Tahiti, le 7 février 2020 - Le président du parti souverainiste Tavini Huiraatira, Oscar Temaru, a déclaré vendredi être candidat pour une nouvelle mandature à la mairie de Faa'a.
"Dans le calendrier lunaire mā’ohi, il y a des dates qu’il faut respecter", a exposé Oscar Temaru, pédagogue vendredi à l’annonce de sa candidature pour un nouveau mandat de maire à Faa’a. "Il y a trois dates qui sont très importantes : la veille de la pleine lune, la pleine lune et le jour d’après ; māitu, hotu, māra'i. Aujourd’hui, c’est māra'i : ‘ua mā te ra'i, tea tea te ra’i. Le ciel est dégagé."
A 76 ans, le maire sortant de Faa’a s’autorise volontiers une digression culturelle, tant il semble partir confiant pour un septième mandat à la tête de la commune la plus peuplée de Polynésie française. Ce n’était qu’un secret de polichinelle : il sera candidat à sa propre succession dans son fief lors du prochain scrutin municipal le 15 mars.
La liste que conduira le leader du parti souverainiste Tavini Huiraatira est annoncée "très équilibrée" autour des "piliers" qui secondent l’édile depuis plusieurs mandats municipaux déjà : Robert Maker, André Céran-Jérusalémy, Linda Hatete, Léon Apuarii et de "tous les membres du conseil municipal (…). Ce sera un belle équipe". Mais il n’en a pas dit beaucoup plus vendredi. Cette liste sera présentée dans le détail mi-février en même temps que le programme dont elle fera la promotion pour la mandature 2020-2026.
Le leader indépendantiste bénéficie d’un formidable réservoir électoral dans son fief de Faa’a. Un vote affectif qui tient à sa personne. Elu depuis 1983 à la tête de cette commune à la démographie composite, il a systématiquement été réélu depuis dès le premier tour à chaque scrutin communal. En 2014, il avait raflé 65,69% des suffrages exprimés avec 7708 voix et gagné 30 des 35 sièges de conseillers municipaux. En course également, la candidate Tahoera’a Huiraatira Isabelle Sachet avait totalisé 19,88% des votes et décroché trois sièges, Teura Tarahu sa place avec 7,58% et Teiva Manutahi, son propre siège de conseiller avec un score de 6,83%.
Le maire sortant de Faa’a devrait être face à cinq candidats, le 15 mars prochain. Jean-Christophe Bouissou courra avec l’investiture du parti Tapura Huiraatira d’Edouard Fritch. Egalement en course, Teura Tarahu, représentante Tapura à l'assemblée et tête de la liste Tamarii Faa’a i’oa. En décembre dernier, la conseillère municipale Heia Parau avait aussi fait part de sa volonté de conduire une liste A Ti’a Mai dans la commune. Le premier à se manifester avait été le policier municipal Aldo Stergios, en novembre dernier. Normalement le Tahoera’a Jean-Temauri devrait conduire une liste Amuitahira’a. Ce dernier n’est toutefois pas encore candidat déclaré.
A moins d'un coup du sort, il part pour être réélu en mars prochain. Interrogé vendredi sur la manière dont il organise sa succession, Oscar Temaru a préféré botter en touche : "En principe, je dois vivre jusqu’à 100 ans. Ben, oui !?" On sait pourtant que la question est posée aujourd’hui, dans l’entourage du leader souverainiste. "Nous avons des valeurs à transmettre : des valeurs de probité, de dignité et de patriotisme sur le plan économique et politique. Qui mieux que moi peut le faire. Je suis encore là avec toutes les capacités requises pour le faire."
"Dans le calendrier lunaire mā’ohi, il y a des dates qu’il faut respecter", a exposé Oscar Temaru, pédagogue vendredi à l’annonce de sa candidature pour un nouveau mandat de maire à Faa’a. "Il y a trois dates qui sont très importantes : la veille de la pleine lune, la pleine lune et le jour d’après ; māitu, hotu, māra'i. Aujourd’hui, c’est māra'i : ‘ua mā te ra'i, tea tea te ra’i. Le ciel est dégagé."
A 76 ans, le maire sortant de Faa’a s’autorise volontiers une digression culturelle, tant il semble partir confiant pour un septième mandat à la tête de la commune la plus peuplée de Polynésie française. Ce n’était qu’un secret de polichinelle : il sera candidat à sa propre succession dans son fief lors du prochain scrutin municipal le 15 mars.
La liste que conduira le leader du parti souverainiste Tavini Huiraatira est annoncée "très équilibrée" autour des "piliers" qui secondent l’édile depuis plusieurs mandats municipaux déjà : Robert Maker, André Céran-Jérusalémy, Linda Hatete, Léon Apuarii et de "tous les membres du conseil municipal (…). Ce sera un belle équipe". Mais il n’en a pas dit beaucoup plus vendredi. Cette liste sera présentée dans le détail mi-février en même temps que le programme dont elle fera la promotion pour la mandature 2020-2026.
Le leader indépendantiste bénéficie d’un formidable réservoir électoral dans son fief de Faa’a. Un vote affectif qui tient à sa personne. Elu depuis 1983 à la tête de cette commune à la démographie composite, il a systématiquement été réélu depuis dès le premier tour à chaque scrutin communal. En 2014, il avait raflé 65,69% des suffrages exprimés avec 7708 voix et gagné 30 des 35 sièges de conseillers municipaux. En course également, la candidate Tahoera’a Huiraatira Isabelle Sachet avait totalisé 19,88% des votes et décroché trois sièges, Teura Tarahu sa place avec 7,58% et Teiva Manutahi, son propre siège de conseiller avec un score de 6,83%.
Le maire sortant de Faa’a devrait être face à cinq candidats, le 15 mars prochain. Jean-Christophe Bouissou courra avec l’investiture du parti Tapura Huiraatira d’Edouard Fritch. Egalement en course, Teura Tarahu, représentante Tapura à l'assemblée et tête de la liste Tamarii Faa’a i’oa. En décembre dernier, la conseillère municipale Heia Parau avait aussi fait part de sa volonté de conduire une liste A Ti’a Mai dans la commune. Le premier à se manifester avait été le policier municipal Aldo Stergios, en novembre dernier. Normalement le Tahoera’a Jean-Temauri devrait conduire une liste Amuitahira’a. Ce dernier n’est toutefois pas encore candidat déclaré.
A moins d'un coup du sort, il part pour être réélu en mars prochain. Interrogé vendredi sur la manière dont il organise sa succession, Oscar Temaru a préféré botter en touche : "En principe, je dois vivre jusqu’à 100 ans. Ben, oui !?" On sait pourtant que la question est posée aujourd’hui, dans l’entourage du leader souverainiste. "Nous avons des valeurs à transmettre : des valeurs de probité, de dignité et de patriotisme sur le plan économique et politique. Qui mieux que moi peut le faire. Je suis encore là avec toutes les capacités requises pour le faire."