Tahiti, le 2 décembre 2024 - Invité chez nos confrères de Radio 1 à s'exprimer sur le projet de budget 2025 du gouvernement et sur l'unité au sein de la majorité Tavini, Tematai Le Gayic a défendu un budget “sincère et responsable” mais a surtout tiré à boulets rouges sur le Tapura Huiraatira, épargnant Ahip. Un discours de campagne électorale avec les municipales dans le viseur des élus, et la commune de Papeete dans celui du jeune représentant Tavini.
Le projet de budget primitif du Pays pour l'année 2025 et les lois fiscales qui l'accompagnent ont été examinés et votés en commission de l'assemblée la semaine dernière. Avant de passer par la sanction des élus de Tarahoi la semaine prochaine, nos confrères de Radio 1 ont invité Tematai Le Gayic à s'exprimer ce lundi sur les critiques émises par l'opposition sur ces documents budgétaires. Il a d'abord tenu à rappeler que la majorité des élus du Tavini siégeant à Tarahoi sont des novices en politique, contrairement “aux oppositions qui ont de la bouteille”, et qu'il leur faut “un temps d'adaptation”. Certes. Mais le temps passe vite et nous sommes aujourd'hui quasiment à mi-mandat. Ensuite, il y a aussi des représentants, à l'instar des trois présidents Moetai Brotherson, Antony Géros et Oscar Temaru qui eux aussi ont de l'expérience.
Il peut donc sembler légitime que la population souhaite maintenant voir le programme du Tavini se concrétiser, notamment en matière de lutte contre la cherté de la vie. Ce dont convient Tematai Le Gayic qui estime lui aussi que “certaines choses ne vont pas assez vite”. Et il en profite pour tirer à boulets rouges sur l'opposition. Ou plutôt sur le Tapura en particulier, Ahip n'ayant pas été cité une seule fois, sauf “l'ancien ministre des Finances”. En cause, le fameux matelas de 51 milliards de trésorerie dont disposerait le Pays. Faux répond Tematai Le Gayic qui précise que sur cette somme, “35 milliards de francs n'ont pas été exécutés”, autrement dit n'ont pas été consommés en 2024.
Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle puisque cela démontre que cet argent n'a pas été investi dans des projets structurants, dont certains ont été abandonnés à l'instar du lycée de Moorea. “Je préfère qu'on mette 800 millions pour le débarcadère à Fakarava, 300 millions pour des lampadaires à Moorea, ou 200 millions dans une passerelle pour les piétons et les cyclistes sur la rade de Papeete jusqu'à Tipaerui (...) plutôt que des milliards pour le Mahana Beach ou le projet aquacole de Hao qui n'a jamais vu le jour”, rétorque Tematai Le Gayic qui défend un projet de budget du gouvernement “sincère, responsable et qui n'est pas démagogique”. Il reconnaît néanmoins aussi que les élus “se préparent pour les élections à venir, les municipales, et que forcément, quand on regarde le budget du Pays, on ne le regarde pas d'une vision globale mais d'une vision communale”.
Le projet de budget primitif du Pays pour l'année 2025 et les lois fiscales qui l'accompagnent ont été examinés et votés en commission de l'assemblée la semaine dernière. Avant de passer par la sanction des élus de Tarahoi la semaine prochaine, nos confrères de Radio 1 ont invité Tematai Le Gayic à s'exprimer ce lundi sur les critiques émises par l'opposition sur ces documents budgétaires. Il a d'abord tenu à rappeler que la majorité des élus du Tavini siégeant à Tarahoi sont des novices en politique, contrairement “aux oppositions qui ont de la bouteille”, et qu'il leur faut “un temps d'adaptation”. Certes. Mais le temps passe vite et nous sommes aujourd'hui quasiment à mi-mandat. Ensuite, il y a aussi des représentants, à l'instar des trois présidents Moetai Brotherson, Antony Géros et Oscar Temaru qui eux aussi ont de l'expérience.
Il peut donc sembler légitime que la population souhaite maintenant voir le programme du Tavini se concrétiser, notamment en matière de lutte contre la cherté de la vie. Ce dont convient Tematai Le Gayic qui estime lui aussi que “certaines choses ne vont pas assez vite”. Et il en profite pour tirer à boulets rouges sur l'opposition. Ou plutôt sur le Tapura en particulier, Ahip n'ayant pas été cité une seule fois, sauf “l'ancien ministre des Finances”. En cause, le fameux matelas de 51 milliards de trésorerie dont disposerait le Pays. Faux répond Tematai Le Gayic qui précise que sur cette somme, “35 milliards de francs n'ont pas été exécutés”, autrement dit n'ont pas été consommés en 2024.
Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle puisque cela démontre que cet argent n'a pas été investi dans des projets structurants, dont certains ont été abandonnés à l'instar du lycée de Moorea. “Je préfère qu'on mette 800 millions pour le débarcadère à Fakarava, 300 millions pour des lampadaires à Moorea, ou 200 millions dans une passerelle pour les piétons et les cyclistes sur la rade de Papeete jusqu'à Tipaerui (...) plutôt que des milliards pour le Mahana Beach ou le projet aquacole de Hao qui n'a jamais vu le jour”, rétorque Tematai Le Gayic qui défend un projet de budget du gouvernement “sincère, responsable et qui n'est pas démagogique”. Il reconnaît néanmoins aussi que les élus “se préparent pour les élections à venir, les municipales, et que forcément, quand on regarde le budget du Pays, on ne le regarde pas d'une vision globale mais d'une vision communale”.