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Samedi 1er juin 2013. Il y a 15 jours la houle conséquente de la mi-mai avait fait venir à Teahupo’o surfeurs et photographes du monde entier. Au fur et à mesure des grosses sessions on sent la concurrence entre les surfeurs et les médias se faire de plus en plus forte.
Une des conséquences aura été la grosse ‘bouffe’ de Benjamin Sanchis. Tracté par Alain Riou, il arrive en retard sur la vague, gêné au départ par un autre surfeur.
Un ‘swell’ conséquent a de nouveau touché Tahiti, mettant en action la vague mythique de la presqu’île avec 4,5 m de houle annoncée, ce qui a donné à l’arrivée au contact du récif des vagues de plus de 8 mètres.
Cette fois-ci, c’est le bateau d’un pêcheur qui se fait surprendre par la vague. Une photographe brésilienne, Camilla Neves, réputée pour être extrêmement exigeante au niveau placement, n’a pas bien évalué la situation ou n’a pas eu suffisamment de temps pour s’accrocher. Le poti marara se retrouve à la verticale au moment de passer la vague.
La photographe fait une chute impressionnante et vient heurter l’arrière du bateau avec son dos. Elle est ramenée à la marina de Teahupo’o. Elle semble souffrir énormément, n’arrivant pas à retenir des cris de douleur. Elle dit ‘ne plus sentir ses jambes.’ Elle est amenée à l’hôpital du Taaone où elle se trouve encore actuellement.
Elle n’a pas été opérée et est actuellement dans le service chirurgie orthopédique.
Stéphane Bernardin, un photographe amateur, capture la scène. Il se trouve juste à côté dans le bateau de Bjarn Drollet, qui n’est autre que le père de Manoa Drollet un des surfeurs les plus doués à Teahupo’o. Avec sa fille Cindy, Bjarn propose sous l’enseigne ‘Teahupo’o Tahiti Surfari’ des excursions à la presqu’île, des sorties baleine et des visites de la vague mythique en alliant expérience et respect des règles de sécurité.
Au dire d’un des prestataires, la photographe brésilienne aurait insisté pour avoir une place sur un des bateaux qui étaient tous complets. Ce même prestataire aurait refusé de la diriger vers un bateau dont il n’était pas sûr à 100% au niveau de son expérience du spot. Camilla aurait rétorqué ‘qu’il y a plein de bateaux à Tahiti’ !
Stéphane Bernardin au micro de Tahiti Infos :
« On était à la fin du bol avec un bateau juste à côté de nous qui a failli se faire manger par la vague. Il a réussi à s’en sortir en mettant un coup de gaz. J’avais déjà vu des épisodes similaires sur le net mais là en live c’était la première fois. Impressionnant. »
« J’ai la chance d’habiter la Polynésie depuis 15 ans et j’aime prendre des photos pour le plaisir, j’aime la mer, la montagne et les phénomènes naturels un peu extrêmes. »
« Je n’ai as pu rester l’après midi à cause d’obligations professionnelles mais c’est toujours sympa d’être là au milieu des surfeurs, avec une belle météo, des gars sympa sur le bateau, une super matinée. »
Samedi 1er juin 2013. Il y a 15 jours la houle conséquente de la mi-mai avait fait venir à Teahupo’o surfeurs et photographes du monde entier. Au fur et à mesure des grosses sessions on sent la concurrence entre les surfeurs et les médias se faire de plus en plus forte.
Une des conséquences aura été la grosse ‘bouffe’ de Benjamin Sanchis. Tracté par Alain Riou, il arrive en retard sur la vague, gêné au départ par un autre surfeur.
Un ‘swell’ conséquent a de nouveau touché Tahiti, mettant en action la vague mythique de la presqu’île avec 4,5 m de houle annoncée, ce qui a donné à l’arrivée au contact du récif des vagues de plus de 8 mètres.
Cette fois-ci, c’est le bateau d’un pêcheur qui se fait surprendre par la vague. Une photographe brésilienne, Camilla Neves, réputée pour être extrêmement exigeante au niveau placement, n’a pas bien évalué la situation ou n’a pas eu suffisamment de temps pour s’accrocher. Le poti marara se retrouve à la verticale au moment de passer la vague.
La photographe fait une chute impressionnante et vient heurter l’arrière du bateau avec son dos. Elle est ramenée à la marina de Teahupo’o. Elle semble souffrir énormément, n’arrivant pas à retenir des cris de douleur. Elle dit ‘ne plus sentir ses jambes.’ Elle est amenée à l’hôpital du Taaone où elle se trouve encore actuellement.
Elle n’a pas été opérée et est actuellement dans le service chirurgie orthopédique.
Stéphane Bernardin, un photographe amateur, capture la scène. Il se trouve juste à côté dans le bateau de Bjarn Drollet, qui n’est autre que le père de Manoa Drollet un des surfeurs les plus doués à Teahupo’o. Avec sa fille Cindy, Bjarn propose sous l’enseigne ‘Teahupo’o Tahiti Surfari’ des excursions à la presqu’île, des sorties baleine et des visites de la vague mythique en alliant expérience et respect des règles de sécurité.
Au dire d’un des prestataires, la photographe brésilienne aurait insisté pour avoir une place sur un des bateaux qui étaient tous complets. Ce même prestataire aurait refusé de la diriger vers un bateau dont il n’était pas sûr à 100% au niveau de son expérience du spot. Camilla aurait rétorqué ‘qu’il y a plein de bateaux à Tahiti’ !
Stéphane Bernardin au micro de Tahiti Infos :
« On était à la fin du bol avec un bateau juste à côté de nous qui a failli se faire manger par la vague. Il a réussi à s’en sortir en mettant un coup de gaz. J’avais déjà vu des épisodes similaires sur le net mais là en live c’était la première fois. Impressionnant. »
« J’ai la chance d’habiter la Polynésie depuis 15 ans et j’aime prendre des photos pour le plaisir, j’aime la mer, la montagne et les phénomènes naturels un peu extrêmes. »
« Je n’ai as pu rester l’après midi à cause d’obligations professionnelles mais c’est toujours sympa d’être là au milieu des surfeurs, avec une belle météo, des gars sympa sur le bateau, une super matinée. »
Camilla Neves juste avant l'accident
La photographe a chuté lourdement vers le fond du bateau