Tahiti, le 12 décembre 2019 - Le comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a officialisé jeudi le choix de Teahupoo pour accueillir les épreuves de surf. Hébergement, eau potable, aménagement du littoral, la commune de Taiarapu-ouest a déjà mesuré l'étendu du travail à réaliser pour accueillir dans les meilleures conditions possibles ces JO.
Le surf polynésien est décidément sur la bonne vague. Après la qualification de Michel Bourez pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 mercredi, ce jeudi le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 a officialisé le choix de Teahupoo pour accueillir les épreuves de surf.
"C'est évidemment une super nouvelle pour le monde surf polynésien mais pour tout le Pays également", a indiqué Pascal Luciani, membre de la Fédération tahitienne de surf (FTS).
Pour fêter l'événement, Edouard Fritch, président de la Polynésie française, s'est déplacé jeudi dans la commune du Pk 0 pour saluer le travail qui a été effectué sur le dossier de candidature de Teahupoo. "Nous aussi on n'y croyait pas au départ. On pensait que les 20 000 kilomètres qui nous séparent de Paris allaient nous faire défaut. Mais on a su se démarquer et offrir la garantie de conditions sportives exceptionnelles pendant la période des Jeux Olympiques", s'est exclamé le chef de l'exécutif.
Pour rappel Teahupoo était en concurrence avec avec trois sites dans le sud-ouest de la métropole (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).Teahupoo offre des garanties nettement plus fortes d'avoir une houle suffisante pour des vagues optimales durant la période estivale, a expliqué le Cojo, qui a commandé une étude à Météo France. "C’est le meilleur spot français à cette période de l’année", a expliqué Tony Estanguet, président du Cojo, à l'AFP.
Le surf polynésien est décidément sur la bonne vague. Après la qualification de Michel Bourez pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 mercredi, ce jeudi le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 a officialisé le choix de Teahupoo pour accueillir les épreuves de surf.
"C'est évidemment une super nouvelle pour le monde surf polynésien mais pour tout le Pays également", a indiqué Pascal Luciani, membre de la Fédération tahitienne de surf (FTS).
Pour fêter l'événement, Edouard Fritch, président de la Polynésie française, s'est déplacé jeudi dans la commune du Pk 0 pour saluer le travail qui a été effectué sur le dossier de candidature de Teahupoo. "Nous aussi on n'y croyait pas au départ. On pensait que les 20 000 kilomètres qui nous séparent de Paris allaient nous faire défaut. Mais on a su se démarquer et offrir la garantie de conditions sportives exceptionnelles pendant la période des Jeux Olympiques", s'est exclamé le chef de l'exécutif.
Pour rappel Teahupoo était en concurrence avec avec trois sites dans le sud-ouest de la métropole (Biarritz, Lacanau et Hossegor-Seignosse-Capbreton) et un en Bretagne (La Torche).Teahupoo offre des garanties nettement plus fortes d'avoir une houle suffisante pour des vagues optimales durant la période estivale, a expliqué le Cojo, qui a commandé une étude à Météo France. "C’est le meilleur spot français à cette période de l’année", a expliqué Tony Estanguet, président du Cojo, à l'AFP.
QUATRE ANS POUR TOUT METTRE EN PLACE
Si le choix du Cojo doit encore être validé par la commission exécutive du Comité internationale olympique (CIO) le 8 janvier prochain, le Pays et la commune de Taiarapu-ouest a déjà mesuré l'étendu du travail à réaliser pour accueillir dans les meilleures conditions possibles ces JO.
"Dans un premier temps il va falloir voir quelles sont nos capacités d'accueil pour accueillir le monde attendu pour 2024. Nous avons lancé une étude et nous nous sommes rendu compte qu'il y avait encore du travail à faire au niveau de l'hébergement (…) Nous avons aussi la problématique de l'eau potable et des aménagements à réaliser sur le littoral", a expliqué Hélène Fariki, directrice général des services de la commune de Taiarapu-ouest.
"Nous avons les compétences pour organiser ce type d'événement. Maintenant les Jeux Olympiques c'est quand même un autre standing. On accueillera beaucoup plus de monde et il nous faudra des structures plus importantes. Ca fait plus de vingt ans que l'on organise le Tahiti Pro Teahupoo, et nous avons démontré que Tahiti était capable de gérer ce genre d'événement", a répliqué Pascal Luciani.
"Dans un premier temps il va falloir voir quelles sont nos capacités d'accueil pour accueillir le monde attendu pour 2024. Nous avons lancé une étude et nous nous sommes rendu compte qu'il y avait encore du travail à faire au niveau de l'hébergement (…) Nous avons aussi la problématique de l'eau potable et des aménagements à réaliser sur le littoral", a expliqué Hélène Fariki, directrice général des services de la commune de Taiarapu-ouest.
"Nous avons les compétences pour organiser ce type d'événement. Maintenant les Jeux Olympiques c'est quand même un autre standing. On accueillera beaucoup plus de monde et il nous faudra des structures plus importantes. Ca fait plus de vingt ans que l'on organise le Tahiti Pro Teahupoo, et nous avons démontré que Tahiti était capable de gérer ce genre d'événement", a répliqué Pascal Luciani.
Parole à
Hélène Fariki, DGS de la commune de Taiarapu-ouest
"Un énorme travail à faire"
Sur quoi la commune va-t-elle devoir travailler lors des quatre prochaines années ?
Dans un premier temps il va falloir voir quelles sont nos capacités d'accueil pour accueillir le monde attendu pour 2024. Nous nous sommes rendu compte qu'il y avait encore du travail à faire au niveau de l'hébergement. Le Pays a émis l'idée de mettre à disposition un paquebot pour loger tout ce monde. Après on sait que les pensions de famille et les Airbnb se développent sur la Presqu'île. Nous avons aussi la problématique de l'eau potable. (...) Il y a aussi des aménagements à faire sur le littoral, des aires d'accueil à concevoir. Il y a un énorme travail à faire.
"Un énorme travail à faire"
Sur quoi la commune va-t-elle devoir travailler lors des quatre prochaines années ?
Dans un premier temps il va falloir voir quelles sont nos capacités d'accueil pour accueillir le monde attendu pour 2024. Nous nous sommes rendu compte qu'il y avait encore du travail à faire au niveau de l'hébergement. Le Pays a émis l'idée de mettre à disposition un paquebot pour loger tout ce monde. Après on sait que les pensions de famille et les Airbnb se développent sur la Presqu'île. Nous avons aussi la problématique de l'eau potable. (...) Il y a aussi des aménagements à faire sur le littoral, des aires d'accueil à concevoir. Il y a un énorme travail à faire.
Pascal Luciani, membre de la FTS et conseiller spécial auprès de la WSL
"Il faut croire à notre mana"
Teahupoo retenu pour les JO de Paris en 2024. C'est une grande nouvelle le surf polynésien et pour tout le pays également ?
Ça vient récompenser le travail de la Fédération tahitienne de surf et des équipes techniques du Pays. Maintenant nous avons quatre années pour tout mettre en place et pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les athlètes.
Teahupoo reçoit depuis plus de 20 ans maintenant une épreuve du tour mondial de surf. On peut dire que vous êtes déjà rôdés ?
Nous avons les compétences pour organiser ce type d'événement. Maintenant les Jeux Olympiques c'est quand même un autre standing. On accueillera beaucoup plus de monde et il nous faudra des structures plus importantes.
Le critère qui a fait basculer la balance ce sont les conditions de vagues prévues pour la période des Jeux…
C'est effectivement à cette période de l'année que l'on a les trains de houle les plus fréquents. Et en France au même moment c'est la saison plate. Après, nous ne sommes pas maîtres de la météo. Il faut croire à notre mana et les vagues seront là.
Pour le moment, le spot de Teahupoo n'accueille pas de compétition pour les femmes. Pourriez-vous en relancer une dans les prochaines années ?
Il n'y a plus de compétition pour les femmes depuis 2003. On avait arrêté parce que les filles à l'époque n'étaient pas aussi fortes qu'aujourd'hui. Depuis ,le surf féminin s'est considérablement développé, et les femmes du circuit sont aujourd'hui capables de surfer Teahupoo.
"Il faut croire à notre mana"
Teahupoo retenu pour les JO de Paris en 2024. C'est une grande nouvelle le surf polynésien et pour tout le pays également ?
Ça vient récompenser le travail de la Fédération tahitienne de surf et des équipes techniques du Pays. Maintenant nous avons quatre années pour tout mettre en place et pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les athlètes.
Teahupoo reçoit depuis plus de 20 ans maintenant une épreuve du tour mondial de surf. On peut dire que vous êtes déjà rôdés ?
Nous avons les compétences pour organiser ce type d'événement. Maintenant les Jeux Olympiques c'est quand même un autre standing. On accueillera beaucoup plus de monde et il nous faudra des structures plus importantes.
Le critère qui a fait basculer la balance ce sont les conditions de vagues prévues pour la période des Jeux…
C'est effectivement à cette période de l'année que l'on a les trains de houle les plus fréquents. Et en France au même moment c'est la saison plate. Après, nous ne sommes pas maîtres de la météo. Il faut croire à notre mana et les vagues seront là.
Pour le moment, le spot de Teahupoo n'accueille pas de compétition pour les femmes. Pourriez-vous en relancer une dans les prochaines années ?
Il n'y a plus de compétition pour les femmes depuis 2003. On avait arrêté parce que les filles à l'époque n'étaient pas aussi fortes qu'aujourd'hui. Depuis ,le surf féminin s'est considérablement développé, et les femmes du circuit sont aujourd'hui capables de surfer Teahupoo.