Tahiti, le 1er septembre 2022 – Une rencontre de restitution de l'enquête citoyenne sur le diagnostic de territoire de la communauté de communes de Terehēamanu était organisée jeudi matin à Taravao. Les participants, réunis en ateliers, ont proposé des actions prioritaires. Ces dernières ont ensuite été soumises au vote de l'ensemble des participants. Un calendrier d'exécution et de financement des actions retenues devrait être mis en place prochainement.
Dernière étape du diagnostic de territoire de Terehēamanu. Une centaine de personnes étaient réunies, jeudi matin à Taravao, pour participer à la Rencontre grand format de restitution de la grande enquête réalisée auprès de la population des cinq territoires de la communauté de communes (Papara, Teva i Uta, Hitia'a o te Ra et Taiarapu-Est et Ouest). Une participation citoyenne qui a débuté en décembre 2021. Vingt-cinq réunions se sont ensuite tenues entre janvier et mars avec différentes thématiques.
Jeudi, les participants étaient réunis en huit ateliers –emploi, insertion sociale, services publics, promotion culturelle et environnementale, autonomie alimentaire, écotourisme, habitats et mobilité, et aménagement intégré entre terre et mer– au cours desquels la société civile a rencontré les différents partenaires (État, Pays mais aussi les acteurs économiques). Pour chaque thème, les participants ont proposé, à l'issue des ateliers, cinq actions prioritaires. Ensuite, lors d'une grande restitution, l'ensemble des participants a été invité à voter, en temps réel, pour trois actions qu'ils souhaitent voir mises en place à court terme.
Lors de son discours, le président de la communauté de communes, Tearii Te Moana Alpha, a déclaré que Terehēamanu voulait “être une terre de traditions et une terre d'innovations”. De son côté, le vice-président du Pays, Jean-Christophe Bouissou, a salué le travail de démocratie participative. Les priorités étant maintenant définies, des rencontres vont être organisées avec les maires et les partenaires pour mettre en place un calendrier d'exécution et de financement. Un contrat de développement local devrait être conclu entre le Pays et Terehēamanu.
Dernière étape du diagnostic de territoire de Terehēamanu. Une centaine de personnes étaient réunies, jeudi matin à Taravao, pour participer à la Rencontre grand format de restitution de la grande enquête réalisée auprès de la population des cinq territoires de la communauté de communes (Papara, Teva i Uta, Hitia'a o te Ra et Taiarapu-Est et Ouest). Une participation citoyenne qui a débuté en décembre 2021. Vingt-cinq réunions se sont ensuite tenues entre janvier et mars avec différentes thématiques.
Jeudi, les participants étaient réunis en huit ateliers –emploi, insertion sociale, services publics, promotion culturelle et environnementale, autonomie alimentaire, écotourisme, habitats et mobilité, et aménagement intégré entre terre et mer– au cours desquels la société civile a rencontré les différents partenaires (État, Pays mais aussi les acteurs économiques). Pour chaque thème, les participants ont proposé, à l'issue des ateliers, cinq actions prioritaires. Ensuite, lors d'une grande restitution, l'ensemble des participants a été invité à voter, en temps réel, pour trois actions qu'ils souhaitent voir mises en place à court terme.
Lors de son discours, le président de la communauté de communes, Tearii Te Moana Alpha, a déclaré que Terehēamanu voulait “être une terre de traditions et une terre d'innovations”. De son côté, le vice-président du Pays, Jean-Christophe Bouissou, a salué le travail de démocratie participative. Les priorités étant maintenant définies, des rencontres vont être organisées avec les maires et les partenaires pour mettre en place un calendrier d'exécution et de financement. Un contrat de développement local devrait être conclu entre le Pays et Terehēamanu.
Les actions retenues
● Emploi
- Mise en place de formations en alternance, de formations adaptées avec plus de pratique
- Faciliter les démarches – mise en place d'un guichet unique (ouvert)
- Création d'ateliers relais
● Insertion sociale
- Encourager et mettre en place des activités physiques pour la cohésion sociale et la santé
- Mettre en place des services mobiles pour ceux qui n'ont pas de moyens de locomotion
- Accompagner la recherche d'emploi et les membres de la famille
● Services publics
- Mettre en place un guichet unique des services administratifs (État, Pays, etc.)
- Développer l'accès en ligne de tous les services publics
- Favoriser l'implantation du centre administratif du Pays
● Promotion culturelle et environnementale
- Transmettre les savoirs ancestraux : techniques de pêche, médecine traditionnelle, calendrier lunaire, artisanat d'art et art culturel
- Sensibiliser la population à la préservation de notre patrimoine
- Développer des activités autour de la culture pour garder les marqueurs identitaires : Heiva populaire
● Autonomie alimentaire
- Développer un programme éducatif complémentaire au lycée agricole de Opunohu à Terehēamanu (lycée agricole protestant) permettant la diversification des formations innovantes (nouvelles techniques, management, high tech, etc.) avec tous les partenaires de recherche
- Participer à la professionnalisation de la filière agroalimentaire
- Informer les exploitants sur les conditions d'accès et les calendriers de demande
● Écotourisme
- Définir un cahier des charges destiné aux prestataires touristiques locaux (respect de la culture et de l'environnement)
- Réhabiliter ou ouvrir des sites culturels et archéologiques et des sentiers de randonnée
- Aménager les lagons et les baies pour favoriser les activités de plaisance et de pêche
● Habitats et mobilité
- Mettre en place une étude pour un réseau maritime entre Taravao et Papeete
- Améliorer le réseau routier et le service de transport
- Tracer ou réhabiliter des pistes cyclables sécurisées
● Aménagement intégré entre terre et mer
- Transmettre les savoirs ancestraux : techniques de pêche, médecine traditionnelle, calendrier lunaire
- Mettre en place un comité de gestion pour la création du parc
- Favoriser la recherche et le développement aquacole à Vairao en lien avec la zone biomarine de Faratea
- Mise en place de formations en alternance, de formations adaptées avec plus de pratique
- Faciliter les démarches – mise en place d'un guichet unique (ouvert)
- Création d'ateliers relais
● Insertion sociale
- Encourager et mettre en place des activités physiques pour la cohésion sociale et la santé
- Mettre en place des services mobiles pour ceux qui n'ont pas de moyens de locomotion
- Accompagner la recherche d'emploi et les membres de la famille
● Services publics
- Mettre en place un guichet unique des services administratifs (État, Pays, etc.)
- Développer l'accès en ligne de tous les services publics
- Favoriser l'implantation du centre administratif du Pays
● Promotion culturelle et environnementale
- Transmettre les savoirs ancestraux : techniques de pêche, médecine traditionnelle, calendrier lunaire, artisanat d'art et art culturel
- Sensibiliser la population à la préservation de notre patrimoine
- Développer des activités autour de la culture pour garder les marqueurs identitaires : Heiva populaire
● Autonomie alimentaire
- Développer un programme éducatif complémentaire au lycée agricole de Opunohu à Terehēamanu (lycée agricole protestant) permettant la diversification des formations innovantes (nouvelles techniques, management, high tech, etc.) avec tous les partenaires de recherche
- Participer à la professionnalisation de la filière agroalimentaire
- Informer les exploitants sur les conditions d'accès et les calendriers de demande
● Écotourisme
- Définir un cahier des charges destiné aux prestataires touristiques locaux (respect de la culture et de l'environnement)
- Réhabiliter ou ouvrir des sites culturels et archéologiques et des sentiers de randonnée
- Aménager les lagons et les baies pour favoriser les activités de plaisance et de pêche
● Habitats et mobilité
- Mettre en place une étude pour un réseau maritime entre Taravao et Papeete
- Améliorer le réseau routier et le service de transport
- Tracer ou réhabiliter des pistes cyclables sécurisées
● Aménagement intégré entre terre et mer
- Transmettre les savoirs ancestraux : techniques de pêche, médecine traditionnelle, calendrier lunaire
- Mettre en place un comité de gestion pour la création du parc
- Favoriser la recherche et le développement aquacole à Vairao en lien avec la zone biomarine de Faratea
Tearii Te Moana Alpha, président de la communauté de communes : “Une ambition organisée et collective”
Que ressort-il de cette grande consultation auprès de la population ?
“Nous allons sortir à court terme deux actions fortes : nous allons nous lancer dans l'élaboration d'un plan général d'aménagement intercommunal, pour que les forces de chaque commune associée viennent consolider l'ambition commune. Et ensuite, nous allons nous lancer dans un deuxième projet à court terme, c'est l'élaboration d'un contrat de développement local, avec nos bailleurs notamment le Pays et l'État, pour que ce développement économique, cette élévation sociale et cette originalité de Terehēamanu soient rendus visibles dans un programme pluriannuel consensuel que nous allons financer ensemble.”
Avez-vous déjà une idée du calendrier de ces projets à court terme ?
“Nous existons depuis un an. Créer du développement économique dans une zone, c'est un projet à 30 ans. Mais à très court terme, nous allons chercher à identifier les zones d'activités prioritaires, pour qu'à l'intérieur de ces zones, il y ait convergence de l'ambition privée et publique dans notre territoire. Nous allons aussi définir les zones sensibles en termes environnementaux, notamment nos plages publiques. Nous allons aussi parler très prochainement de la connexion des voiries d'intérêt communal vers une voirie d'intérêt communautaire et trouver cette liaison entre la zone sud et la zone urbaine. On parle beaucoup de la route du sud, mais il y a d'autres propositions à faire. Et puis une autre priorité, c'est discuter de la réglementation de la participation de la communauté de communes à certaines compétences du Pays. Faire avancer ce sujet, c'est aussi une demande forte des maires.”
Et à plus long terme, quels types de projets sont envisagés ?
“Il y a Atimaono, je veux transformer cette zone en équivalent Puy du Fou, valoriser du tourisme culturel vivant. Il faut trouver les porteurs de projets, mais c'est une ambition d'inclusion de la culture dans le tourisme. À Hitia'a, on souhaite proposer une zone de débarquement de conteneurs. Devant la marina de Joinville Cowan, il y a un potentiel énorme qu'il faut valoriser pour capter le développement agricole des Tuamotu et des Australes et le faire débarquer à Hitia'a pour qu'il y ait une transformation des produits du secteur primaire. Nous parlons également de la valorisation de tout le littoral de Taiarapu-Ouest, c'est un peu notre station balnéaire à Tahiti. Nous parlons également du parc naturel du Fenua 'Aihere pour valoriser le tourisme de randonnée et écotouristique. Il y a aussi le projet de Puunui qui va réémerger grâce aux Jeux olympiques, avec des prestataires d'accueil qui seront labellisés écotouristiques. (…) Des projets, il y en a. C'est justement cette connexion du monde privé et de l'ambition des communes que nous souhaitons organiser à travers ce projet de territoire.”
Justement, ce n'est pas trop ambitieux ?
“Si nous ne nous mettons pas d'ambitions pour nos communes, nous n'allons pas préparer l'avenir de nos enfants correctement. Je ne veux pas brader le développement, je veux participer et faire participer la population à une ambition organisée et collective. Sans ambition, notre Pays ne gagnera jamais.”
“Nous allons sortir à court terme deux actions fortes : nous allons nous lancer dans l'élaboration d'un plan général d'aménagement intercommunal, pour que les forces de chaque commune associée viennent consolider l'ambition commune. Et ensuite, nous allons nous lancer dans un deuxième projet à court terme, c'est l'élaboration d'un contrat de développement local, avec nos bailleurs notamment le Pays et l'État, pour que ce développement économique, cette élévation sociale et cette originalité de Terehēamanu soient rendus visibles dans un programme pluriannuel consensuel que nous allons financer ensemble.”
Avez-vous déjà une idée du calendrier de ces projets à court terme ?
“Nous existons depuis un an. Créer du développement économique dans une zone, c'est un projet à 30 ans. Mais à très court terme, nous allons chercher à identifier les zones d'activités prioritaires, pour qu'à l'intérieur de ces zones, il y ait convergence de l'ambition privée et publique dans notre territoire. Nous allons aussi définir les zones sensibles en termes environnementaux, notamment nos plages publiques. Nous allons aussi parler très prochainement de la connexion des voiries d'intérêt communal vers une voirie d'intérêt communautaire et trouver cette liaison entre la zone sud et la zone urbaine. On parle beaucoup de la route du sud, mais il y a d'autres propositions à faire. Et puis une autre priorité, c'est discuter de la réglementation de la participation de la communauté de communes à certaines compétences du Pays. Faire avancer ce sujet, c'est aussi une demande forte des maires.”
Et à plus long terme, quels types de projets sont envisagés ?
“Il y a Atimaono, je veux transformer cette zone en équivalent Puy du Fou, valoriser du tourisme culturel vivant. Il faut trouver les porteurs de projets, mais c'est une ambition d'inclusion de la culture dans le tourisme. À Hitia'a, on souhaite proposer une zone de débarquement de conteneurs. Devant la marina de Joinville Cowan, il y a un potentiel énorme qu'il faut valoriser pour capter le développement agricole des Tuamotu et des Australes et le faire débarquer à Hitia'a pour qu'il y ait une transformation des produits du secteur primaire. Nous parlons également de la valorisation de tout le littoral de Taiarapu-Ouest, c'est un peu notre station balnéaire à Tahiti. Nous parlons également du parc naturel du Fenua 'Aihere pour valoriser le tourisme de randonnée et écotouristique. Il y a aussi le projet de Puunui qui va réémerger grâce aux Jeux olympiques, avec des prestataires d'accueil qui seront labellisés écotouristiques. (…) Des projets, il y en a. C'est justement cette connexion du monde privé et de l'ambition des communes que nous souhaitons organiser à travers ce projet de territoire.”
Justement, ce n'est pas trop ambitieux ?
“Si nous ne nous mettons pas d'ambitions pour nos communes, nous n'allons pas préparer l'avenir de nos enfants correctement. Je ne veux pas brader le développement, je veux participer et faire participer la population à une ambition organisée et collective. Sans ambition, notre Pays ne gagnera jamais.”
Jean-Christophe Bouissou, vice-président de la Polynésie française : “Éviter les erreurs qui ont été commises ailleurs”
Pourquoi c'est important pour le gouvernement d’être présent ce matin ?
“Ce qui nous intéresse ici, c'est de voir que les communes de Terehēamanu se sont mises ensemble pour travailler sur une vision de l’aménagement du territoire sur les prochaines années. Donc on se retrouve bien à l’intérieur de l’application du schéma général d’aménagement de la Polynésie française, qui a été voté par l'assemblée il y a trois ans et l’application aussi des plans d’aménagement et de développement durable dans chaque archipel et y compris dans cette partie de l’île de Tahiti.”
Que pensez-vous de cette vision qui a été proposée aujourd'hui, est-ce qu'il y a des projets qui retiennent particulièrement votre attention ?
“Il y a par exemple la vision qui a été déclinée au sein du Sage de faire de la Presqu’île et surtout sur la dorsale de Taiarapu un parc régional, des sentiers de balades touristiques et amener finalement un type de tourisme écolo et développer des structures hôtelières sous forme d’écolodges par exemple, qui pourraient épouser cette vision-là. La deuxième chose, ce sont les questions de vie des populations, c'est-à-dire la politique de l’habitat que nous avons aussi fait voter il n'y a pas très longtemps qui se décline ici, dans la zone de Taravao, la nécessité d’accompagner l’augmentation de la population. Ne plus avoir simplement une approche logement, mais avoir une approche habitat, c'est-à-dire de regarder là où on implante, par exemple d’avoir à proximité les services qui sont nécessaires, les écoles, les modes de transport accessibles au niveau des gens en fonction de là où ils souhaitent aller. C'est aussi de réfléchir sur comment Taravao, en termes de capitale de cette partie de l’île de Tahiti, peut s’urbaniser dans le respect d’un certain nombre de principes qui touchent notamment aux questions d’environnement et de qualité de vie, éviter peut-être les erreurs qui ont été commises ailleurs et notamment dans la zone de Papeete.”
À l’issue de ce diagnostic, peut-on imaginer un transfert de compétences du Pays vers la communauté de communes ?
"Il s’agit de voir, avec le projet d’aménagement et de développement qui va être adopté par les conseils municipaux et surtout par la communauté de communes avec le soutien de la population, comment pouvons-nous dresser des priorités sur ce qui est nécessaire dans le temps en termes d'exécution et de construction. J'évite d'utiliser le terme de transfert de compétences parce que ça évoque une évolution institutionnelle. Par contre, le statut permet déjà de déléguer des compétences et c'est aussi transférer les moyens nécessaires pour que ces compétences puissent être utilisées. Il faut déconcentrer vers les communes. Elles sont très proches des populations et il faut leur faire confiance."
“Ce qui nous intéresse ici, c'est de voir que les communes de Terehēamanu se sont mises ensemble pour travailler sur une vision de l’aménagement du territoire sur les prochaines années. Donc on se retrouve bien à l’intérieur de l’application du schéma général d’aménagement de la Polynésie française, qui a été voté par l'assemblée il y a trois ans et l’application aussi des plans d’aménagement et de développement durable dans chaque archipel et y compris dans cette partie de l’île de Tahiti.”
Que pensez-vous de cette vision qui a été proposée aujourd'hui, est-ce qu'il y a des projets qui retiennent particulièrement votre attention ?
“Il y a par exemple la vision qui a été déclinée au sein du Sage de faire de la Presqu’île et surtout sur la dorsale de Taiarapu un parc régional, des sentiers de balades touristiques et amener finalement un type de tourisme écolo et développer des structures hôtelières sous forme d’écolodges par exemple, qui pourraient épouser cette vision-là. La deuxième chose, ce sont les questions de vie des populations, c'est-à-dire la politique de l’habitat que nous avons aussi fait voter il n'y a pas très longtemps qui se décline ici, dans la zone de Taravao, la nécessité d’accompagner l’augmentation de la population. Ne plus avoir simplement une approche logement, mais avoir une approche habitat, c'est-à-dire de regarder là où on implante, par exemple d’avoir à proximité les services qui sont nécessaires, les écoles, les modes de transport accessibles au niveau des gens en fonction de là où ils souhaitent aller. C'est aussi de réfléchir sur comment Taravao, en termes de capitale de cette partie de l’île de Tahiti, peut s’urbaniser dans le respect d’un certain nombre de principes qui touchent notamment aux questions d’environnement et de qualité de vie, éviter peut-être les erreurs qui ont été commises ailleurs et notamment dans la zone de Papeete.”
À l’issue de ce diagnostic, peut-on imaginer un transfert de compétences du Pays vers la communauté de communes ?
"Il s’agit de voir, avec le projet d’aménagement et de développement qui va être adopté par les conseils municipaux et surtout par la communauté de communes avec le soutien de la population, comment pouvons-nous dresser des priorités sur ce qui est nécessaire dans le temps en termes d'exécution et de construction. J'évite d'utiliser le terme de transfert de compétences parce que ça évoque une évolution institutionnelle. Par contre, le statut permet déjà de déléguer des compétences et c'est aussi transférer les moyens nécessaires pour que ces compétences puissent être utilisées. Il faut déconcentrer vers les communes. Elles sont très proches des populations et il faut leur faire confiance."
Henri Flohr, maire de Hitia'a o te Ra : “C'est urgent d'inciter les grandes sociétés à venir investir”
Vous êtes satisfait de cette consultation ?
“Cette communauté est importante. On pourra mieux travailler sur le développement économique dans chaque commune. On a déjà lancé le projet d'installation de dépôt de gaz dans la commune associée de Hitia'a, il y a aussi un projet pour construire un port de pêche. À Papeno'o, on a l'intention de créer une société d'économie mixte et de lancer des grands projets dans la vallée.”
La population qui a été consultée a-t-elle amené des idées nouvelles auxquelles le conseil municipal n'aurait pas forcément pensé ?
“Avec le conseil municipal, on a organisé des campagnes d'information dans les quartiers pour rencontrer nos différentes associations (artisanat, agriculture, pêche…). Pour eux, c'est urgent d'inciter les grandes sociétés à venir investir dans la commune, car automatiquement, ça fait de la création d'emplois. Shell, par exemple, a obtenu l'autorisation d'exploitation et va démarrer peut-être l'année prochaine la construction. Et ils vont investir 4 milliards. C'est un projet qui va créer au moins une trentaine d'emplois.”
“Cette communauté est importante. On pourra mieux travailler sur le développement économique dans chaque commune. On a déjà lancé le projet d'installation de dépôt de gaz dans la commune associée de Hitia'a, il y a aussi un projet pour construire un port de pêche. À Papeno'o, on a l'intention de créer une société d'économie mixte et de lancer des grands projets dans la vallée.”
La population qui a été consultée a-t-elle amené des idées nouvelles auxquelles le conseil municipal n'aurait pas forcément pensé ?
“Avec le conseil municipal, on a organisé des campagnes d'information dans les quartiers pour rencontrer nos différentes associations (artisanat, agriculture, pêche…). Pour eux, c'est urgent d'inciter les grandes sociétés à venir investir dans la commune, car automatiquement, ça fait de la création d'emplois. Shell, par exemple, a obtenu l'autorisation d'exploitation et va démarrer peut-être l'année prochaine la construction. Et ils vont investir 4 milliards. C'est un projet qui va créer au moins une trentaine d'emplois.”