La vague de Teahupo'o, la vraie star de ces Jeux Olympiques de 2024.
Tahiti, le 9 août 2023 - À un an des épreuves olympiques de surf qui se tiendront sur la mythique vague de Hava'e, l'International surfing association (ISA), coorganisateur de ces Jeux, tâte le terrain. Une répétition générale cruciale avant le grand show médiatique attendu pour juillet 2024. D’autant qu’après une première expérience japonaise mitigée en 2021, les enjeux sont de taille pour l'organisation, comme le souligne Fernando Aguerre, président de l'ISA, tout juste arrivé sur le fenua.
La fédération tahitienne de surf accueillait Fernando Aguerre, président de l'International Surfing Association (ISA), tôt ce mercredi matin à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Autorité de référence du surf mondial, l'ISA a été sollicitée une fois de plus dans l'organisation des épreuves olympiques de surf. Et à l'occasion de la Shiseido Tahiti Pro 2023, l'organisation profite de l'événement pour orchestrer sa grande répétition générale.
“Nous sommes en train d'écrire l'histoire des Jeux olympiques”, confiait-il mercredi matin, tout juste débarqué de l'avion. “En 1956, pour la première fois de son histoire, les Jeux ont été organisés dans l'hémisphère sud, à Melbourne, en Australie. Mais à l'époque, pour des raisons de législation stricte sur les entrées d'animaux, les épreuves d'équitation ont été délocalisées à Stockholm, en Suède. C'était la première fois que l'ensemble des épreuves des Jeux olympiques n'avait pas lieu au même endroit. Aujourd'hui, avec Teahupo'o, ce n'est que la deuxième fois que cela se produit et nous sommes en 2023. La vague de Teahupo'o a apporté les Jeux olympiques à Tahiti ! C'est magnifique, et ça n'arrive qu'une fois dans une vie !”
À la veille de la Shiseido Tahiti Pro 2023, l'organisation, composée de l'ISA et du comité olympique, est sur le qui-vive. Pour le président de l'ISA, les enjeux sont de tailles : “Nous sommes ici pour nous assurer que Teahupo'o sera vue et regardée à sa juste valeur aux yeux du monde entier l'an prochain. Nous sommes conscients que c'est un événement important pour Tahiti. Et comme on dit ‘Nous n'aurons pas de deuxième chance pour donner une bonne première impression !’ Pour le monde entier, cette première impression, aura lieu l'année prochaine. Il est crucial de s'assurer que tout sera en place le jour J. En tout cas, je suis très satisfait du travail qui a été fait jusqu'à ce jour. Nos équipes sont là depuis un moment et nous entretenons d'étroites relations avec les différents organismes locaux.”
Impact médiatique
Concrètement, l'ISA vient apporter son expertise événementielle, en termes de logistique, de sécurité, de prise en charge des athlètes ou encore du respect des normes locales. Et dans ce cadre, la Shiseido Tahiti Pro représente un magnifique test grandeur nature, notamment en termes de retransmission web et télé : “Au-delà de la vague, en termes de retransmission de l'événement, les conditions devront être optimales. 7 heures du matin à Tahiti, cela veut dire qu'il sera 19 heures en France lorsque les épreuves débuteront. C'est le moment parfait pour regarder du sport depuis le canapé de son salon, avec des amis ou de la famille !”
Un aspect médiatique de l’événement qui a une dimension essentielle pour Fernando Aguerre. Il se souvient des débuts laborieux du surf dans l'aventure olympique : “Nous nous sommes toujours battus pour que le surf arrive aux Jeux olympiques. Mais avant, le surf n'était même pas dans l'esprit des gens. Et à l'époque, on ne pensait pas organiser des épreuves de surf dans la méditerranée”, plaisante-t-il. Mais plus sérieusement, le président de l'ISA se souvient surtout être passé près d'un immense flop médiatique au Japon, lors des derniers Jeux : “Nous sommes passés près de la catastrophe à Tokyo. En 2020, à la date initialement prévue pour les épreuves de surf, il n'y a pas eu de vagues. Même pas un centimètre. Un an plus tard, nous avons eu la chance de profiter du passage d'un typhon au large des côtes, et nous avons eu assez de vagues pour lancer la compétition. Ça aurait pu être un désastre.”
Et l'organisation compte désormais sur la vague de Teahupo'o pour asseoir la légitimité du surf au sein des épreuves olympiques. “Nous avons eu la chance que Tony Estanguet, président du comité d'organisation Paris 2024, comprenne tout l'intérêt de choisir Tahiti pour les épreuves de surf, au vu des conditions de vagues potentielles à cette période de l'année”, explique le président de l'ISA. “En venant ici nous savons que nous aurons de meilleures conditions de vagues qu'au Japon.”
Ce qui pose la question suivante : “Teahupo'o a-t-elle besoin des Jeux olympiques ou les Jeux ont-ils besoin d'elle ?”
La fédération tahitienne de surf accueillait Fernando Aguerre, président de l'International Surfing Association (ISA), tôt ce mercredi matin à l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Autorité de référence du surf mondial, l'ISA a été sollicitée une fois de plus dans l'organisation des épreuves olympiques de surf. Et à l'occasion de la Shiseido Tahiti Pro 2023, l'organisation profite de l'événement pour orchestrer sa grande répétition générale.
“Nous sommes en train d'écrire l'histoire des Jeux olympiques”, confiait-il mercredi matin, tout juste débarqué de l'avion. “En 1956, pour la première fois de son histoire, les Jeux ont été organisés dans l'hémisphère sud, à Melbourne, en Australie. Mais à l'époque, pour des raisons de législation stricte sur les entrées d'animaux, les épreuves d'équitation ont été délocalisées à Stockholm, en Suède. C'était la première fois que l'ensemble des épreuves des Jeux olympiques n'avait pas lieu au même endroit. Aujourd'hui, avec Teahupo'o, ce n'est que la deuxième fois que cela se produit et nous sommes en 2023. La vague de Teahupo'o a apporté les Jeux olympiques à Tahiti ! C'est magnifique, et ça n'arrive qu'une fois dans une vie !”
À la veille de la Shiseido Tahiti Pro 2023, l'organisation, composée de l'ISA et du comité olympique, est sur le qui-vive. Pour le président de l'ISA, les enjeux sont de tailles : “Nous sommes ici pour nous assurer que Teahupo'o sera vue et regardée à sa juste valeur aux yeux du monde entier l'an prochain. Nous sommes conscients que c'est un événement important pour Tahiti. Et comme on dit ‘Nous n'aurons pas de deuxième chance pour donner une bonne première impression !’ Pour le monde entier, cette première impression, aura lieu l'année prochaine. Il est crucial de s'assurer que tout sera en place le jour J. En tout cas, je suis très satisfait du travail qui a été fait jusqu'à ce jour. Nos équipes sont là depuis un moment et nous entretenons d'étroites relations avec les différents organismes locaux.”
Impact médiatique
Concrètement, l'ISA vient apporter son expertise événementielle, en termes de logistique, de sécurité, de prise en charge des athlètes ou encore du respect des normes locales. Et dans ce cadre, la Shiseido Tahiti Pro représente un magnifique test grandeur nature, notamment en termes de retransmission web et télé : “Au-delà de la vague, en termes de retransmission de l'événement, les conditions devront être optimales. 7 heures du matin à Tahiti, cela veut dire qu'il sera 19 heures en France lorsque les épreuves débuteront. C'est le moment parfait pour regarder du sport depuis le canapé de son salon, avec des amis ou de la famille !”
Un aspect médiatique de l’événement qui a une dimension essentielle pour Fernando Aguerre. Il se souvient des débuts laborieux du surf dans l'aventure olympique : “Nous nous sommes toujours battus pour que le surf arrive aux Jeux olympiques. Mais avant, le surf n'était même pas dans l'esprit des gens. Et à l'époque, on ne pensait pas organiser des épreuves de surf dans la méditerranée”, plaisante-t-il. Mais plus sérieusement, le président de l'ISA se souvient surtout être passé près d'un immense flop médiatique au Japon, lors des derniers Jeux : “Nous sommes passés près de la catastrophe à Tokyo. En 2020, à la date initialement prévue pour les épreuves de surf, il n'y a pas eu de vagues. Même pas un centimètre. Un an plus tard, nous avons eu la chance de profiter du passage d'un typhon au large des côtes, et nous avons eu assez de vagues pour lancer la compétition. Ça aurait pu être un désastre.”
Et l'organisation compte désormais sur la vague de Teahupo'o pour asseoir la légitimité du surf au sein des épreuves olympiques. “Nous avons eu la chance que Tony Estanguet, président du comité d'organisation Paris 2024, comprenne tout l'intérêt de choisir Tahiti pour les épreuves de surf, au vu des conditions de vagues potentielles à cette période de l'année”, explique le président de l'ISA. “En venant ici nous savons que nous aurons de meilleures conditions de vagues qu'au Japon.”
Ce qui pose la question suivante : “Teahupo'o a-t-elle besoin des Jeux olympiques ou les Jeux ont-ils besoin d'elle ?”
Fernando Aguerre, président de l'ISA, accueilli par Lionel Teihotu, président de la fédération tahitienne de surf.