PAPEETE, le 7 avril 2015 - Teiki Pambrun, qui continue à habiter le lagon de Tetiaroa malgré la décision de justice qui l'en a expulsé, est maintenant poursuivi par plusieurs administrations du Pays. Il dénonce une "collusion du politique et du capital".
Ce mardi 7 avril au matin, Teiki Pambrun devait être jugé en correctionnelle. Argumentant que son avocat Parisien n'avait pas l'opportunité de venir immédiatement à Papeete, il a obtenu un renvoi du procès au 28 octobre.
Le procès concerne une plainte du Pays pour occupation illégale de l'espace maritime (la même accusation qui avait permis au Pays de gagner son référé l'année dernière), plus "les affaires maritimes (qui) ont trouvé un petit détail dans les papiers du navire. Ils ont changé mon statut et m'ont mis en professionnel, alors que je suis en plaisance. Troisième chef d'accusation, ce sont les papiers de douanes. Ils sont allés chercher des détails sur un transfert qui a eu lieu il y a deux ans et demi. Ces trois affaires là sont en correctionnelle, c'est à dire qu'on me prend pour un voyou, alors que je suis là-bas avec ma famille à vivre tranquillement" assure Teiki Pambrun.
Pour lui, ce procès est le fait de "collusions entre les administrations et le promoteur du Brando." Il se considère comme un témoin gênant des travaux qui ont lieu sur l'atoll, dont il dénonce l'impact sur l'environnement sur la page Facebook "The Brando-Apocalypse Now", sorte de blog à charge contre l'hôtel de luxe. Il y dénonce les prélèvements de soupe de corail, la construction d'un projet immobilier pour milliardaires, la déforestation d'un motu... Des travaux qui ne plaisent pas au militant, qui dénonce aussi l'immobilisme des "écologistes en canapé" des associations locales de protection de la nature.
Ce mardi 7 avril au matin, Teiki Pambrun devait être jugé en correctionnelle. Argumentant que son avocat Parisien n'avait pas l'opportunité de venir immédiatement à Papeete, il a obtenu un renvoi du procès au 28 octobre.
Le procès concerne une plainte du Pays pour occupation illégale de l'espace maritime (la même accusation qui avait permis au Pays de gagner son référé l'année dernière), plus "les affaires maritimes (qui) ont trouvé un petit détail dans les papiers du navire. Ils ont changé mon statut et m'ont mis en professionnel, alors que je suis en plaisance. Troisième chef d'accusation, ce sont les papiers de douanes. Ils sont allés chercher des détails sur un transfert qui a eu lieu il y a deux ans et demi. Ces trois affaires là sont en correctionnelle, c'est à dire qu'on me prend pour un voyou, alors que je suis là-bas avec ma famille à vivre tranquillement" assure Teiki Pambrun.
Pour lui, ce procès est le fait de "collusions entre les administrations et le promoteur du Brando." Il se considère comme un témoin gênant des travaux qui ont lieu sur l'atoll, dont il dénonce l'impact sur l'environnement sur la page Facebook "The Brando-Apocalypse Now", sorte de blog à charge contre l'hôtel de luxe. Il y dénonce les prélèvements de soupe de corail, la construction d'un projet immobilier pour milliardaires, la déforestation d'un motu... Des travaux qui ne plaisent pas au militant, qui dénonce aussi l'immobilisme des "écologistes en canapé" des associations locales de protection de la nature.
Le fare flottant de Teiki Pambrun à Tetiaroa (Photo Facebook The Brando-Apocalypse Now).
On se souvient que Teiki Pambrun et sa famille habitent le lagon de Tetiaroa depuis 2012. Ils ont été sommés de quitter ce coin de paradis par la justice en aout dernier et de ne plus mouiller à moins de 10 km² de l'atoll. Le jugement était adjoint d'une astreinte de 200 000 Fcfp s'il contrevenait au droit de propriété privée des propriétaires de l'atoll. Sauf que le fare flottant de la famille Pambrun continue encore aujourd'hui sa petite vie dans le lagon de Tetiaroa. Il dénonce ce jugement, assurant que le Brando avait fait appel à "des faux témoignages" contre lui. Il a engagé une procédure en cassation contre cette condamnation.