Le terrain de l'hippodrome est très courtisé, il s'étend sur 12 hectares.
PIRAE, le 01/09/2015 - Le collectif "cavale des îles" a été créé il y a un an. Il réunit plusieurs jeunes investisseurs attirés par le monde hippique. Le bail qui lie le Pays à l'association hippique arrive à échéance le mois prochain, le collectif "cavale des îles" souhaiterait prendre la relève, avec comme projet d'en faire un hippodrome moderne.
Dans un mois et demi, le bail qui lie le Pays à l'association hippique prendra fin. Le maire avait déjà fait savoir, en début d'année, son souhait de récupérer cet espace au bénéfice des administrés de la commune.
À quelques semaines de la fin du bail, un collectif fait surface et demande à reprendre le flambeau. Il s'agit du collectif "cavales des îles", qui réunit plusieurs jeunes investisseurs polynésiens, intéressés par le monde hippique. Un groupement de personnes qui a vu le jour il y a un an.
Leur ligne de conduite est de récupérer ce terrain pour en faire un hippodrome moderne. "Nous proposons une modernisation croissante du champ de course, sans cessation d'activité. Dès que nous signerons le bail, nous avons programmé 18 courses pour l'année. On démarre dans le mois et la nouveauté est que chaque propriétaire pourra faire courir son cheval. Dans les années à venir, nous pourrons programmer 50 courses", explique leur porte-parole Wilfrid Pomare.
Wilfrid Pomare qui baigne dans le milieu depuis son plus jeune âge. Il espère redorer le blason de ce site exceptionnel, malgré les problèmes sanitaires causés par l'activité.
Pour lui, ce secteur est prometteur pour la jeunesse polynésienne, "cela va créer de l'emploi et pourra sûrement créer des vocations". Wilfrid Pomare qui veut également professionnaliser le secteur. "On a en projet de créer un deuxième hippodrome, par la suite, voire un troisième, si tout se passe bien."
Aujourd'hui la balle est dans le camp du Pays, le collectif est d'ailleurs prêt à rencontrer les membres du gouvernement.
Dans un mois et demi, le bail qui lie le Pays à l'association hippique prendra fin. Le maire avait déjà fait savoir, en début d'année, son souhait de récupérer cet espace au bénéfice des administrés de la commune.
À quelques semaines de la fin du bail, un collectif fait surface et demande à reprendre le flambeau. Il s'agit du collectif "cavales des îles", qui réunit plusieurs jeunes investisseurs polynésiens, intéressés par le monde hippique. Un groupement de personnes qui a vu le jour il y a un an.
Leur ligne de conduite est de récupérer ce terrain pour en faire un hippodrome moderne. "Nous proposons une modernisation croissante du champ de course, sans cessation d'activité. Dès que nous signerons le bail, nous avons programmé 18 courses pour l'année. On démarre dans le mois et la nouveauté est que chaque propriétaire pourra faire courir son cheval. Dans les années à venir, nous pourrons programmer 50 courses", explique leur porte-parole Wilfrid Pomare.
Wilfrid Pomare qui baigne dans le milieu depuis son plus jeune âge. Il espère redorer le blason de ce site exceptionnel, malgré les problèmes sanitaires causés par l'activité.
Pour lui, ce secteur est prometteur pour la jeunesse polynésienne, "cela va créer de l'emploi et pourra sûrement créer des vocations". Wilfrid Pomare qui veut également professionnaliser le secteur. "On a en projet de créer un deuxième hippodrome, par la suite, voire un troisième, si tout se passe bien."
Aujourd'hui la balle est dans le camp du Pays, le collectif est d'ailleurs prêt à rencontrer les membres du gouvernement.
LA MAIRIE A D'AUTRES PROJETS DANS LES BACS
L'hippodrome de Pirae est réparti sur 12 hectares, une parcelle qui appartient au Pays. Mais voilà, la commune veut récupérer ce terrain pour développer de l'activité. "Nous sommes en pleine ville et aujourd'hui, ce sont plus de 4 000 personnes qui vivent dans les quartiers avoisinant. Il nous manque des infrastructures et il nous faut créer des activités pour améliorer le cadre de vie de la population", détaille Jean Chicou, conseiller municipal en charge de l'urbanisme.
Donc garder un hippodrome à cet endroit, n'est pas dans les projets de la commune, surtout que celle-ci cherche à développer la zone. "Des logements vont sortir de terre à proximité, et des terres sont prêtes à être mises en construction après le cimetière. La mairie a besoin de diversifier ses offres sur la zone", nous explique-t-on du côté de la municipalité. "Il nous manque encore beaucoup d’équipements sportifs sur le territoire".
"L'idée est de faire profiter au mieux la population en mettant en place des ateliers relais, par exemple. Avec des équipements sportifs ou des espaces verts. On pourrait aussi développer le secteur tertiaire, pour créer de l'emploi, etc.", précise Jean Chicou.
Toujours selon l'élu en charge de l'urbanisme, "l'association hippique aurait demandé de renouveler leur bail", mais aucune précision sur la suite que donne le Pays à ce sujet.
Le collectif "cavales des îles" ne perd pas espoir pour autant. La commune, de son côté, attend que le Pays lui rétrocède ces terres.
Donc garder un hippodrome à cet endroit, n'est pas dans les projets de la commune, surtout que celle-ci cherche à développer la zone. "Des logements vont sortir de terre à proximité, et des terres sont prêtes à être mises en construction après le cimetière. La mairie a besoin de diversifier ses offres sur la zone", nous explique-t-on du côté de la municipalité. "Il nous manque encore beaucoup d’équipements sportifs sur le territoire".
"L'idée est de faire profiter au mieux la population en mettant en place des ateliers relais, par exemple. Avec des équipements sportifs ou des espaces verts. On pourrait aussi développer le secteur tertiaire, pour créer de l'emploi, etc.", précise Jean Chicou.
Toujours selon l'élu en charge de l'urbanisme, "l'association hippique aurait demandé de renouveler leur bail", mais aucune précision sur la suite que donne le Pays à ce sujet.
Le collectif "cavales des îles" ne perd pas espoir pour autant. La commune, de son côté, attend que le Pays lui rétrocède ces terres.