Teheiura en dédicace à Tahiti : ses fans le gardent toujours dans leurs cœurs
PAPEETE, le 5 novembre 2015 - Le plus connu des cuisiniers Polynésien, Teiheiura, était de passage à Tahiti la semaine dernière pour revoir la famille, un peu de travail et faire quelques séances de dédicaces de son livre "Aventure culinaire". Nous en avons profité pour lui demander comment avançait son aventure entrepreneuriale française.
Teheiura Teahui est le aito polynésien star de Koh-Lanta. Si ce sont ses performances de MacGiver de la survie des îles qui font qu'on le reconnait dans la rue, il commence aussi à se faire un nom comme cuisinier. Il répand en métropole et même dans le reste de l'Europe toute cette nouvelle cuisine issue de la fusion de nos recettes traditionnelles et des spécialités du monde entier. Et son "food truck" Manatoa, qui parcours la France et même l'Europe (il était ainsi à Genève en septembre) à partir de sa base à Bézier, ne désemplit pas. Il est inspiré des roulottes tahitiennes et les continentaux ont vite pris goût au poisson cru… Du moins quand le chef peut trouver du thon d'une qualité qui le satisfasse ! Et même quand il y en a, le chef explique : "j'ouvre mon camion à 11h, à midi il n'y en a plus."
Tahiti Infos : Est-ce que dans le cœur de tes fans polynésiens l'intérêt reste entier ?
Teheiura Teahui : "Oui, parce que la plupart retiennent quand même mon passage à la télé en 2011, et depuis ce temps il y a toujours cet engouement. Surtout à l'occasion de me voir pour la première fois physiquement, il y en a qui sont encore bouleversés par ça, de me voir en chair et en os devant eux alors qu'ils ne m'avaient vus qu'à la télé. J'avais déjà eu souvent l'occasion de revenir au fenua depuis 2011, mais certains ne m'avaient pas rencontré. Ça me fait vraiment chaud au cœur.
TI : Mais aujourd'hui on voit que ta vraie passion, c'est la cuisine. Est-ce que la transition a été faite dans le public tahitien ou français ?
TT: Haha, non ici ils sont encore vraiment dans Koh-Lanta quand ils m'appellent dans la rue, même si certains m'appellent Teheiura. Mais de plus en plus beaucoup me retrouvent dans la cuisine, et ça c'est super. Mais en France dans la rue c'est vraiment Koh-Lanta, et le prénom est beaucoup plus compliqué à dire qu'ici, donc ils m'appellent 'Hey, Koh-Lanta !'. Mais avec le food truck ça change, il y en a beaucoup qui viennent pour manger du poisson cru. Ils en ont gouté une fois, après ils reviennent avec des amis et ça, ça fait très très très plaisir.
TI : Pourquoi avoir ouvert un camion au lieu d'un restaurant ?
TT: Déjà l'investissement. Il y a aussi un peu de l'influence de la roulotte polynésienne. J'ai grandi avec ça, manger à la roulotte c'est génial et quand je suis à Tahiti j'y vais toujours, c'est le passage obligé. Et quand j'ai vu que le food truck continuait à gagner de l'influence en France je me suis dit 'bingo, je vais démarrer par ça'. En plus je ne suis jamais au même endroit, je peux aller à la rencontre des gens et je suis en contact direct avec la clientèle. Là j'ai un jeune qui est avec moi, et sur les évènements je peux en prendre deux de plus.
TI : Le food truck est un début, mais maintenant ce sont les restaurateurs qui te sollicitent.
TT: Oui, des restaurateurs qui ont envie de rajouter quelque chose sur leur carte… J'ai aussi eu une demande d'une chaine de restauration de cuisine texane, Oncle Scott's, qui ont voulu mettre un peu d'influence des îles dans leur menu, et ça c'est génial. Après ce sont des amis qui ont un petit restaurant et veulent faire une soirée spéciale. Et puis avec ma notoriété ça fait venir un peu de monde au restaurant, j'adore ces échanges et partager.
TI : Et le food truck en hiver ? Il faudra mettre des lampes à gaz ?
TT: (Rires) Là ça va être mon premier hiver donc on va voir comment ça se passera mais je pense déjà à ce genre d'installations, mais ça prend beaucoup de place dans le truck. Je pensais surtout faire de l'événementiel, les gens sont tout le temps en mouvement, on sert rapidement. Après les emplacements du midi ça fonctionne encore, mais la basse saison c'est difficile. Heureusement avec la réputation du truck et ma notoriété, il y a des gens qui viennent de loin.
TI : Et ton livre se vend bien ?
TT : (qui demande à son éditeur) j'allais justement le demander. Alors voilà, 6000 exemplaires vendus, et il marche bien en France. Mais je sais que quand je fais 3 à 4 heures de dédicace il se vend une cinquantaine de livres en moyenne.
TI : D'autres projets de livres ?
TT : alors c'est en tête. Ce sera forcément en rapport avec le food truck mais tout en gardant cette petite touche d'exotisme. Je reste dans la fusion des recettes polynésiennes avec des influences méditerranéennes, françaises et de tous mes voyages dans le monde.
Teheiura Teahui est le aito polynésien star de Koh-Lanta. Si ce sont ses performances de MacGiver de la survie des îles qui font qu'on le reconnait dans la rue, il commence aussi à se faire un nom comme cuisinier. Il répand en métropole et même dans le reste de l'Europe toute cette nouvelle cuisine issue de la fusion de nos recettes traditionnelles et des spécialités du monde entier. Et son "food truck" Manatoa, qui parcours la France et même l'Europe (il était ainsi à Genève en septembre) à partir de sa base à Bézier, ne désemplit pas. Il est inspiré des roulottes tahitiennes et les continentaux ont vite pris goût au poisson cru… Du moins quand le chef peut trouver du thon d'une qualité qui le satisfasse ! Et même quand il y en a, le chef explique : "j'ouvre mon camion à 11h, à midi il n'y en a plus."
Tahiti Infos : Est-ce que dans le cœur de tes fans polynésiens l'intérêt reste entier ?
Teheiura Teahui : "Oui, parce que la plupart retiennent quand même mon passage à la télé en 2011, et depuis ce temps il y a toujours cet engouement. Surtout à l'occasion de me voir pour la première fois physiquement, il y en a qui sont encore bouleversés par ça, de me voir en chair et en os devant eux alors qu'ils ne m'avaient vus qu'à la télé. J'avais déjà eu souvent l'occasion de revenir au fenua depuis 2011, mais certains ne m'avaient pas rencontré. Ça me fait vraiment chaud au cœur.
TI : Mais aujourd'hui on voit que ta vraie passion, c'est la cuisine. Est-ce que la transition a été faite dans le public tahitien ou français ?
TT: Haha, non ici ils sont encore vraiment dans Koh-Lanta quand ils m'appellent dans la rue, même si certains m'appellent Teheiura. Mais de plus en plus beaucoup me retrouvent dans la cuisine, et ça c'est super. Mais en France dans la rue c'est vraiment Koh-Lanta, et le prénom est beaucoup plus compliqué à dire qu'ici, donc ils m'appellent 'Hey, Koh-Lanta !'. Mais avec le food truck ça change, il y en a beaucoup qui viennent pour manger du poisson cru. Ils en ont gouté une fois, après ils reviennent avec des amis et ça, ça fait très très très plaisir.
TI : Pourquoi avoir ouvert un camion au lieu d'un restaurant ?
TT: Déjà l'investissement. Il y a aussi un peu de l'influence de la roulotte polynésienne. J'ai grandi avec ça, manger à la roulotte c'est génial et quand je suis à Tahiti j'y vais toujours, c'est le passage obligé. Et quand j'ai vu que le food truck continuait à gagner de l'influence en France je me suis dit 'bingo, je vais démarrer par ça'. En plus je ne suis jamais au même endroit, je peux aller à la rencontre des gens et je suis en contact direct avec la clientèle. Là j'ai un jeune qui est avec moi, et sur les évènements je peux en prendre deux de plus.
TI : Le food truck est un début, mais maintenant ce sont les restaurateurs qui te sollicitent.
TT: Oui, des restaurateurs qui ont envie de rajouter quelque chose sur leur carte… J'ai aussi eu une demande d'une chaine de restauration de cuisine texane, Oncle Scott's, qui ont voulu mettre un peu d'influence des îles dans leur menu, et ça c'est génial. Après ce sont des amis qui ont un petit restaurant et veulent faire une soirée spéciale. Et puis avec ma notoriété ça fait venir un peu de monde au restaurant, j'adore ces échanges et partager.
TI : Et le food truck en hiver ? Il faudra mettre des lampes à gaz ?
TT: (Rires) Là ça va être mon premier hiver donc on va voir comment ça se passera mais je pense déjà à ce genre d'installations, mais ça prend beaucoup de place dans le truck. Je pensais surtout faire de l'événementiel, les gens sont tout le temps en mouvement, on sert rapidement. Après les emplacements du midi ça fonctionne encore, mais la basse saison c'est difficile. Heureusement avec la réputation du truck et ma notoriété, il y a des gens qui viennent de loin.
TI : Et ton livre se vend bien ?
TT : (qui demande à son éditeur) j'allais justement le demander. Alors voilà, 6000 exemplaires vendus, et il marche bien en France. Mais je sais que quand je fais 3 à 4 heures de dédicace il se vend une cinquantaine de livres en moyenne.
TI : D'autres projets de livres ?
TT : alors c'est en tête. Ce sera forcément en rapport avec le food truck mais tout en gardant cette petite touche d'exotisme. Je reste dans la fusion des recettes polynésiennes avec des influences méditerranéennes, françaises et de tous mes voyages dans le monde.
Le food truck Manatoa, cuisine fusion et l'une des meilleures adresses d'Europe pour un poisson cru à la polynésienne