont d'ailleurs été réalisées pour voir si les locaux présentaient de l'amiante. Et, en effet, certains d'entre eux étaient contaminés. Les résultats dévoilent également la présence de plomb dans la peinture utilisée pour les dalles de quelques hangars. "Tant qu'on ne manipule pas, cela n'est pas dangereux pour l'Homme. Par contre, si on déconstruit, il va falloir traiter pour ne pas polluer l'environnement", déclare Christophe Lassagne, directeur général de la Sagest, la SEM qui se charge du site.
Afin de mener à bien la gestion de ces 3 hectares, la commune de Arue a opté pour la mise en place d'une Société d'économie mixte (SEM), intitulée la Sagest (Société d'aménagement et de gestion). Une entité qui a été créée le mois dernier et qui est dirigée par Christophe Lassagne. Avec la commune, la Sagest se chargera de développer une zone de commerces et de bureaux.
Mais avant d'en arriver-là, la dépollution, la déconstruction des bâtiments et la reconstruction se feront en trois phases : "La première phase portera sur la façade de ces 3 hectares, c'est-à-dire, sur la partie qui longe la route de ceinture. La seconde phase se fera sur l'hectare qui se trouve derrière l'église catholique, et enfin le reste du site constituera la dernière phase", explique Philip Schyle, maire de Arue.
Selon le Directeur général des services de Arue, Thierry Demary, les travaux de dépollution se feront cette année et la démolition des bâtiments interviendra l'an prochain, avant l'aménagement des Voiries et réseaux divers (VRD). Le coût global pour ces opérations représente 650 millions de francs, financés par l’État, le Pays et la commune.
En attendant que les travaux de la 1ère phase se terminent, sur les autres parcelles, la Sagest rénovera certains locaux pour les louer, par la suite. "Cette location se fera pour les entreprises qui souhaiteraient faire du stockage, de l'entreposage, durant un temps limité. Cette phase de transition devrait durer 2 à 3 ans", souligne le tāvana de Arue.
Jeudi dernier, le premier conseil d'administration de la Sagest s'est réuni pour donner l'autorisation à son directeur général de signer, avec la commune, le bail permettant l'utilisation du terrain.